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Gains et revenus des Canadiens durant le dernier quart de siècle, Recensement de 2006 : gains
Immigrants
Le secteur des technologies de l'information et des communications (TIC) joue un rôle clé pour les travailleurs immigrants récents
La baisse de l'emploi dans le secteur des technologies de l'information et des communications (TIC) entre 2000 et 2005 a eu des répercussions importantes sur les gains des immigrants récents. Cela vient du fait qu'un nombre disproportionnellement élevé d'entre eux avaient une formation en sciences informatiques et en génie.
En 2005, environ 9,7 % des hommes ayant immigré récemment, titulaires d'un diplôme universitaire, avaient un grade universitaire en sciences informatiques, alors que 40,7 % avaient un grade en génie. Les proportions correspondantes chez leurs homologues nés au Canada étaient de 4,3 % et 13,3 % seulement.
Entre 2000 et 2005, les gains médians ont diminué de 29,2 % chez les hommes immigrants récents titulaires d'un grade en sciences informatiques. Ils ont diminué de 20,0 % chez ceux ayant un grade en génie. Toutefois, la baisse n'a été que de 10,7 % chez ceux ayant un grade dans un autre domaine d'études, et de seulement 5,7 % chez ceux n'ayant pas de grade universitaire1.
Par contre, les gains médians n'ont diminué que de 5,3 % chez les hommes nés au Canada qui avaient un grade en sciences informatiques. Par ailleurs, ils ont augmenté légèrement chez ceux ayant un grade en génie, ceux ayant un grade dans un autre domaine d'études et ceux n'ayant aucun grade universitaire.
De même, les hommes immigrants récents qui travaillaient dans des professions en informatique et en systèmes d'information ont vu leurs gains médians diminuer de 14,5 %, alors que ceux de leurs homologues nés au Canada ont légèrement augmenté.
Les femmes immigrantes récentes qui travaillaient dans les domaines d'études et les professions susmentionnés ont également perdu du terrain par rapport à leurs homologues nées au Canada.
Alors que les comparaisons des gains présentés ci-dessus ne changent pas après avoir tenu compte de la langue maternelle des personnes, elles ne tiennent compte ni des compétences linguistiques ni de la durée d'occupation de l'emploi, deux facteurs qui pourraient avoir eu une incidence sur la croissance des gains des travailleurs.
Note :
