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Comme nous l'avons vu à la section « Questions du Recensement de 2006 », le questionnaire complet du Recensement de 2006 renfermait 61 questions. Pourtant, le Dictionnaire du Recensement de 2006 contient plus de 200 variables. La raison de cet écart est que certaines questions se traduisent par plusieurs variables, alors que certaines variables sont établies à partir des réponses à plusieurs questions.
Une variable peut être vue comme un sujet sur lequel de l'information peut être extraite de la base de données du recensement. Il y a des variables directes, des variables dérivées et des variables codées. Par exemple, la question sur le sexe des répondants comporte deux catégories de réponses : masculin et féminin. Ces catégories correspondent exactement à l'information stockée dans la base de données. C'est pourquoi le sexe est considéré comme une variable directe. En revanche, à la question 3, on demande aux répondants d'indiquer la date de naissance de tous les membres du ménage. Les réponses à cette question servent à calculer l'âge des répondants le jour du recensement, et c'est cette information qui est stockée dans la base de données. L'âge est considéré comme une variable dérivée parce que l'information se trouvant dans la base de données ne correspond pas à la réponse fournie à la question posée. Les variables codées sont des réponses écrites qui ont été classées selon un système de classification déterminé au préalable.
La présente section donne un aperçu des variables du recensement et de leurs utilisations possibles. Les définitions détaillées des variables sont incluses dans le Dictionnaire du Recensement de 2006, lequel renferme aussi de l'information sur la comparabilité historique des données du recensement et sur les difficultés que peut comporter l'utilisation de ces données.
Les variables du recensement sont regroupées dans les catégories suivantes :
Lorsque vient le temps de créer de nouvelles variables, les possibilités sont quasi illimitées. Les variables décrites dans la présente section ne sont que les plus courantes. À partir des questions du recensement et de leurs catégories de réponses, et connaissant le fonctionnement des variables du recensement, les utilisateurs peuvent calculer ou dériver des variables répondant à leurs besoins.
Le recensement se compose de quatre univers (ensembles) :
Un ménage peut être formé d'une personne ou de plusieurs personnes apparentées ou non qui occupent un même logement, alors qu'une famille est un groupe de personnes au sein d'un ménage. Il existe deux types de familles : les familles de recensement et les familles économiques. Un ménage peut compter plus d'une famille, mais une famille de recensement ne peut être formée que de personnes apparentées occupant le même logement.
Un ménage comprend toutes les personnes qui habitent dans un même logement. Par conséquent, il y a autant de ménages privés qu'il y a de logements privés occupés. Les ménages et les logements appartiennent à deux univers distincts : l'univers des ménages est associé aux personnes, alors que l'univers des logements se rapporte aux structures dans lesquelles elles vivent.
Le recensement dénombre les personnes et les logements selon des régions géographiques. Les chiffres de population et des logements constituent la toute première diffusion des données du recensement, environ 10 mois après le jour du recensement. Les chiffres de population servent à redéfinir les limites des circonscriptions électorales fédérales après chaque recensement décennal, ainsi qu'à déterminer les montants des transferts de revenu en vertu de la Loi sur les
arrangements fiscaux entre le gouvernement fédéral et les provinces.
L'objectif du Recensement de 2006 était de dénombrer :
Les personnes des deuxième et troisième catégories peuvent également avoir un lieu de résidence au Canada, mais ne doivent pas nécessairement être associées à un logement pour être dénombrées. L'objectif du recensement est de dénombrer les personnes à leur lieu habituel de résidence; pour la plupart des Canadiens, cet objectif ne pose pas de problème. Toutefois, les cas d'une personne qui ne peut être associée à un logement selon le concept du « lieu habituel de résidence », ou d'une personne qui est associée à plus d'un logement au Canada, peuvent poser problème. Dans le premier cas, la personne est dénombrée à l'endroit où elle a demeuré le soir précédant le jour du recensement : il peut s'agir d'un hôtel, d'un établissement institutionnel, de la maison d'amis, etc. Le deuxième cas peut être celui des familles qui possèdent deux résidences ou des étudiants qui ne vivent pas dans la maison de leurs parents. L'étape B du questionnaire du recensement précisait aux répondants qui ils devaient s'assurer d'inscrire dans leur questionnaire.
En résumé, les chiffres de population d'une collectivité indiquent le nombre de citoyens canadiens, d'immigrants reçus et de résidents non permanents ayant leur lieu habituel de résidence dans cette collectivité, quel qu'ait été l'endroit où ils se trouvaient le jour du recensement. De plus, tous les citoyens canadiens, immigrants reçus et résidents non permanents vivant dans la collectivité et n'ayant pas de lieu habituel de résidence ailleurs au Canada sont également inclus.
Le fait de relier les personnes à un lieu habituel de résidence constitue un élément dont les utilisateurs de données doivent tenir compte. Par exemple, dans certains secteurs comme les lieux de villégiature ou les grands camps de chantier, la demande en services essentiels par personne (c'est-à-dire les résidents habituels définis par le recensement) est élevée, car on y dessert une population majoritairement temporaire.
Dans le cadre du Recensement de 2006, on définit les résidents non permanents comme des personnes d'un autre pays qui, au moment du recensement, étaient titulaires d'un permis de travail ou d'un permis d'études, ou qui revendiquaient le statut de réfugié, ainsi que les membres de leur famille vivant avec elles au Canada. Aux recensements de 1991, 1996 et 2001, les résidents non permanents incluaient également les titulaires d'un permis ministériel; ce permis a été supprimé par Citoyenneté et Immigration Canada avant le Recensement de 2006.
Depuis 1991, lors du Recensement de la population, on dénombre tant les résidents permanents que les résidents non permanents du Canada. Avant 1991, seuls les résidents permanents du Canada étaient visés par le recensement (le Recensement de 1941 faisant exception à cet égard). Les résidents non permanents étaient considérés comme des résidents étrangers et n'étaient pas dénombrés.
Cette modification de l'univers du recensement a une incidence sur les chiffres totaux de population et les chiffres pour toutes les variables. Les utilisateurs doivent faire preuve de prudence, notamment lorsqu'ils comparent des données recueillies en 1991, 1996, 2001 et 2006 aux données des recensements antérieurs dans les régions géographiques où la concentration de résidents non permanents est importante.
Aujourd'hui, les résidents non permanents représentent un segment appréciable de la population canadienne, particulièrement dans plusieurs régions métropolitaines de recensement. Leur présence peut avoir une incidence sur la demande de services gouvernementaux tels que les soins de santé, l'éducation, les programmes d'emploi et la formation linguistique. Le recensement des résidents non permanents facilite l'établissement de comparaisons avec les statistiques provinciales et territoriales (mariages, divorces, naissances et décès), qui incluent ce groupe. En outre, en incluant les résidents non permanents, le Canada s'aligne davantage sur la recommandation des Nations Unies selon laquelle les résidents à long terme (personnes qui vivent dans un pays pendant un an ou plus) devraient être dénombrés.
Bien qu'aucun effort n'ait été épargné pour dénombrer les résidents non permanents, divers facteurs tels que la barrière des langues, la réticence à remplir un questionnaire du gouvernement ou la difficulté à comprendre les raisons pour lesquelles il faut participer au recensement peuvent avoir des conséquences sur le dénombrement de cette population.
