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Guide de référence sur les langues, Recensement de 2006

No 97-555-GWF2006003 au catalogue

Définitions et explications des concepts relatifs aux variables

Le recensement recueille une mine d'information sur les langues des habitants du Canada. Les données du recensement sur les langues servent à mesurer la taille, l'évolution et la composition socio-économique des groupes linguistiques. Plus précisément, les données du recensement sur les langues sont utilisées pour l'application et l'administration de diverses lois fédérales et provinciales, notamment :

  • La Charte canadienne des droits et libertés (1982) – Canada
  • La Loi sur les langues officielles (1988) – Canada
  • La Loi sur les langues officielles – Nouveau-Brunswick
  • La Charte de la langue française (loi 101) – Québec

Les chercheurs, les groupes communautaires, les prestataires de soins de santé, les entreprises et d'autres organisations au pays utilisent les données sur les langues pour assurer des chances égales à tous. Les données sur la connaissance et l'utilisation des langues sont importantes au moment d'aborder les enjeux concernant les politiques sur les ressources humaines, l'éducation et la formation dans les collectivités, la promotion de la santé, et les programmes et services communautaires.

Les variables qui suivent, définies dans le Dictionnaire du Recensement de 2006, ont été créées à partir des données sur les langues recueillies au recensement le 16 mai 2006 :

Au Canada, les « langues officielles » s'entendent du français et de l'anglais. Les « langues non officielles » sont toutes les autres langues.

Questions

La question sur la langue maternelle est posée à tous les répondants au recensement et figurait à titre de question 7 dans le questionnaire 2A du Recensement de 2006 et de question 16 dans le questionnaire 2B du Recensement de 2006.

La question sur la connaissance des langues officielles (question 13), la question sur la connaissance des langues non officielles (question 14), la question sur la langue parlée à la maison (question 15) et la question sur la langue de travail (question 48) ne figuraient pas dans le questionnaire 2A, mais ont été posées dans le questionnaire 2B du Recensement de 2006. Le questionnaire 2B a été envoyé à 20 % de tous les ménages privés au Canada. Pour aider les personnes dont la première langue n'était ni le français ni l'anglais, les questions du recensement ont été traduites en 62 autres langues, dont 18 langues autochtones.

Lors du Recensement de 2006, les données sur les langues ont aussi été recueillies pour les personnes vivant dans des ménages privés dans des réserves indiennes, des établissements indiens et des régions éloignées au moyen du questionnaire 2D du Recensement de 2006. Les questions sur la langue dans le questionnaire 2D étaient identiques à celles du questionnaire 2B, mais les exemples, lorsqu'ils étaient fournis pour les réponses en toutes lettres, concernaient spécifiquement les langues autochtones.

Il n'y a eu au recensement aucune question sur la première langue officielle parlée : cette variable a été dérivée des questions sur la connaissance des langues officielles, la langue maternelle et la langue parlée le plus souvent à la maison (question 15[a]).

La question du recensement sur la langue parlée à la maison (question 15) comportait deux parties. La partie A se lisait comme suit : « Quelle langue cette personne parle‑t‑elle le plus souvent à la maison? », et la partie B, comme suit : « Cette personne parle‑t‑elle régulièrement d'autres langues à la maison? ». La question sur la langue au travail a été posée de la même façon, A) : « Dans cet emploi, quelle langue cette personne utilisait-elle le plus souvent? » et B) « Cette personne utilisait-elle régulièrement une autre langue dans cet emploi? »

Dans la version anglaise des formulaires du recensement, les cercles à remplir pour l'anglais figurent en premier, tandis que dans la version française de tous les formulaires du recensement, les cercles à remplir pour le français figurent en premier.

Classification

Les données obtenues des questions sur la langue au recensement servent à dériver des variables récapitulatives et détaillées qui présentent un portrait linguistique des habitants du Canada. Des données sont présentées sur les collectivités de langue française et anglaise ainsi que pour d'autres groupes linguistiques, notamment ceux qui parlent des langues autochtones.

