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Guide de référence pour l'origine ethnique, Recensement de 2006

No 97-562-GWF2006025 au catalogue

Définitions et explications des concepts relatifs aux variables

L'origine ethnique renvoie aux origines ethniques ou culturelles des ancêtres du répondant. Un ancêtre est une personne dont on descend et qui est habituellement plus éloignée que les grands‑parents. Au recensement, le répondant doit préciser toutes les origines ethniques qui s'appliquent et jusqu'à six origines ethniques sont retenues.

L'origine ethnique se rapporte aux « racines » de la personne et ne doit pas être confondue avec sa citoyenneté, sa nationalité, sa langue ou son lieu de naissance. Par exemple, une personne peut avoir la citoyenneté canadienne, parler le pendjabi, être née aux États‑Unis et être d'origine ethnique guyanaise. Néanmoins, les réponses à la question du recensement sur l'origine ethnique témoignent de la perception de chaque répondant concernant son ascendance ethnique. Par conséquent, la transformation du contexte social dans lequel la question est posée et l'évolution de la conception qu'a le répondant de l'origine ethnique et de ses opinions à cet égard ont une incidence sur le dénombrement des groupes ethniques. La connaissance des antécédents familiaux ou la période écoulée depuis l'immigration peuvent aussi influer sur les réponses données à la question sur l'origine ethnique.

Les données sur l'origine ethnique brossent le tableau des communautés culturelles du Canada. Les administrations publiques, les organismes communautaires, les groupes ethniques et culturels, les conseils scolaires, les hôpitaux et les chercheurs ont recours à ces données pour évaluer la façon dont les personnes de différentes origines s'intègrent à la société canadienne. En outre, le ministère du Patrimoine canadien utilise les renseignements sur l'origine ethnique pour administrer les programmes mis sur pied en vertu de la Loi sur le multiculturalisme.

Questions

Le recensement recueille des données sur les origines ethniques des Canadiens depuis 1901, ce qui témoigne d'une demande continue, répandue et de longue date concernant des renseignements sur les caractéristiques ethnoculturelles de la population du Canada.

Au Recensement de 2006, les données sur les origines ethniques étaient recueillies à la question 17 du questionnaire 2B, utilisé pour recenser un échantillon de 20 % de tous les ménages privés du pays. Les données concernant les personnes vivant dans des ménages privés dans des réserves indiennes et des établissements indiens ainsi que dans les régions éloignées ont été recueillies à l'aide du questionnaire 2D du Recensement de 2006.

En 2006, la question sur l'origine ethnique était celle‑ci : «  Quelles étaient les origines ethniques ou culturelles des ancêtres de cette personne? » Une note placée au‑dessus de la question précisait ceci : «  Depuis plus de 100 ans, on recueille des données du recensement sur les origines ancestrales afin de connaître la diversité de la population du Canada. » La note suivante se lisait après la question : « Habituellement, un ancêtre est plus éloigné qu'un grand‑parent. »

La question sur l'origine ethnique du questionnaire 2B du Recensement de 2006 donnait 26 exemples : « Par exemple, canadien, anglais, français, chinois, italien, allemand, écossais, indien de l'Inde, irlandais, cri, mi'kmaq (micmac), métis, inuit (esquimau), ukrainien, hollandais, philippin, polonais, portugais, juif, grec, jamaïquain, vietnamien, libanais, chilien, salvadorien, somalien, etc. » La question sur l'origine ethnique du questionnaire 2D était la même que celle du questionnaire 2B, même si 11 exemples seulement étaient cités et que la liste commençait par des groupes autochtones canadiens. Les exemples du formulaire 2D étaient les suivants (dans l'ordre) : « cri, ojibway, mi'kmaq (micmac), déné, blackfoot, inuit, métis, canadien, français, anglais, allemand, etc. »

Il est impossible de citer toutes les origines ethniques ou culturelles sur les questionnaires du recensement. Les exemples ne sont fournis qu'à titre d'indication sur la façon de répondre. La liste d'exemples est toutefois fondée sur une méthode de Statistique Canada établie depuis longtemps. Ainsi, les exemples mentionnés sur le questionnaire 2B sont surtout les origines uniques les plus fréquemment citées au Recensement de 2001 et sont présentés par ordre descendant de taille, d'après les réponses obtenues lors de ce recensement. Les Autochtones du Canada sont également représentés dans les exemples (cri, mi'kmaq [micmac], métis et inuit). Les quatre derniers exemples (libanais, chilien, salvadorien et somalien) sont donnés de façon que chaque région du monde soit représentée dans la liste, tout comme les groupes récemment arrivés au Canada, qui pourraient ne pas être les plus nombreux.

D'autres instructions sur la façon de répondre à la question sur l'origine ethnique de 2006 étaient données aux répondants dans le Guide du formulaire 2B du Recensement de 2006.