Pour plus de renseignements, veuillez consulter le Dictionnaire du Recensement de 2006, numéro 92-566-XWF au catalogue.
Pour les chiffres de la population des résidents non permanents en 1991, 2001 et 2006, veuillez consulter le tableau 97-557-XCB2006006 du Recensement de 2006.
Les données portant sur la structure par âge et sexe de la population canadienne sont nécessaires à plusieurs points de vue. Elles sont utiles pour planifier l'allocation des ressources en matière d'éducation, de garderies, de soins de santé et de régimes de pensions, ainsi qu'à plusieurs autres services sociaux et programmes gouvernementaux. Ces données se révèlent également essentielles à la précision des estimations de population et au calcul de la pondération des données-échantillon (20 %) du recensement.
Par ailleurs, les données selon l'âge et le sexe sont fondamentales dans toute analyse de population. Elles permettent d'étudier le vieillissement et de différencier des sous-groupes en fonction des grandes étapes du cycle de vie, comme les étudiants, les gens sur le marché du travail et les personnes âgées. Les données de la variable « sexe » servent en outre à développer et à évaluer les programmes d'action positive et les programmes visant à accroître la proportion des femmes dans les professions non traditionnelles.
Le Recensement de 2006 est le premier recensement canadien dans lequel les couples mariés formés de personnes de même sexe peuvent indiquer leur lien. Comme lors du Recensement de 2001, la question de 2006 sur les liens au sein du ménage comprend une catégorie de réponse pour l'identification des partenaires de même sexe vivant en union libre. Les couples mariés formés de personnes de même sexe peuvent déclarer ce lien en inscrivant « conjoint marié de même sexe » ou « conjointe mariée de même sexe » dans l'espace prévu.
L'état matrimonial et l'union libre sont deux indicateurs permettant de mesurer la formation de couples et leur dissolution. La vie en couple et la structure familiale canadienne sont en constante évolution. Les résultats des derniers recensements indiquent que l'union libre est un phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur parmi tous les grands groupes d'âge. Cette union, souvent considérée par le passé comme un prélude au mariage, est devenue une option de rechange significative. Un grand nombre d'enfants font d'ailleurs maintenant partie de ces unions. Or, on sait que les unions libres sont de nature plus fragile que les unions issues des mariages traditionnels et que, par conséquent, les chances pour un enfant de vivre un épisode de monoparentalité sont nettement accrues. Ainsi, il importe de recueillir de l'information à ce sujet, afin que les institutions puissent suivre ces nouvelles conditions de vie familiale et adapter rapidement leurs programmes sociaux.
Les données portant sur l'état matrimonial, jumelées à celles sur l'union libre, permettent de mieux comprendre l'histoire conjugale des individus. Par exemple, le divorce demeure un phénomène important dans notre société, mais un grand nombre de personnes divorcées forment de nouvelles unions avec ou sans enfants.
Des données portant sur la mobilité sont recueillies à tous les recensements du Canada depuis 1961 (sauf en 1966). Cette variable fournit de l'information sur l'origine et la destination des Canadiens qui déménagent, ainsi que des données sur l'âge, le sexe, la scolarité, la profession, la langue maternelle et d'autres caractéristiques des personnes ayant déménagé et de celles n'ayant pas déménagé. Les entreprises et les divers échelons de gouvernement utilisent ces données afin de prévoir les besoins futurs en matière de logement, d'éducation et de services sociaux ainsi que d'évaluer les marchés. Les données portant sur la mobilité servent également à produire des estimations et des projections démographiques pour les provinces et territoires, les divisions de recensement et les régions métropolitaines de recensement.
Au Recensement de 2006, il existe deux types de données sur la mobilité, soit celles sur le lieu de résidence 5 ans auparavant et celles sur le lieu de résidence 1 an auparavant. Pour chaque type de données, la population est répartie dans deux groupes : les personnes n'ayant pas déménagé et les personnes ayant déménagé (celles qui ont changé de logement au cours de la période visée, soit 5 ans ou 1 an). Parmi les personnes ayant déménagé, on distingue en outre les non-migrants (personnes qui sont restées dans la même subdivision de recensement lors du déménagement) et les migrants (personnes qui ont déménagé dans une autre subdivision de recensement). Les migrants sont soit des migrants internes ou des migrants externes, selon qu'ils résidaient à l'intérieur ou à l'extérieur du Canada au cours de la période visée (5 ans ou 1 an). Il convient de souligner que les données portant sur la mobilité fondées sur le lieu de résidence 1 an auparavant sont recueillies depuis 1991.
Il est possible d'obtenir les données sur les migrants selon l'origine ou la destination et, dans le cas de la migration internationale, selon le pays d'origine. L'immigration interne, l'émigration interne et la migration nette peuvent être calculées pour une région donnée par croisement avec d'autres variables démographiques, linguistiques et socioéconomiques.
On recueille, dans le cadre du recensement, des données portant sur l'origine ethnique de la population canadienne depuis plus de 100 ans, ce qui témoigne d'une demande de longue date, continue et importante de renseignements sur la diversité ethnique de la population. Depuis 1970, la demande de données statistiques sur la diversité s'est accrue en raison de la nouvelle politique fédérale relative au multiculturalisme. Aujourd'hui, les administrations publiques, les associations ethnoculturelles, les chercheurs et les gens d'affaires se servent largement des données portant sur l'origine ethnique pour un large éventail d'activités, notamment la promotion de la santé, la planification des services sociaux, les communications et la commercialisation.
Avec le temps, des modifications ont été apportées au libellé et à la présentation de la question du recensement sur l'origine ethnique ainsi qu'aux instructions et exemples fournis. Ces facteurs, de même que les changements apportés au traitement des données et le contexte social au moment de la tenue du recensement, ont eu une incidence sur la comparabilité des données sur l'origine ethnique avec les données des recensements antérieurs.
En 2006, la question suivante sur l'origine ethnique a été posée : « Quelles étaient les origines ethniques ou culturelles des ancêtres de cette personne? ». Les répondants devaient préciser toutes les origines qui s'appliquent. Quatre lignes étaient fournies pour une réponse écrite et jusqu'à six origines ethniques ont été retenues.
La présentation de la question du Recensement de 2006 portant sur l'origine ethnique est identique à celle des recensements de 2001 et de 1996. Cependant, le libellé a été légèrement modifié. À la lumière des résultats de l'Enquête sur la diversité ethnique, tenue en 2002, la question « À quel(s) groupe(s) ethnique(s) ou culturel(s) les ancêtres de cette personne appartenaient-ils? » a été remplacée par « Quelles étaient les origines ethniques ou culturelles des ancêtres de cette personne? ». En outre, la note préliminaire a été légèrement modifiée en 2006, et une définition du terme « ancêtre » figurait directement sur le questionnaire. L'ordre des exemples a également été mis à jour.