Veuillez vous reporter aux tableaux accessibles à la section « Données » du présent document pour consulter les classifications linguistiques créées pour les produits de données normalisés et spécialisés pour le Recensement de 2006. Des renseignements sur la classification des langues recueillis en 2006 sont disponibles dans le document Liste des figures du Dictionnaire du Recensement de 2006, 9, 9A à 9F. On peut aussi consulter dans le document Liste des annexes du Dictionnaire du Recensement de 2006 une comparaison des langues pour lesquelles des données ont été recueillies aux recensements de 1996, 2001 et 2006. L'annexe G présente la classification en fonction de la langue maternelle, de la langue parlée à la maison et de la langue parlée au travail, tandis que l'annexe F présente celle qui a trait à la connaissance des langues non officielles.

Données

Recensement de 2006

Tendances du recensement, Recensement de 2006

Recensement de 2001

Recensement de 1996

Qualité des données

L'information du recensement fait l'objet d'une vérification afin que les données publiées soient de la plus haute qualité possible.

La qualité générale des données du Recensement de 2006 qui portent sur les langues est considérée comme bonne. Cette évaluation est fondée sur un examen des taux de réponse, des taux d'imputation, de la comparaison entre les chiffres de 2006 et ceux obtenus lors des recensements antérieurs et de la comparaison entre les résultats et les données tirées de la base de données Système de données sur les immigrants ayant obtenu le droit d'établissement au Canada (SDIODE) de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC).

Pour 2006, les taux de non-réponse variaient d'un sommet de 3,5 % pour la question concernant la connaissance des langues non officielles à un creux de 2,1 % pour la question concernant la langue maternelle (échantillon de 20 %). Les réponses obtenues par Internet présentaient des taux de non-réponse plus faibles pour les questions concernant les langues. Les taux d'imputation allaient d'un sommet de 1,9 % pour la question concernant la connaissance des langues non officielles à un creux de 0,9 % pour la question concernant la langue parlée à la maison.

Les chiffres du Recensement de 2006 qui se rapportent aux différentes langues incluses dans chacune des variables linguistiques sont en général aux niveaux attendus, en fonction des résultats du Recensement de 2001 et des renseignements sur les tendances en matière d'immigration et l'obtention de la citoyenneté issus de la base de données de CIC. Cependant, les utilisateurs de données devraient tenir compte des questions suivantes :

  • Selon des études sur la certification des données, les statistiques du Recensement de 2006 concernant la connaissance des langues officielles pourraient sous-estimer la catégorie « Français et anglais » et surestimer la catégorie « Français seulement », surtout pour la population francophone et, par conséquent, pour l'ensemble de la population. La proportion de francophones qui ont déclaré être bilingues était légèrement plus faible en 2006 qu'en 2001 dans toutes les provinces sauf Terre-Neuve, l'Île du-Prince-Édouard et la Colombie-Britannique ainsi que dans les territoires. Il est difficile d'expliquer le renversement de la tendance en ce qui a trait au niveau de bilinguisme chez les francophones, surtout à l'extérieur du Québec, dans les provinces où les taux de transfert linguistique sont particulièrement élevés et en croissance 1 . Par exemple, en Ontario, la proportion de francophones qui ont déclaré être bilingues était de 89,4 % en 2001, comparativement à 88,4 % en 1996, mais elle est revenue à 88,4 % en 2006. Un renversement semblable a été observé au Nouveau-Brunswick. Dans cette province, 71,7 % des francophones ont déclaré être bilingues en 2001, comparativement à 69,1 % en 1996. Cependant, en 2006, la proportion est passée à 68,3 %, un niveau inférieur à celui de 1996.
  • Lorsqu'on compare les résultats du Recensement de 2006 à ceux du Recensement de 2001, il semble qu'il y ait une certaine surestimation du nombre de personnes ayant déclaré des langues sioux (dakota/sioux) en Colombie-Britannique et, par conséquent, pour l'ensemble du Canada. Même si cela n'a une incidence que sur une population relativement petite, il est préférable de faire preuve de prudence dans l'analyse des données du recensement pour les langues sioux (dakota/sioux) pour ces emplacements géographiques.

Comparabilité des données avec les données antérieures

Avec le temps, le format et le libellé des questions du recensement sont mis à jour afin de mieux refléter les renseignements concernant la compréhension qu'ont les répondants de ces questions ou de répondre à des exigences liées à la saisie des données. Les utilisateurs de données doivent donc tenir compte de ces différences lorsqu'ils comparent des données dans le temps.

