Dictionnaire, Recensement de la population, 2021
Centre de population (CTRPOP)

Date de diffusion : le 17 novembre 2021Mis à jour : le 9 février 2022

Définition

Un centre de population (CTRPOP) contient une concentration démographique d'au moins 1 000 habitants et une densité de population de 400 habitants ou plus au kilomètre carré selon les chiffres de population du recensement actuel. Toutes les régions situées à l'extérieur des centres de population sont classées dans la catégorie des régions rurales.

Ensemble, les centres de population et les régions rurales couvrent l'ensemble du Canada.

Les centres de population sont classés en trois groupes selon la taille de leur population :

La population des centres de population comprend toute la population vivant dans les noyaux, les noyaux secondaires et les banlieues des régions métropolitaines de recensement (RMR) et des agglomérations de recensement (AR) ainsi que la population vivant dans les centres de population à l'extérieur des RMR et des AR.

Déclaré en

2021, 2016 et 2011

Remarques

Le concept de centre de population a fait l'objet d'un examen en 2012 afin de déterminer si les règles de délimitation maintenues en vigueur au fil des ans pouvaient être mises à jour pour améliorer les limites des centres de population. À la suite de l'examen, les limites des centres de population ont été rectifiées en fonction d'un ensemble révisé de critères dans le cadre du Recensement de 2016. Ce remaniement de la délimitation a permis l'ajout de nouveaux seuils de délimitation, l'inclusion de nouveaux ensembles de données et le retrait de certaines contraintes limitant les chevauchements géographiques avec d'autres régions géographiques administratives.

Le tableau 1.7 montre les changements apportés à chacun des trois groupes de centres de population depuis 2016.

Les règles de délimitation de 2021 pour les centres de population (CTRPOP) sont classées par ordre de priorité :

  1. Les centres de population de 2016 ont été conservés comme centres de population de 2021 si leur population actuelle de recensement est demeurée à 1 000 habitants ou plus et s'ils ont maintenu une densité de population d'au moins 400 habitants au kilomètre carré.
  2. Si un îlot de diffusion a une densité de population d'au moins 200 habitants au kilomètre carré ou une densité d'emploi de 400 employés au kilomètre carré et est adjacent à une grappe de population, celui‑ci est ajouté à cette grappe.
  3. Si un îlot de diffusion ou un groupe d'îlots de diffusion contigus a une densité de population d'au moins 400 habitants au kilomètre carré selon le recensement actuel, celui‑ci est délimité en tant que grappe de population.
  4. Si un îlot de diffusion a une densité de population d'au moins 200 habitants au kilomètre carré ou une densité d'emploi de 400 employés au kilomètre carré et est adjacent à une grappe de population, celui‑ci est ajouté à cette grappe.
  5. Pour être conservée à titre de centre de population, la grappe de population ainsi obtenue doit avoir une population d'au moins 1 000 habitants et une densité de population d'au moins 400 habitants au kilomètre carré.
  6. La distance par route entre les centres de population est mesurée. Si la distance est inférieure à deux kilomètres, les centres de population sont alors, dans la plupart des cas, combinés en un seul centre de population. Certaines restrictions s'appliquent au moment de combiner des centres de population qui sont situés à moins de deux kilomètres de distance l'un de l'autre. Par exemple, les centres de population ne sont combinés que s'ils ne traversent pas les limites d'une région métropolitaine de recensement ou d'une agglomération de recensement, ou si le centre de population, qui est également un noyau secondaire, n'est pas déjà combiné à un autre noyau. Dans certains cas, les centres de population ne sont pas combinés parce que la structure actuelle des îlots ne permet pas toujours une telle fusion. Par exemple, si, en raison de l'ajout d'îlots intermédiaires, la densité de population d'un centre de population récemment formé devient inférieure à 400 habitants au kilomètre carré, les îlots ne seront pas ajoutés et les deux centres de population adjacents demeureront séparés.
  7. Les îlots de diffusion qui correspondent à des emplacements d'aéroports et qui sont situés à moins de deux kilomètres de distance du centre de population le plus près sont ajoutés à ce centre de population, pourvu que le seuil de densité de population de 400 habitants au kilomètre carré soit respecté.
  8. Les enclaves intérieures sont incluses et les irrégularités dans les limites extérieures sont rectifiées.

Les autres centres de population sont examinés et peuvent être modifiés pour assurer la contiguïté spatiale et des limites optimales.

La plupart des centres de population peuvent renfermer des districts commerciaux et industriels, des gares de triage, des aéroports, des parcs et d'autres territoires non habités qui font en sorte que les îlots de diffusion peuvent être inclus et peuvent avoir une densité de population de moins de 400 habitants au kilomètre carré. L'inclusion de régions à densité de population moindre peut s'expliquer, en partie, par l'utilisation de la densité d'emploi et des données sur les aéroports. En général, l'incidence sur la population totale des centres de population est minime, cependant l'incidence sur les superficies de terres spécifiques peut être importante.

Dès qu'un centre de population atteint 10 000 habitants, il peut alors devenir le noyau d'une agglomération de recensement (AR). Dès qu'un centre de population atteint 50 000 habitants et qu'il est le noyau d'une AR comptant au moins 100 000 habitants, il peut alors devenir le noyau d'une région métropolitaine de recensement (RMR). Lorsqu'un centre de population, comptant au moins 50 000 habitants, est aussi le noyau d'une AR, l'AR peut faire partie du programme des secteurs de recensement.