En 2006, la question sur l'origine ethnique donne en exemple 26 origines ethniques et culturelles. Il n'est pas possible d'énumérer dans le questionnaire du recensement les quelque 200 groupes ethniques ou culturels du Canada. Les exemples sont fournis à titre indicatif seulement, afin de guider le répondant sur la façon de répondre à la question. La liste d'exemples utilisée pour chaque recensement est fondée sur une méthodologie employée depuis longtemps par Statistique Canada. Pour l'essentiel, les 26 groupes cités en exemple en 2006 représentent les origines ethniques uniques les plus souvent déclarées en 2001 et sont classés par ordre décroissant d'importance, d'après les réponses obtenues lors du Recensement de 2001.
En raison de l'évolution des tendances de l'immigration et de l'accroissement de la diversité au Canada, des modifications sont apportées aux groupes et catégories ethniques spécifiques pour lesquels des données sont diffusées à chaque recensement. Règle générale, la liste de diffusion utilisée pour les origines ethniques et culturelles s'accroît légèrement chaque année. Pour la classification des origines ethniques du Recensement de 2006 et pour une comparaison entre les groupes ethniques de 2006, 2001 et 1996, veuillez vous reporter au Dictionnaire du Recensement de 2006.
Il convient de signaler que la transformation du contexte social dans lequel les questions sont posées ainsi que l'évolution de la conception qu'ont les répondants de l'origine ethnique ou de leurs opinions à cet égard ont une incidence sur le dénombrement des groupes ethniques. La connaissance des antécédents familiaux ou la période écoulée depuis l'immigration peuvent influer sur les réponses données à la question sur l'origine ethnique. Certains répondants peuvent confondre ou combiner le concept d'origine ethnique avec d'autres concepts tels que la citoyenneté, la nationalité, la langue ou l'identité culturelle.
Pour plus de renseignements sur les questions relatives à la qualité des données et à la comparabilité historique pour l'origine ethnique, veuillez consulter le Guide de référence pour l'origine ethnique, Recensement de 2006, no 97-562-GWF2006025 au catalogue.
La question du recensement sur le groupe de population sert à établir des chiffres pour les minorités visibles au Canada, telles qu'elles sont définies dans la Loi sur l'équité en matière d'emploi (1986). Selon cette loi, « font partie des minorités visibles les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n'ont pas la peau blanche ».
C'est au Recensement de 1996 qu'on a posé pour la première fois une question sur le groupe de population. En 1986 et 1991, les données sur les minorités visibles étaient tirées des réponses à la question sur l'origine ethnique, jumelées à d'autres renseignements ethniques et culturels tels que la langue, le lieu de naissance et la religion. Il convient de faire preuve de prudence lorsqu'on compare des données sur les minorités visibles tirées de recensements dans lesquels on a employé des méthodes de collecte différentes.
Dans le questionnaire de 2006, les catégories de réponses à la question sur le groupe de population comprenaient 11 cercles à cocher et une case pour réponse écrite. Les répondants devaient cocher ou préciser une catégorie ou plus parmi les suivantes : Blanc, Chinois, Sud-Asiatique (p. ex., Indien de l'Inde, Pakistanais, Sri-Lankais, etc.), Noir, Philippin, Latino-Américain, Asiatique du Sud-Est (p. ex., Vietnamien, Cambodgien, Malaysien, Laotien, etc.), Arabe, Asiatique occidental (p. ex., Iranien, Afghan, etc.), Coréen, Japonais, Autre – Précisez.
Les catégories de réponses à cocher, à l'exception de la catégorie « Blanc », correspondent aux groupes de minorités visibles reconnus dans les Documents techniques de référence sur l'équité en matière d'emploi, publiés par Emploi et Immigration Canada en 1987, et utilisés aux fins des programmes fédéraux d'équité en matière d'emploi. Les groupes de minorités visibles identifiés dans ces documents sont les suivants : Chinois, Sud-Asiatique, Noir, Philippin, Latino-Américain, Asiatique du Sud-Est, Arabe, Asiatique occidental, Coréen, Japonais et d'autres groupes de minorités visibles tels que les ressortissants des îles du Pacifique. Les données sur les autres groupes de minorités visibles, y compris les ressortissants des îles du Pacifique, sont tirées des réponses inscrites dans la case « Autre – Précisez » de la question du recensement sur le groupe de population et sont diffusées dans la catégorie « Minorités visibles, n.i.a. » (non incluses ailleurs). Après la catégorie « Blanc », les groupes de population étaient inscrits par ordre de fréquence (plus grand nombre) d'après les chiffres sur les minorités visibles tirés du Recensement de 2001. En 2006, une note dans le questionnaire du recensement indiquait aux répondants que ces renseignements servaient de fondement à des programmes destinés à donner à chacun une chance égale de participer à la vie sociale, culturelle et économique du Canada.
Dans le recensement, on ne pose pas la question sur le groupe de population aux personnes déclarant une identité autochtone; celles-ci sont cependant incluses dans la catégorie « N'appartient pas à une minorité visible » de la variable « Population des minorités visibles », de même que les personnes ayant indiqué certains autres groupes de population, tels que « Blanc ».
Pour obtenir de plus amples renseignements sur la façon dont la variable « Population des minorités visibles » est dérivée de la question sur le groupe de population, veuillez vous reporter au Guide de référence sur la Population des minorités visibles et Groupe de population, Recensement de 2006, no 97-562-GWF2006003 au catalogue.
Le recensement recueille des données sur la religion depuis 1871. Comme cette question se pose aux recensements décennaux (tenus tous les 10 ans), elle a été posée en 2001 et ne se retrouve donc pas dans le questionnaire du Recensement de 2006.
Les variables du recensement relatives au lieu de naissance, au lieu de naissance du père, au lieu de naissance de la mère, au statut des générations, à la citoyenneté, au statut d'immigrant reçu et à la période d'immigration constituent une source de données unique en son genre sur la diversité de la population canadienne.
La question sur le lieu de naissance permet de déterminer la province ou le territoire du Canada, ou le pays à l'extérieur du Canada, où la personne est née. Cette information nous renseigne sur les mouvements de population à l'intérieur du Canada ainsi qu'entre le Canada et d'autres pays. Cette question permet également d'obtenir des données sur la diversité de la population canadienne.
Les questions sur le lieu de naissance du père et de la mère posées dans le cadre du recensement servent à définir le statut des générations, c'est-à-dire 1re génération, 2e génération ou 3e génération et générations subséquentes. On s'intéresse de plus en plus à la façon dont les enfants des immigrants s'intègrent à la société canadienne, particulièrement depuis qu'un nombre croissant d'immigrants et de Canadiens de deuxième génération appartiennent à des minorités visibles. En décrivant une nouvelle dimension de la diversité de la population canadienne, les données portant sur le statut des générations viennent enrichir les renseignements tirés des autres questions ethnoculturelles.
Les données portant sur la citoyenneté servent à estimer le nombre d'électeurs potentiels, à planifier les cours et programmes en matière de citoyenneté et à fournir de l'information aux fins de l'administration des programmes d'échanges de revenu de retraite entre le Canada et d'autres pays. On recueille des données sur le nombre de Canadiens ayant une double citoyenneté et sur le nombre d'immigrants au Canada ayant la citoyenneté canadienne. Au fil du temps, ces renseignements font état de l'obtention de la citoyenneté canadienne par différents groupes d'immigrants.