  • Cette question a trait à l'origine ethnique ou culturelle des ancêtres d'une personne. Un ancêtre est une personne dont on descend et qui est habituellement plus éloignée que les grands-parents. Si l'on fait exception des Autochtones, la plupart des gens peuvent faire remonter leur ascendance jusqu'aux premiers de leurs ancêtres venus sur ce continent. L'ascendance ne doit pas être confondue avec la citoyenneté ou la nationalité.

  • Inscrivez la ou les origines ethniques ou culturelles précises des ancêtres de la personne et non la langue qu'ils parlaient. Par exemple, inscrivez « Haïtien » au lieu de « Français », ou « Autrichien » au lieu d'« Allemand ».

  • Dans le cas des personnes ayant une origine indienne de l'Inde ou sud-asiatique, inscrivez l'origine ou les origines précises, n'inscrivez pas « Indien ». Par exemple, précisez s'il s'agit d'un « Indien de l'Inde » ou d'un « Indien de la Guyane » ou inscrivez le groupe précis, comme « Panjabi » ou « Tamoul ».

  • Dans le cas des personnes ayant des ancêtres autochtones, inscrivez l'origine ou les origines précise(s). Par exemple, précisez s'il s'agit d'un « Cri », d'un « Micmac », d'un « Ojibway », d'un « Indien de l'Amérique du Nord » ou d'un « Métis ». N'inscrivez pas « Indien ».

Pour des renseignements sur la comparabilité des données du Recensement de 2006 sur l'origine ethnique avec celles des recensements antérieurs, voir la partie du document sur la Comparabilité avec les recensements antérieurs.

Classifications

Les données du Recensement de 2006 portent sur plus de 200 groupes ethniques déclarés par des personnes vivant au Canada.  Les données publiées montrent le total des réponses, les réponses uniques et les réponses multiple pour chaque groupe ethnique ou culturel.

Les tableaux accessibles à partir de la section Données du présent document montrent les classifications des origines ethniques précises établies dans les produits de données normalisés et les produits spécialisés sur le Recensement de 2006. On trouvera également une comparaison des données sur les origines ethniques recueillies aux recensements de 2006, 2001 et 1996 dans une à l'annexe K Comparaison des origines ethniques diffusées en 2006, 2001 et 1996, Dictionnaire du Recensement de 2006.

L'ethnicité est un concept difficile à mesurer, et il n'existe à cet égard aucune classification reconnue au niveau international. En règle générale, les données concernant un groupe sont publiées dès que le chiffre atteint environ 500 et plus.

Il y a réponse unique lorsque le répondant déclare une seule origine ethnique. Par exemple, en 2006, environ 568 510 personnes ont déclaré avoir une origine ethnique écossaise.

D'autre part, il y a réponse multiple lorsque le répondant déclare deux origines ethniques ou plus. Ainsi, en 2006, environ 4 151 340 personnes ont indiqué « écossais » comme origine ethnique en plus d'au moins une autre origine ethnique.

Les réponses totales constituent la somme des réponses uniques et multiples pour chacune des origines ethniques. Le chiffre des réponses totales indique le nombre de personnes qui a déclaré une origine ethnique particulière, soit comme origine unique, soit avec d'autres groupes ethniques. Par exemple, en 2006, environ 4 719 850 personnes ont déclaré au moins une origine écossaise. La somme des groupes précis n'équivaut pas à la population totale en raison des réponses multiples.

Données

Recensement de 2006

Tendances du recensement, Recensement de 2006

Recensement de 2001

Recensement de 1996

Comparabilité historique

Au fil du temps, le libellé, la présentation, les exemples et les instructions utilisés concernant la question sur l'origine ethnique dans le recensement ont varié. La comparabilité historique des données sur l'origine ethnique a donc été influencée par ce facteur, ainsi que par les changements qui ont touché le traitement des données et l'environnement social au moment du recensement.

La question sur l'origine ethnique du Recensement de 2006 était formulée de la façon suivante : « Quelles étaient les origines ethniques ou culturelles des ancêtres de cette personne? » Par contre, en 2001, en 1996 et en 1991, la question était formulée ainsi : « À quel(s) groupe(s) ethnique(s) ou culturel(s) les ancêtres de cette personne appartenaient‑ils? » Le préambule de la question a aussi été modifié légèrement en 2006, et une définition du terme « ancêtre » a été intégrée directement dans le questionnaire. Auparavant, la définition d'ancêtre était incluse uniquement dans le guide du recensement. Enfin, la liste d'exemples a été mise à jour pour rendre compte de la fréquence des réponses déclarées dans le Recensement de 2001, et « salvadorien » a été inclus dans les exemples pour l'Amérique centrale.