Il n'y a eu aucun changement au libellé, aux directives ou aux catégories de réponse pour les questions concernant la langue dans le questionnaire 2B du recensement entre 2001 et 2006. Le seul changement pour 2006 concernait la case pour réponse écrite « Autre – précisez » pour la question concernant la connaissance des langues non officielles (question 14), la question concernant la langue parlée à la maison (question 15), la question concernant la langue maternelle (question 16) et la question concernant la langue au travail (question 48) dans le formulaire papier, qui était structurée de façon à ce qu'elle soit formée de 11 cases segmentées plutôt que d'une seule case non segmentée, et qu'elle permette jusqu'à 80 caractères dans la base de données pour chacune des réponses écrites. Bien qu'il soit prévu que les nouvelles limites pour les réponses écrites encourageront les répondants à donner des réponses plus courtes, plus abrégées en 2006 ou, pour la question concernant la connaissance des langues non officielles (question 14), à utiliser davantage de lignes pour indiquer des réponses multiples comparativement à 2001, il est peu probable que la comparabilité des données ait été affectée de façon importante par le changement de format entre 2001 et 2006.

En plus de l'utilisation de cases segmentées en 2006, le nombre de cases pour réponse écrite pour la question concernant la connaissance des langues non officielles (question 14) est passé à deux en 2006 comparativement à trois en 2001. Les données du Recensement de 2006 montrent que le changement de conception du questionnaire pour la question 14 a eu un impact sur les tendances des réponses multiples. Comparativement à 2001, il y a eu une diminution du nombre et du pourcentage de répondants qui ont déclaré connaître trois langues non officielles ou plus (de 0,6 % en 2001 à 0,1 % en 2006), tandis qu'il y a eu une augmentation pour la connaissance de deux langues non officielles en 2006 (de 2,5 % en 2001 à 3,2 % en 2006). Le pourcentage combiné de ces deux catégories est demeuré assez stable entre les recensements de 2006 et 2001. La répartition des répondants qui connaissaient deux langues non officielles ou plus était de 3,3 % en 2006 et de 3,0 % en 2001.

En 2006, certaines nouvelles catégories de langue ont été diffusées de façon séparée. Afin de comparer les données entre les catégories des recensements de 2006 et de 2001, les utilisateurs de données devraient consulter les renseignements supplémentaires suivants pour faire la comparaison des catégories concernant les langues pour 2006 et 2001.

  • La catégorie de 2001 pour le serbo-croate est équivalente à la somme des catégories de 2006 pour le serbo-croate et le bosniaque.
  • La catégorie de 2001 pour les langues turques, n.i.a., est équivalente à la somme des catégories de 2006 pour les langues turques, n.i.a., et l'azerbaïdjanais.
  • La catégorie de 2001 des langues sémitiques, n.i.a., est équivalente à la somme des catégories de 2006 des langues sémitiques, n.i.a., des langues berbères (kabyle), de l'oromo et des langues afro-asiatiques, n.i.a.
  • La catégorie des langues sino-tibétaines, n.i.a., pour 2001 est équivalente à la somme des catégories de 2006 pour les langues sino-tibétaines, n.i.a., et les langues tibétaines.
  • En 2006, les langues austro-asiatiques, n.i.a., et les langues asiatiques, n.i.a., sont regroupées dans la catégorie résiduelle – Autres langues.
  • La catégorie de 2001 pour les langues malayo-polynésiennes, n.i.a., est équivalente à la somme des catégories de 2006 pour les langues malayo-polynésiennes, n.i.a., les langues bisayennes, l'ilocano et le pampangan.
  • La catégorie de 2001 des langues bantoues, n.i.a., est équivalente à la somme des catégories de 2006 pour les langues bantoues, n.i.a., le lingala, le rundi (kiroundi), le rwanda (kinyarwanda) et le shona.
  • La catégorie de 2001 pour les langues nigéro-congolaises, n.i.a., est équivalente à la somme des catégories de 2006 pour les langues nigéro-congolaises, n.i.a., edo, igbo, wolof.

Pour obtenir des renseignements supplémentaires quant à la comparabilité des données sur les langues dans le temps, veuillez vous reporter aux entrées du Dictionnaire du Recensement de 2006 pour les variables linguistiques données dans la section « Définitions et explications des concepts des variables » de ce document.


Note :

  1. Le transfert linguistique se rapporte à l'utilisation d'une langue le plus souvent à la maison qui est une langue autre que la langue maternelle.