Les renseignements recueillis grâce aux questions du recensement portant sur le statut d'immigrant reçu et sur l'année d'établissement sont souvent combinés à d'autres données du recensement pour comparer la situation socioéconomique des immigrants au fil du temps, pour examiner les politiques et les programmes en matière d'emploi et d'immigration et pour planifier des services d'éducation, de soins de santé et autres.
Depuis 1991, on dénombre tant les résidents permanents que les résidents non permanents du Canada. Dans le cadre du Recensement de 2006, on définit les résidents non permanents comme des personnes d'un autre pays qui, au moment du recensement, étaient titulaires d'un permis de travail ou d'un permis d'études, ou qui revendiquaient le statut de réfugié, ainsi que les membres de leur famille vivant avec elles au Canada. Aux recensements de 1991, 1996 et 2001, les résidents non permanents incluaient aussi les titulaires d'un permis ministériel; ce permis a été supprimé par Citoyenneté et Immigration Canada avant le Recensement de 2006. Avant 1991, seuls les résidents permanents du Canada étaient visés par le recensement (le Recensement de 1941 faisant exception à cet égard).
La population des résidents non permanents est établie à partir des réponses aux questions sur la citoyenneté et le statut d'immigrant reçu. Les personnes qui ne sont pas des citoyens canadiens de naissance et qui ont répondu « Non » à la question sur le statut d'immigrant reçu sont considérées comme des résidents non permanents.
Pour plus de renseignements sur cet ensemble de variables, ainsi que pour les notes sur la comparabilité avec les données antérieures, veuillez consulter le Dictionnaire du Recensement de 2006, no 92-566-XWF au catalogue.
Le Canada respecte les recommandations des Nations Unies en ce qui touche les questions sur la langue figurant dans son questionnaire du recensement. Celui‑ci renferme des questions sur la langue maternelle (première langue apprise à la maison et encore comprise), la langue parlée à la maison, la connaissance des langues officielles (le français et l'anglais) et de langues non officielles ainsi que la langue de travail. La question sur la langue maternelle est posée à l'ensemble de la population, alors que les suivantes s'adressent seulement à un ménage sur cinq.
La question sur la langue maternelle existe dans sa forme actuelle depuis le Recensement de 1941. À l'article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés, concernant les droits à l'instruction dans la langue de la minorité, la langue maternelle est définie comme étant la « première langue apprise et encore comprise ». Les données sur la langue maternelle servent, entre autres, à l'étude de la répartition de la population par groupes linguistiques. Le Recensement de 2006 fournit de l'information sur 140 langues et familles de langues.
La question sur la langue parlée à la maison, qui est posée depuis 1971 (sauf au Recensement de 1976), fournit des données pouvant servir à analyser l'usage actuel des langues au Canada. En 2001, on y a ajouté une sous-question sur les autres langues parlées régulièrement à la maison. Jumelée à la question sur la langue maternelle, cette question permet aussi d'évaluer la rétention et le transfert linguistiques. On considère qu'il y a eu transfert linguistique lorsqu'une personne déclare parler à la maison une langue différente de sa langue maternelle.
Deux questions sur la connaissance des langues ont été posées en 2006. La première de ces questions, qui est posée à tous les recensements depuis 1901, porte sur la connaissance des langues officielles, soit le français et l'anglais. Les données tirées de cette question servent surtout à étudier le bilinguisme, mais aussi à suivre l'évolution du nombre de personnes qui ne peuvent soutenir une conversation ni en français ni en anglais. La deuxième question, qui a trait à la connaissance de langues non officielles, a été incluse pour la première fois dans le questionnaire du Recensement de 1991, afin de compléter le profil linguistique de la population canadienne. Le recoupement de cette variable avec les autres variables linguistiques permet de mieux mesurer l'utilisation des différentes langues non officielles au Canada et fournit une indication plus précise de la rétention et du transfert linguistiques pour chacune des variables linguistiques.
La question sur la langue de travail, posée pour la première fois en 2001, s'adressait aux répondants âgés de 15 ans et plus qui avaient travaillé depuis le 1er janvier 2005; ils devaient indiquer la langue qu'ils avaient utilisée le plus souvent au travail au cours de la semaine ayant précédé le recensement. Ils devaient aussi déclarer les autres langues utilisées régulièrement au travail. Les données tirées de cette question servent à évaluer l'utilisation de la langue maternelle au travail par les minorités de langue officielle ainsi que l'intégration linguistique des minorités de langue non officielle dans le marché du travail.
Une autre variable s'ajoute à l'information démolinguistique produite par le recensement : la première langue officielle parlée. Dérivée des réponses aux questions sur la connaissance des langues officielles, la langue maternelle et la langue parlée le plus souvent à la maison, cette variable est utilisée par l'administration fédérale pour établir sa réglementation sur les langues officielles en ce qui touche les communications avec le public et la prestation de services.
Le Recensement de 2006 comportait quatre questions visant à identifier les peuples autochtones : l'origine ethnique/ascendance, l'identité autochtone, l'appartenance à une bande ou à une Première nation et le statut d'Indien des traités ou d'Indien inscrit aux termes de la Loi sur les Indiens du Canada.
Il y a différentes façons de définir la population autochtone au Canada. Le Recensement de 2006 fournit des données sur les personnes ayant déclaré au moins un groupe autochtone à la question sur l'origine ethnique/ascendance ainsi que sur celles qui s'identifient à un groupe autochtone. Selon l'application qui est faite des données, on peut utiliser les données sur l'identité autochtone ou sur l'origine ethnique/ascendance pour définir la population autochtone.
La question sur l'origine ethnique fournit des données sur l'ascendance ethnique ou culturelle de la population canadienne. Elle permet d'identifier les personnes ayant déclaré au moins une ascendance autochtone (c.-à-d. Indien de l'Amérique du Nord, Métis ou Inuit).
Avant le Recensement de 2006, « Ascendance autochtone » était « Origine autochtone ». Toutefois, le contenu de la variable demeure inchangé en 2006 par rapport aux recensements précédents.
La question sur l'identité autochtone a été posée pour la première fois au Recensement de 1996. Chaque répondant devait indiquer s'il était un Autochtone, c.-à-d. un Indien de l'Amérique du Nord, un Métis ou un Inuit. La question sert à établir le nombre de personnes qui s'identifient comme Autochtones. Le concept d'« identité autochtone » a été utilisé pour la première fois lors de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 1991.
Le Recensement de 2006 a repris la question posée pour la première fois au Recensement de 1991, afin d'identifier les personnes qui appartiennent à l'une des quelque 630 bandes indiennes ou Premières nations du Canada. En 1991, elle constituait le deuxième élément d'une question dont le premier segment portait sur le statut d'Indien inscrit en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada. En 1996, le statut d'Indien inscrit faisait l'objet d'une question distincte qui venait après celle sur l'appartenance à une bande. Les répondants devaient d'abord indiquer s'ils appartenaient à une bande indienne ou à une Première nation et, dans l'affirmative, fournir le nom de la bande indienne ou de la Première nation en question.