La présentation de la question sur l'origine ethnique du Recensement de 2006, une question ouverte comportant quatre cases pour réponse écrite, était la même que celle utilisée pour les Recensements de 2001 et de 1996. Toutefois, en 2006, les quatre cases ont été structurées, afin de comprendre chacune 11 espaces segmentés, plutôt qu'une seule ligne non segmentée. Néanmoins, même si seulement 11 espaces segmentés figuraient dans le questionnaire, jusqu'à 80 caractères pouvaient être intégrés dans la base de données pour chacune des quatre cases. On a autorisé 80 caractères pour les questionnaires sur Internet ou les interviews téléphoniques assistées par ordinateur, ainsi que pour les questionnaires nécessitant une entrée manuelle des données, parce que le répondant ne s'était pas limité aux 11 espaces segmentés. Ainsi, même si les nouvelles limites concernant les cases pour réponse écrite peuvent avoir incité certains répondants à fournir des réponses plus courtes et abrégées en 2006, ou à utiliser un plus grand nombre de lignes pour indiquer les réponses multiples qu'en 2001, il est peu probable que la comparabilité des données ait été affectée considérablement par le changement de présentation entre 2001 et 2006.

Les instructions fournies avec la question sur l'origine ethnique ont été modifiées au fil du temps, afin de suivre l'évolution des besoins de collecte. Depuis 1986, une instruction indiquant de préciser autant de groupes ethniques que nécessaire a été incluse dans la question sur l'origine ethnique. Avant le Recensement de 1981, seuls les ancêtres paternels devaient être inclus. Si des origines ethniques multiples étaient fournies, une seule origine était retenue, ce qui donnait lieu à une origine ethnique par répondant. En 1981, les origines multiples ont été autorisées, et des cases pour réponse écrite ont été ajoutées à la question, même si on n'indiquait pas aux répondants de fournir plus d'une origine. En 1986, les répondants pouvaient inscrire jusqu'à trois origines autres que celles figurant dans les cercles à cocher. En 1991, ils pouvaient fournir jusqu'à deux origines additionnelles. En 2001 et 1996, quatre cases pour réponse écrite figuraient dans le questionnaire, et jusqu'à six origines ethniques pouvaient être recueillies.

Enfin, par suite de l'évolution des modèles d'immigration et de la diversité accrue au Canada, des modifications ont été apportées aux catégories et aux groupes ethniques particuliers pour lesquels des données sont diffusées à chaque recensement. En général, la liste de diffusion des origines ethniques et culturelles augmente légèrement chaque année. En 2006, des données sur les 18 origines ethniques suivantes ont été diffusées pour la première fois, du fait qu'elles étaient incluses dans d'autres catégories pour le Recensement de 2001 et les recensements précédents : Amhara, Bantou, Tchadien, Cornique, Dinka, Gabonais, Gambien, Harari, Mannois, Montserratien, Néo‑écossais, Ontarien, Peulh, Samoan, Singapourien, Tigréen, Zambien et Zulu. Pour la classification de l'origine ethnique du Recensement de 2006 et une comparaison des données sur les origines ethniques diffusées en 2006, 2001 et 1996, veuillez vous reporter à l'annexe K, Comparaison des origines ethniques diffusées en 2006, 2001 et 1996, Dictionnaire du Recensement de 2006.

Qualité des données

Les données du recensement font l'objet d'une vérification, afin de s'assurer que les données publiées sont de la plus grande qualité possible. Dans le cas de la variable de l'origine ethnique, cette évaluation a été fondée sur un examen des taux de réponse et des taux d'imputation et sur une comparaison des chiffres de 2006 et de ceux obtenus dans les recensements précédents. La qualité globale de la variable de l'origine ethnique pour le Recensement de 2006 est élevée.

Le taux de non‑réponse a été de 5,5 % en 2006, comparativement à 5,6 % en 2001. Les taux de non‑réponse ont été légèrement supérieurs au taux national dans les provinces de l'Atlantique, au Québec, dans les provinces des Prairies et au Yukon, tandis que les taux de non‑réponse ont été plus faibles en Ontario, en Colombie‑Britannique, dans les Territoires du Nord‑Ouest et au Nunavut.

L'imputation a trait au processus d'amélioration de la qualité des données, par suite de la vérification de la cohérence logique des réponses et du remplacement des réponses non cohérentes ou manquantes par des valeurs acceptables. Deux types d'imputation ont été appliqués aux données sur l'origine ethnique, à savoir l'imputation déterministe et l'imputation par donneur. L'imputation déterministe est le processus grâce auquel une valeur unique est attribuée à une réponse manquante ou invalide, à partir des relations entre les caractéristiques personnelles ou, dans le cas des enfants pour lesquels aucune réponse n'a été fournie à la question sur l'origine ethnique, grâce à l'utilisation de la ou des origines ethniques des parents, pour remplacer les données manquantes. L'imputation par donneur est le résultat de l'identification des personnes de la même région géographique qui comportent des caractéristiques similaires, complètes et uniformes, les valeurs des personnes sélectionnées de façon aléatoire étant copiées pour remplacer les données manquantes ou erronées pour les personnes ayant fait l'objet d'un rejet à la vérification.

En 2006, le taux d'imputation total, tant l'imputation déterministe que l'imputation par donneur, a été de 5,9 %. L'imputation déterministe a été utilisée dans un peu moins de la moitié des cas, tandis que l'imputation par donneur a été utilisée dans un peu plus de la moitié.