Statistique Canada
www.statcan.gc.ca
Liens de la barre de menu commune
Accueil >
Recensement >
Série « Analyses » du Recensement de 2006 >
Résultats >
Contenu de la page ci-après
Consulter la version la plus récente.
Contenu archivé
L'information indiquée comme étant archivée est fournie aux fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n'est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n'a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
L'utilisation des langues en milieu de travail au Canada, Recensement de 2006 : Faits saillants
- Au Canada – Plus d'une langue de travail
En 2006, près de 2,8 millions de Canadiens ont déclaré utiliser plus d'une langue
au travail, soit 15,0 % de la population âgée de 15 ans ou plus ayant occupé
un emploi entre le 1er janvier 2005 et le
16 mai 2006. Il s'agit d'une légère hausse, comparativement
à 2001 (14,6 % ou 2,5 millions d'individus), premier recensement au cours duquel des
statistiques sur la langue de travail étaient recueillies.
- Travailleurs francophones de l'extérieur du Québec
À l'extérieur du Québec, 69 % des 577 000 travailleurs francophones
ont déclaré utiliser le français en milieu de travail. Le français y était
utilisé le plus souvent par 40 % d'entre eux, tant en 2006 qu'en 2001, alors que 29 % en
faisaient une utilisation régulière, en hausse par rapport à 2001 (27 %). Il y
a donc eu, au total, une légère augmentation comparativement à 2001 (67 %).
- Au Québec – Travailleurs immigrants
En 2006, l'utilisation du français est à la hausse chez les travailleurs
immigrants du Québec. Ainsi, parmi les 507 000 travailleurs nés à
l'extérieur du pays, 65 % ont déclaré utiliser le plus souvent le
français (seul ou avec une autre langue) au travail. Il s'agissait d'une hausse
comparativement à la proportion observée en 2001 (63 %).
- Travailleurs immigrants allophones
Le français était également en hausse chez les travailleurs immigrants
allophones du Québec comparativement à la proportion observée en 2001. Les
allophones, qui représentent environ 70 % de l'ensemble des travailleurs immigrants du
Québec, ont en effet déclaré utiliser le plus souvent au travail le
français seul, ou avec une autre langue, dans une proportion de 63 % en 2006. En
2001, cette proportion se situait plutôt à 60 %.
- Travailleurs anglophones
En 2006, les anglophones du Québec faisaient une plus grande utilisation du
français au travail qu'en 2001. Ainsi, 68 % d'entre eux déclaraient faire
une utilisation du français au travail en 2006 (32 % le plus souvent, seul ou
avec une autre langue, et 36 % régulièrement), comparativement à
65 % cinq ans auparavant.
- Travailleurs de l'Île de Montréal
Dans la division de recensement de Montréal (ou Île de Montréal),
l'utilisation du français au travail chez les anglophones atteignait 65 %
en 2006 (24 % le plus souvent et 41 % régulièrement), comparativement
à 64 % en 2001.
Alors que l'usage du français le plus souvent à la maison sur le territoire de
l'Île de Montréal a diminué depuis 2001, son utilisation au travail est
demeurée stable. Ainsi, en 2006, 58 % des travailleurs qui résident sur le
territoire de l'Île de Montréal utilisaient le français le plus souvent au
foyer, comparativement à 60 % cinq ans plus tôt. Pour ceux-ci, l'utilisation
du français le plus souvent au travail est quant à elle demeurée
inchangée à 69 % entre les deux recensements.
- Dans l'ensemble du pays – Travailleurs allophones
L'utilisation des langues non officielles en milieu de travail connaît une
légère baisse chez les Canadiens qui n'ont ni le français ni
l'anglais comme langue maternelle dans toutes les provinces et territoires à
l'exception de la Colombie-Britannique. Alors qu'en 2001, 23 % des allophones utilisaient
une langue autre que le français ou l'anglais au travail (11 % le plus souvent,
12 % régulièrement), cette proportion se situait à 22 % en 2006.
La croissance importante de l'immigration allophone au cours des cinq dernières
années ne s'est pas traduite par une hausse de l'utilisation des langues non officielles
en milieu de travail par l'ensemble des immigrants allophones.
Page précédente | Table des matières | Page suivante 