La question sur le statut d'Indien des traités ou d'Indien inscrit a été posée pour la première fois en 1991 et a été quelque peu modifiée depuis 1996. Elle vise à identifier les Indiens inscrits et les Indiens des traités (qui sont inscrits aux termes de la Loi sur les Indiens du Canada). Aux recensements précédents, on utilisait à cette fin la question sur l'origine ethnique. Par exemple, cette question comportait les catégories de réponses « Indien nord-américain – dans une bande ou non dans une bande » aux recensements de 1961 et de 1971, et « Indien inscrit et Indien non inscrit » au Recensement de 1981. Au Recensement de 1986, on a posé pour la première fois une question sur l'appartenance autochtone afin d'identifier la population des Indiens inscrits, mais l'information obtenue n'a pu être diffusée en raison de problèmes touchant la qualité des données. Pour 1986, les chiffres diffusés sur la population autochtone étaient fondés sur la question portant sur l'origine ethnique et ne faisaient pas de distinction entre les Indiens inscrits et les Indiens non inscrits.
Les premières données du recensement portant sur la scolarité — dénombrement des écoles et des élèves—ont été recueillies lors du Recensement du Bas-Canada de 1827 et du Recensement du Haut-Canada de 1842. On continue de recueillir, dans le cadre du recensement, des renseignements sur la scolarité parce que cette question est étroitement liée à deux dimensions importantes de la société canadienne : tout d'abord, la qualité de vie, notamment dans des secteurs tels que la littératie, la santé, la participation à la vie communautaire, le travail et le revenu, et ensuite, les connaissances et compétences de la main-d'œuvre, qui conditionnent la performance économique du Canada.
Si les questions du recensement relatives à la scolarité ont peu changé au fil des ans, les systèmes d'éducation des provinces et des territoires, en revanche, se sont radicalement transformés. Parallèlement, la révolution technologique a créé de nouveaux domaines d'études, et la dépendance accrue du Canada à l'égard de l'immigration de personnes qualifiées pour assurer la croissance démographique du pays a coloré les enjeux, les politiques et les programmes dans le domaine de l'éducation.
Après de vastes consultations et essais menés partout au pays, on a révisé les questions sur la scolarité en vue du Recensement de 2006 afin d'obtenir des données plus adaptées à la réalité du XXIe siècle. Les sections qui suivent traitent de cette nouvelle information.
Les renseignements sur la fréquentation scolaire sont recueillis lors du recensement (question 32) et servent à mesurer l'accès et la participation aux systèmes d'éducation du Canada. On demande aux répondants d'indiquer s'ils ont fréquenté une école au cours des neuf mois ayant précédé le jour du recensement et, dans l'affirmative, le type d'établissement fréquenté. Le choix des réponses proposées est le suivant : a fréquenté une école primaire ou secondaire; a fréquenté une école de métiers, un collège, un cégep ou un autre établissement non universitaire; a fréquenté une université; ou n'a fréquenté aucun de ces établissements.
Les réponses à cette question fournissent des données sur la proportion de la population qui fréquente les divers types d'établissement selon l'âge et le sexe pour chaque province ou territoire. Elles fournissent également de l'information sur la fréquentation scolaire de certaines populations (p. ex., les personnes handicapées, les immigrants ou les retraités). Les ministères de l'Éducation, les conseils scolaires et les établissements d'enseignement postsecondaire utilisent ces données pour cerner la demande de services d'éducation et l'évolution des tendances de participation au fil des ans.
Cette question permet aussi de déterminer les groupes de la population qui ne fréquentent pas une école et facilite ainsi la réalisation de nouvelles analyses sur l'accès et la participation. Des facteurs comme l'incidence de la localisation géographique sur la fréquentation scolaire (p. ex., taux de participation différents des populations rurale et urbaine au niveau postsecondaire) peuvent être évalués à partir de cette question. À la lumière de ces renseignements, les administrations fédérale, provinciales et territoriales peuvent élaborer des politiques et des programmes adaptés qui permettent de cerner de telles situations.
Comme les répondants doivent cocher toutes les réponses qui s'appliquent, la nouvelle question sur la fréquentation scolaire tient compte des changements survenus dans le système d'éducation à la fin du XXe siècle (p. ex., obtention du diplôme en décembre et inscription en janvier). Enfin, les renseignements recueillis permettent de dégager les parcours en éducation que choisissent les étudiants, à partir de l'examen du type d'établissement fréquenté et du niveau de scolarité atteint. Les établissements d'enseignement et les administrations publiques peuvent se servir de cette information pour comprendre la demande de services d'éducation et la participation à ces programmes aux divers niveaux d'enseignement au Canada.
On demande aux personnes qui remplissent le questionnaire complet du recensement d'indiquer tous les certificats, diplômes et grades qu'elles détiennent en répondant à une série de quatre questions (26, 27, 28 et 29). Ces attestations s'appliquent aux études faites dans les écoles secondaires, les écoles de métiers, les collèges, les cégeps et les autres établissements d'enseignement universitaire et non universitaire. Les répondants peuvent donner plus d'une réponse, de sorte que les renseignements recueillis couvrent tous les certificats, diplômes et grades détenus par chaque répondant.
À partir de cette série de questions, il est possible de déterminer la proportion de la population ayant terminé des études à chacun des niveaux de scolarité définis. Ces renseignements constituent un indicateur du bassin de compétences et de connaissances au sein de la population canadienne âgée de 15 ans et plus. Ils permettent aussi de suivre l'évolution de la demande de programmes d'études de divers niveaux au fil du temps. Les administrations publiques peuvent s'appuyer sur cette information pour élaborer des politiques dans des domaines tels que l'éducation des adultes, les programmes de prêts aux étudiants et la localisation des établissements d'enseignement postsecondaire. Les chercheurs peuvent se servir de ces données pour analyser les facteurs relatifs à l'accès à l'éducation, à la persévérance scolaire et à l'obtention des attestations d'études, de grands enjeux en matière d'éducation.
Le profil du niveau de scolarité de la population canadienne représente un élément important de l'activité sur le marché du travail et de la productivité. Tous les paliers d'administration publique ont souligné la nécessité de disposer d'information sur l'obtention des attestations d'études secondaires et postsecondaires. Ces données leur permettent de comprendre la relation entre la santé et l'éducation; d'examiner la relation entre l'éducation et la participation à la vie communautaire; d'analyser la relation entre l'éducation et l'emploi, la profession et le revenu et de prévoir ainsi les déséquilibres dans les professions; et, enfin, d'orienter les politiques en matière d'immigration. Globalement, ces données aident les administrations publiques tout comme les Canadiens à évaluer l'efficacité des systèmes d'éducation au Canada.
Le profil du niveau de scolarité de la population canadienne produit à partir des données du recensement est également utilisé par le gouvernement du Canada et des organismes internationaux comme l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). À l'échelle internationale, le profil de la scolarité au Canada peut être comparé à celui d'autres pays.
