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Recensement de 2006 : Portrait de famille : continuité et changement dans les familles et les ménages du Canada en 2006 : Changements infraprovinciaux

Dans la RMR de Toronto, près de six jeunes adultes sur dix vivent chez leurs parents

En 2006, Toronto se classait au premier rang des RMR quant à la proportion de jeunes adultes demeurant chez leurs parents. Près de six jeunes adultes âgés de 20 à 29 ans sur dix (57,9 %) demeuraient chez leurs parents ou y étaient retournés, une proportion nettement supérieure à la moyenne nationale de 43,5 %. Toronto présentait également la plus forte proportion de l'ensemble des RMR à ce chapitre en 2001 (54,0 %).

Il importe de souligner que les RMR qui enregistraient les pourcentages les plus élevés de jeunes adultes vivant au foyer parental étaient aussi celles qui comptaient les plus fortes proportions d'immigrants au sein de leur population en 2001 : Toronto, Vancouver, Hamilton et Windsor. Le coût élevé de la vie, notamment à Toronto et à Vancouver, peut également expliquer pourquoi de nombreux jeunes adultes habitent toujours chez leurs parents dans ces RMR.

Tableau 16 Proportion des jeunes adultes âgés de 20 à 29 ans vivant au domicile parental, régions métropolitaines de recensement, 2001 et 2006

À l'opposé, toutes les RMR du Québec présentaient des proportions de jeunes adultes demeurant encore au foyer parental inférieures à la moyenne nationale : Saguenay (40,2 %), Montréal (39,8 %), Trois-Rivières (33,5 %), Québec (33,3 %) et Sherbrooke (25,3 %). Ces RMR étaient également celles qui avaient les plus fortes proportions de familles de recensement formées de couples en union libre. Des résultats de l'Enquête sociale générale de 2001 ont montré que les jeunes adultes qui grandissent au Québec ont tendance à être plus âgés que ceux des autres provinces quand ils quittent le domicile parental, mais moins sujets à y retourner une fois qu'ils ont acquis leur autonomie1.

Les conditions économiques des régions métropolitaines de recensement peuvent aussi avoir un impact sur la propension qu'ont les jeunes adultes à habiter chez leurs parents. Dans certaines RMR qui présentaient de faibles proportions de jeunes adultes vivant chez leurs parents, l'économie est en plein essor ce qui peut se traduire par une plus grande facilité des jeunes adultes dans la vingtaine à voler de leurs propres ailes. Cela pourrait être le cas des RMR d'Edmonton (34,5 %) et de Calgary (34,0 %), par exemple, qui se retrouvaient sous la moyenne nationale.

Les faibles proportions de jeunes adultes âgés de 20 à 29 ans qui habitaient au foyer parental dans les RMR de Saskatoon (28,4 %) et de Regina (32,9 %), par exemple, s'expliquent vraisemblablement par la migration des adultes de ces régions métropolitaines de recensement. Les mouvements migratoires de la Saskatchewan vers l'Alberta ont été importants au cours de la période allant de 2001 à 2006.

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