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La croissance du nombre de travailleurs qui n'ont pas de d'adresse de travail fixe constitue un défi pour les planificateurs en transport urbain, les urbanistes et les experts en sécurité publique. Entre autres, il est difficile d'estimer combien de personnes utiliseront les différentes routes ou les services de transport en commun lorsque la destination de plusieurs travailleurs varie au jour le jour.
En 2006, 1 644 400 personnes, ou 10,3 % de tous les travailleurs, ont déclaré ne pas avoir d'adresse de travail fixe, soit une hausse par rapport à 2001 (alors que 1 273 400 personnes, ou 8,7 % de l'ensemble des travailleurs, n'avaient pas d'adresse de travail fixe). Ces travailleurs sont plus susceptibles que les autres de se rendre au travail en conduisant leur automobile1.
C'est en Alberta que l'on a dénombré la plus forte proportion de travailleurs sans adresse de travail fixe (13,7 %). À l'inverse, cette proportion était la plus faible au Québec (8,0 %) et au Nunavut (7,4 %).
Les travailleurs de certaines industries sont beaucoup plus susceptibles de ne pas avoir d'adresse de travail fixe : la construction (50,5 %), le transport et l'entreposage (24,0 %) et l'extraction minière, de pétrole et de gaz (22,4 %).
La proportion de l'ensemble des travailleurs oeuvrant dans ces industries variant d'une province à l'autre, il en va de même des proportions de travailleurs sans adresse de travail fixe.