Les renseignements sur le domaine d'études recueillis dans le cadre du recensement (question 30) portent sur le domaine de spécialisation du plus haut certificat, diplôme ou grade obtenu au niveau postsecondaire (p. ex., plomberie dans une école de métiers, technique de laboratoire médical au niveau collégial ou architecture au niveau universitaire). La structure de classification servant à coder le domaines d'études, la Classification des programmes d'enseignement (CPE), a été adoptée pour le Recensement de 2006 et comporte plus de 1 400 catégories. Les renseignements permettent d'établir un portrait détaillé de l'évolution des choix d'études des étudiants au fil des ans selon le niveau de scolarité atteint. Les établissements d'enseignement postsecondaire se servent de ces données pour évaluer la demande de divers domaines d'études dans leurs programmes, pour planifier les cours et pour embaucher le personnel.
Ces données facilitent aussi l'analyse du marché du travail axée sur la comparaison des changements dans les spécialisations au fil des ans, changements qui sont l'expression de l'offre et de la demande de différentes compétences sur le marché du travail et qui influent sur celles-ci. Seule une enquête de l'envergure du recensement peut produire des données suffisamment détaillées sur le domaine d'études et sur le plan géographique pour assurer, à l'échelle nationale et régionale, la recherche et la planification relativement au marché du travail et aux prévisions par profession.
À la question 31, ajoutée lors du Recensement de 2006, les répondants doivent indiquer la province, le territoire ou le pays où ils ont obtenu leur certificat, diplôme ou grade le plus élevé. Ces données font état des divers modes de passage au marché du travail selon le niveau de scolarité, dans une perspective géographique et sous l'angle de la mobilité. Il s'agit là d'une question importante à l'ère de la mondialisation de l'économie et du marché du travail. Par ailleurs, la capacité de comparer la situation des immigrants sur le marché du travail selon le pays où ils ont terminé leurs études permet de mieux comprendre l'intégration de cette population au marché du travail du Canada, un élément fondamental de l'élaboration des politiques sociales relatives aux immigrants, à l'immigration et au marché du travail.
Au Recensement de 2006, les recensés ont eu à répondre à une question en trois parties portant sur les heures consacrées, pendant la semaine ayant précédé le jour du recensement, aux activités suivantes : effectuer des travaux ménagers, sans rémunération, s'occuper des enfants, sans rémunération et offrir des soins ou de l'aide à des personnes âgées, sans rémunération. Cette question a été posée pour la première fois au Recensement de 1996.
Au nombre des heures consacrées aux travaux ménagers, le répondant doit également compter celles passées à exécuter, sans rémunération, des travaux d'entretien du terrain ou de la maison. Font partie de cette catégorie les activités suivantes : préparer les repas, laver l'auto, faire la lessive, tondre le gazon, faire des courses et faire la comptabilité. Parmi les heures consacrées aux soins des enfants, sans rémunération, le répondant doit compter celles passées à s'occuper de ses propres enfants ou des enfants de quelqu'un d'autre. Pour ce qui est des soins ou de l'aide offerts à des personnes âgées sans rémunération, il peut s'agir de leur donner des soins personnels ou encore de les aider à faire leurs emplettes ou leurs opérations bancaires ou à prendre leurs médicaments. Dans le Guide du recensement, la définition de personne âgée englobait toutes les personnes de 65 ans et plus ainsi que certaines personnes âgées de près de 65 ans et ayant des incapacités associées au vieillissement.
Pour l'une ou l'autre des trois parties de cette question, les répondants ne devaient pas compter les heures consacrées au travail bénévole pour un organisme sans but lucratif, un organisme religieux, une œuvre de charité ou un groupe communautaire. En revanche, ils devaient déclarer dans chacune des parties pertinentes de la question les heures consacrées à des activités non rémunérées s'étant déroulées simultanément. Par exemple, un répondant ayant passé une heure à préparer un repas tout en s'occupant de ses enfants devait déclarer une heure consacrée aux travaux ménagers sans rémunération et une heure consacrée aux soins des enfants sans rémunération.
Les données du recensement portant sur les activités sur le marché du travail peuvent être réparties dans trois catégories :
Les données sur l'activité répartissent la population de 15 ans et plus, à l'exclusion des pensionnaires d'un établissement institutionnel, en trois catégories qui s'excluent mutuellement : les personnes occupées, les chômeurs et les inactifs. Ces catégories sont à leur tour divisées en groupes plus détaillés. Par exemple, les personnes occupées forment deux groupes, soit celui des personnes qui ont travaillé au cours de la semaine ayant précédé le jour du recensement et celui des personnes qui, bien qu'ayant un emploi, en étaient absentes au cours de cette semaine. Dans le cas des inactifs, on peut distinguer les personnes qui avaient travaillé depuis le 1er janvier 2005, celles qui avaient travaillé seulement avant cette date et celles qui n'avaient jamais travaillé (voir la figure 8).
Figure 8 Population et composantes de l'activité, Recensement de 2006
Les définitions des concepts « personne occupée », « chômeur » et « inactif » qui sont adoptées aux fins du recensement sont comparables à celles utilisées pour l'Enquête sur la population active (EPA), qui sert à déterminer le taux de chômage mensuel et à recueillir d'autres données sur la population active. L'EPA fournit des données courantes sur le marché du travail, alors que le recensement permet de produire des totalisations croisées détaillées sur le travail, les caractéristiques d'emploi ou d'autres variables non couvertes par l'EPA, et pour de petites régions géographiques.
Il convient de prendre note des points suivants :
La variable « travail » renvoie au nombre de semaines au cours desquelles une personne a travaillé à un emploi salarié ou à son compte en 2005, pour l'ensemble des emplois occupés, et précise si ces semaines étaient travaillées surtout à plein temps (30 heures ou plus) ou surtout à temps partiel (entre 1 et 29 heures). Les données portent sur les personnes âgées de 15 ans et plus, à l'exclusion des pensionnaires d'un établissement institutionnel.
Le terme « personnes ayant travaillé toute l'année à plein temps » désigne les personnes âgées de 15 ans et plus, à l'exclusion des pensionnaires d'un établissement institutionnel, qui ont travaillé en 2005, à un emploi salarié ou à leur compte, de 49 à 52 semaines (surtout à plein temps).
Les données portant sur les caractéristiques d'emploi ont été recueillies pour les personnes ayant travaillé à un moment quelconque au cours de la période du 1er janvier 2005 à la semaine de référence du recensement. Les caractéristiques d'emploi sont l'industrie, la profession et la catégorie de travailleurs.
Aux fins de l'analyse des données portant sur l'industrie et la profession, les utilisateurs peuvent définir la population cible de diverses façons :
Il faut faire preuve de prudence lorsqu'on met en relation les variables « industrie » et « profession » avec des variables telles que le travail en 2005 et le revenu d'emploi en 2005. Ainsi, si une personne a changé d'emploi, l'industrie et la profession qu'elle a déclarées pour la semaine de référence peuvent être différentes de celles auxquelles se rapportent les données sur le travail et le revenu en 2005.
Figure 8 Population et composantes de l'activité, Recensement de 2006
Au Canada, une partie importante de la population active fait la navette entre son lieu de travail et son lieu de résidence. Les données portant sur le lieu de travail sont de plus en plus utilisées pour mieux comprendre le phénomène de navettage et ses conséquences sur la vie urbaine. Les données servent aussi à l'analyse des courants de navettage locaux et régionaux, des besoins au chapitre du transport en commun et de l'utilisation de l'énergie. Elles revêtent une importance particulière dans l'analyse des différences dans les taux de croissance de l'industrialisation à l'intérieur d'une même région et du phénomène de dispersion et de décentralisation de l'industrie qui, dans les grandes régions urbaines, s'effectue au profit des zones périphériques et au détriment des noyaux urbains.
Les planificateurs du développement régional et les entreprises utilisent les données sur le lieu de travail et les courants de navettage pour établir l'étendue des marchés du travail et pour analyser la répartition des industries entre régions. Les données sur le lieu de travail fournissent aussi aux analystes de l'information sur la part des emplois occupés par des résidents ou par des navetteurs.
Les données sur le lieu de travail fournissent une source unique d'information démographique de jour et socioéconomique, utile pour établir des services publics comme les collèges, les bibliothèques, les garderies et les centres récréatifs. Jumelées à d'autres données du recensement, les données sur le lieu de travail permettent aux analystes de cerner des concentrations de travailleurs professionnels, d'employés à temps partiel ou d'autres segments de la population active qui intéressent les gens d'affaires pour choisir un emplacement de vente ou de service, non pas là où la population habite, mais là où elle travaille.
Cette variable se définit comme le lieu de travail des non‑résidents d'établissements institutionnels âgés de 15 ans et plus qui avaient un emploi la semaine précédant le jour du recensement. Cependant, si la personne n'avait pas travaillé au cours de cette semaine, l'information devait porter sur l'emploi qui avait duré le plus longtemps depuis le 1er janvier 2005.
La question sur le « lieu de travail » comportait quatre choix de réponse, soit :
Au Recensement de 2006, les données sur le lieu de travail sont géocodées au niveau inframunicipal (c.‑à‑d., côté d'îlot, îlot de diffusion et points représentatifs des aires de diffusion).
En 2006, pour le troisième recensement consécutif, une question sur le mode de transport a été posée afin de fournir aux planificateurs un meilleur aperçu des habitudes de navettage de la population active occupée. Les analystes peuvent maintenant étudier les mouvements entre le transport en commun et le transport privé, ainsi que les changements observés dans la popularité du cyclisme et de la marche pour aller au travail.
Comme les données montrent les courants de navettage locaux et régionaux, elles permettent aux ingénieurs et aux planificateurs provinciaux, régionaux et municipaux d'analyser la circulation, d'évaluer les besoins en matière de réseaux de transport et de planifier des modifications aux systèmes de transport existants.
Les réponses à la question sur le « mode de transport » ont été codées selon huit catégories de modes de transport habituels pour aller au travail :
Le Dictionnaire du Recensement de 2006 définit de nombreuses variables sur le revenu se rapportant aux particuliers, aux familles et aux ménages. La Figure 6 montre aussi les composantes du revenu total en 2005. La question sur l'impôt payé sur le revenu a été posée pour la première fois au Recensement de 2006. Cette nouvelle variable permet le calcul du revenu après impôt qui, comme le revenu total, est un indicateur de bien-être économique. Il y a plusieurs façons d'analyser les données du recensement sur le revenu :
Les utilisateurs des statistiques du recensement sur le revenu doivent en outre se poser les questions suivantes :
Les données du recensement sur le revenu peuvent être totalisées pour les particuliers, les familles de recensement, les familles économiques et les ménages. Les utilisateurs ont aussi la possibilité de définir leur propre unité d'analyse. Ils ont en outre le choix entre plusieurs concepts de revenu : le revenu total, le revenu après impôt (en 2005 seulement), le revenu total à l'exclusion d'une ou de plusieurs sources, le revenu du marché, les gains, le revenu ou les gains combinés des conjoints, etc.
Après avoir tenu compte des différences au chapitre des concepts et de la couverture, on peut comparer les données sur le revenu provenant de différents recensements en les convertissant en dollars comparables (constants). L'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR), qui fournit des données longitudinales sur le revenu, constitue en outre une source utile d'estimations croisées intercensitaires.
Figure 6 Composantes du revenu en 2005
Les données sur les familles et les ménages sont importantes pour comprendre les caractéristiques socioéconomiques et culturelles d'une population. Au cours des dernières décennies, des changements rapides se sont produits au sein des familles canadiennes. Les données du recensement constituent une base statistique pour l'étude de ces changements.
Les utilisateurs des données sur les familles et les ménages peuvent faire face aux problèmes suivants :
Les personnes vivant dans un même logement forment une famille de recensement uniquement si elles répondent aux conditions suivantes : il s'agit de conjoints ou de partenaires en union libre (de sexe opposé ou de même sexe), avec ou sans enfants à la maison, ou d'un parent seul avec au moins un enfant à la maison. La famille de recensement comprend tous les fils et filles apparentés par le sang, par alliance ou par adoption qui vivent dans le logement, ainsi que les petits-enfants dans les ménages où aucun parent n'est présent. Les fils et les filles qui vivent avec leur conjoint(e) ou leur partenaire en union libre, ou avec au moins un de leurs enfants, ne sont pas considérés comme des membres de la famille de recensement de leur(s) parent(s), même s'ils vivent dans le même logement. Il est possible que deux familles de recensement partagent un logement, et celles‑ci peuvent ou non être apparentées.
La famille économique, en revanche, comprend toutes les personnes qui sont apparentées par le sang, par alliance, du fait d'une union libre ou par adoption et qui vivent dans un même logement. Par exemple, un frère et une sœur vivant ensemble formeraient une famille économique, mais non une famille de recensement.
Le ménage constitue le concept le plus large, car il comprend toutes les personnes qui vivent dans un même logement, qu'elles soient apparentées ou non. La figure 14 montre le lien entre les ménages, les familles économiques et les familles de recensement.
Étant donné la réduction générale de la taille des ménages, les problèmes et les avantages associés au fait de vivre seul suscitent un intérêt croissant. À la figure 14, on peut voir qu'il y a trois façons de définir une population cible afin d'étudier cette question. La définition la plus restrictive comprend uniquement les « personnes vivant seules », autrement dit les ménages formés d'une seule personne. La deuxième définition comprend les « personnes hors famille économique », ce qui inclut les personnes vivant seules et celles qui vivent avec d'autres personnes auxquelles elles ne sont pas apparentées. La troisième définition, qui est la moins restrictive, comprend les « personnes hors famille de recensement », ce qui inclut les personnes hors famille économique et les personnes vivant avec des personnes apparentées mais ne faisant pas partie d'une famille de recensement.
La variable « revenu » est souvent utilisée dans l'analyse des familles et des ménages, mais elle reste à l'écart des autres variables parce qu'elle se prête bien à l'analyse selon les particuliers, les familles et les ménages. Si on se sert des données sur le revenu pour analyser des aspects de l'emploi, c'est alors le particulier qui est l'unité appropriée. Par contre, pour l'analyse du bien-être économique, la famille est importante. Pour déterminer s'il convient d'utiliser le concept de famille économique ou le concept de famille de recensement, il faut habituellement se fonder sur les hypothèses adoptées quant au partage du revenu.
La gamme complète des variables du recensement relatives aux familles et aux ménages est décrite dans le Dictionnaire du Recensement de 2006.
Un certain nombre de variables décrites dans la section « ménage » du Dictionnaire du Recensement de 2006 renvoient non seulement aux personnes qui composent le ménage, mais aussi au logement dans lequel elles vivent. Il s'agit notamment de toutes les variables liées aux coûts d'habitation (loyer brut et loyer mensuel en argent, principales dépenses de propriété et propriété du logement). Les utilisateurs qui s'intéressent aux données sur le logement devraient garder cette source de données à l'esprit.
Figure 14 Appartenance aux familles économiques et aux familles de recensement et situation des particuliers dans ces familles
Les logements sont dénombrés dans le cadre du recensement pour deux principales raisons. D'une part, il faut associer les personnes à une unité spatiale, sans quoi il serait impossible de s'assurer de ne les dénombrer qu'une seule fois; d'autre part, on peut ainsi publier des chiffres des logements en plus des données sur les caractéristiques des logements.
Un logement est un ensemble distinct de pièces d'habitation ayant une entrée privée donnant sur l'extérieur ou sur un corridor ou un escalier commun à l'intérieur. L'entrée doit donner accès au logement sans qu'on ait à passer par les pièces d'habitation de quelqu'un d'autre.
Le Dictionnaire du Recensement de 2006 renferme la description d'une gamme de variables relatives au logement pouvant servir à cerner les caractéristiques du parc immobilier à des niveaux géographiques détaillés. Pour 2006, toute l'information sur les logements, à l'exception de celle sur le type de construction, provient des données-échantillon. La base de données contient de l'information sur le type de construction, la période de construction et l'état des logements; il s'agit de données essentielles pour évaluer la qualité du parc immobilier du Canada et de déterminer les besoins en matière de programmes d'amélioration des quartiers. De plus, ces variables et d'autres encore, comme le nombre de pièces, le nombre de chambres à coucher et la valeur du logement, sont utilisées par les urbanistes, les ministères provinciaux responsables du logement, les promoteurs, les entreprises de construction et les sociétés immobilières.
La figure 19, qui présente la classification complète des logements, illustre également la progression entre la définition fournie dans le questionnaire du recensement et la définition sur laquelle sont fondées les estimations du parc immobilier. La première étape de cette progression est la distinction entre les logements collectifs et les logements privés; des données sur les caractéristiques des logements ne sont recueillies que pour les logements privés occupés. Un logement collectif est tout ensemble de pièces d'habitation qui peut être clairement identifié comme étant de nature communautaire (maison de chambres), institutionnelle (prisons, hôpitaux) ou commerciale (hôtels), peu importe le nombre d'occupants.
Figure 19 Univers des logements de 2006
Comme le montre la figure 19, les logements privés se répartissent dans deux catégories : les logements « ordinaires » et les logements « marginaux occupés ». Un logement ordinaire peut être habité en permanence toute l'année. Les logements marginaux (y compris les chalets qui ne peuvent être habités toute l'année) ne sont inscrits que s'ils sont occupés. Les logements dont les occupants sont des résidents étrangers ou temporaires sont inscrits, mais aucune donnée sur les caractéristiques du logement n'est recueillie, qu'il s'agisse ou non de logements ordinaires.
Le recensement sert également à dénombrer les logements collectifs selon le type. Sont au nombre des logements collectifs institutionnels les établissements pour enfants et mineurs, les hôpitaux généraux, les établissements de soins infirmiers, les autres hôpitaux et établissements connexes, les établissements pour personnes ayant une incapacité, les établissements correctionnels et pénitentiaires, les établissements pour jeunes délinquants, les refuges pour personnes sans adresse fixe, les autres refuges offrant des services d'hébergement et d'aide.
Les logements collectifs non institutionnels comprennent les hôtels, motels et établissements pour touristes, les maisons de chambres et pensions, les résidences pour personnes âgées, les résidences pour étudiants et les résidences de centres de formation, les autres établissements offrant des services d'hébergement temporaire, les terrains de camping et parcs, les camps de chantier, les établissements religieux, les colonies huttérites, les bases militaires, les navires marchands et les navires de la garde côtière, les navires de guerre et les autres logements collectifs.
Le Dictionnaire du Recensement de 2006 renferme la définition de tous les types de logements collectifs institutionnels ou non institutionnels.
La distinction entre les établissements institutionnels et les autres logements collectifs peut sembler ambiguë. Par exemple, les maisons de transition sont considérées comme des maisons de chambres ou pensions lorsqu'elles sont dirigées par une entreprise privée. Toutefois, lorsque ces maisons sont gérées par l'État et fournissent des services spéciaux comme des soins pour les toxicomanes ou les alcooliques ou des services de réadaptation pour les personnes qui quittent un établissement pénitentiaire, elles sont alors considérées comme des établissements institutionnels.
Tout comme les logements privés, les logements collectifs peuvent être occupés soit par des résidents habituels, soit par des résidents temporaires ou étrangers. De plus, les logements collectifs institutionnels peuvent être occupés par des pensionnaires, par des membres résidents du personnel, ou par les deux à la fois.
L'Enquête sur la participation et les limitations d'activités (EPLA), auparavant appelée Enquête sur la santé et les limitations d'activités (ESLA), vise à recueillir des données sur les personnes ayant une incapacité.
L'EPLA, une enquête postcensitaire, a été menée après le Recensement de 2006, comme elle l'a été après le Recensement de 2001. L'ESLA a été menée pour la première fois après le Recensement de 1986, puis reprise après le Recensement de 1991. Elle n'a pas été réalisée après le Recensement de 1996 en raison de contraintes budgétaires.
L'EPLA permet de dénombrer les Canadiens ayant des limitations d'activités; elle porte aussi sur l'incidence de ces limitations sur leur vie quotidienne et sur les obstacles à une pleine participation auxquels ils font face. Comme pour les enquêtes postcensitaires précédentes (ESLA), le plan de sondage de l'EPLA est établi à partir des réponses fournies à deux questions filtres du questionnaire du recensement.
Ces mêmes questions filtres ont été utilisées en 1986, 1991 et 1996, et visaient à déterminer si la personne était limitée dans ses activités à la maison, à l'école ou au travail, ou dans d'autres activités. Elles permettaient également d'établir si la personne avait des incapacités ou des handicaps de longue durée.
Le Recensement de 2006 utilise les mêmes questions filtres sur l'incapacité élaborées pour le Recensement de 2001, lesquelles différaient de celles utilisées lors des recensements antérieurs. Les résultats du Test du recensement national de 1998 démontraient que ces nouvelles questions permettaient la sélection d'une plus grande partie de la population cible. Ces questions portent sur la difficulté à faire des activités quotidiennes et sur la réduction des activités à la maison, au travail ou à l'école ainsi que dans d'autres activités. La catégorie de réponse « oui » a été scindée en deux : « oui, parfois » et « oui, souvent ».
L'EPLA constitue la principale source de données sur l'incapacité en 2006, puisqu'elle permet de mieux cerner le groupe des personnes ayant une incapacité et d'obtenir des données plus détaillées sur les caractéristiques de cette population. Les données sur l'incapacité tirées du Recensement de 2006 ne sont offertes que sur demande spéciale. Elles n'ont fait l'objet que d'un nombre minimal de contrôles et doivent être utilisées avec prudence.