Règles d'attribution des noms

Le nom du centre de population est le nom de la subdivision de recensement (SDR) principale lorsque la SDR est (ou était) une ville ou un village. Lorsque deux SDR principales ou plus sont en cause, le centre de population peut recevoir un nom composé. Dans d'autres cas, le nom du centre de population est le nom de localité le plus approprié. Si deux centres de population du recensement précédent sont combinés, les noms relevés dans le recensement précédent seront pris en considération dans le cadre de l'attribution du nom composé au nouveau centre de population.

Afin de veiller à la comparabilité des données avec les données antérieures, les noms des noyaux et des noyaux secondaires sont conservés tels quels d'un recensement à l'autre, dans la mesure du possible. Dans le cadre du Recensement de 2021, Bowmanville a été renommé Bowmanville – Newcastle en raison de la fusion des deux centres de population.

Code géographique

Les codes de centres de population sont des codes uniques à quatre chiffres qui sont attribués séquentiellement lors de la création de chaque CTRPOP. Ces codes ne changent pas d'un recensement à l'autre. Si un centre de population est supprimé par suite d'une fusion ou parce qu'il ne répond plus aux critères de population ou de densité du recensement actuel, son code est alors retiré. Si un centre de population est ajouté, le prochain code de CTRPOP disponible lui est attribué.

Il est recommandé que le code de province à deux chiffres, province/territoire (PR) précède le code de CTRPOP afin que chaque CTRPOP puisse être identifié à part entière dans sa province ou son territoire. Par exemple :

Code de PR-CTRPOPNom du CTRPOP
11 0159Charlottetown (Î.-P.-É.)
46 0282Flin Flon (Man.)
47 0282Flin Flon (Sask.)
60 1023Whitehorse (Yn)

Quatre CTRPOP chevauchent les limites provinciales : Hawkesbury (Ontario et Québec), Ottawa‑Gatineau (Ontario et Québec), Flin Flon (Manitoba et Saskatchewan) et Lloydminster (Alberta et Saskatchewan).

Le tableau 1.1 donne le nombre de centres de population selon la province et le territoire.

Se reporter aux définitions connexes de Densité de la population; Îlot de diffusion (ID); Localité désignée (LD); Nom de localité (NL); Noyau, banlieue et région rurale; Région métropolitaine de recensement (RMR) et Agglomération de recensement (AR); Subdivision de recensement (SDR) et Superficie des terres.

Changements antérieurs au recensement courant

Pour 2016, les centres de population ont été rectifiés en fonction d'un ensemble révisé de critères. Dans le cadre du remaniement de la délimitation des centres de population, la première règle, qui stipulait que les centres de population du recensement précédent devaient être conservés si leur population était de 1 000 habitants ou plus, a été supprimée. Plutôt que de conserver les centres de population du recensement précédent (2011) et de les utiliser comme point de départ, les îlots de diffusion du recensement actuel (2016) ont été utilisés comme unités élémentaires pour la délimitation. De plus, de nouveaux seuils ont été ajoutés aux étapes de délimitation.

La densité de population de 400 habitants au kilomètre carré a été conservée comme seuil de densité principal, et un seuil de densité de population secondaire de 200 habitants au kilomètre carré a été ajouté. La densité de l'emploi a également été ajoutée à la délimitation. La densité de l'emploi a été calculée pour chaque îlot de diffusion en fonction des données obtenues du Registre des entreprises de Statistique Canada, et un seuil de 400 employés au kilomètre carré a été choisi pour la délimitation.

Les règles de délimitation de 2016 pour les centres de population sont classées par ordre de priorité :

  1. Si un îlot de diffusion ou un groupe d'îlots de diffusion contigus a une densité de population d'au moins 400 habitants au kilomètre carré selon le recensement actuel, celui‑ci est délimité en tant que grappe de population.
  2. Si un îlot de diffusion a une densité de population d'au moins 200 habitants au kilomètre carré ou une densité d'emploi de 400 employés au kilomètre carré et est adjacent à une grappe de population, celui‑ci est ajouté à cette grappe.
  3. Pour être conservée à titre de centre de population, la grappe de population ainsi obtenue doit avoir une population d'au moins 1 000 habitants et une densité de population d'au moins 400 habitants au kilomètre carré.
  4. La distance par route entre les centres de population est mesurée. Si la distance est inférieure à deux kilomètres, les centres de population sont alors, dans la plupart des cas, combinés en un seul centre de population. Certaines restrictions s'appliquent au moment de combiner des centres de population qui sont situés à moins de deux kilomètres de distance l'un de l'autre. Par exemple, les centres de population ne sont combinés que s'ils ne traversent pas les limites d'une région métropolitaine de recensement ou d'une agglomération de recensement, ou si le centre de population, qui est également un noyau secondaire, n'est pas déjà combiné à un autre noyau. Dans certains cas, les centres de population ne sont pas combinés parce que la structure actuelle des îlots ne permet pas toujours une telle fusion. Par exemple, si, en raison de l'ajout d'îlots intermédiaires, la densité de population d'un centre de population récemment formé devient inférieure à 400 habitants au kilomètre carré, les îlots ne seront pas ajoutés et les deux centres de population adjacents demeureront séparés.
  5. Les îlots de diffusion qui correspondent à des emplacements d'aéroports et qui sont situés à moins de deux kilomètres de distance du centre de population le plus près sont ajoutés à ce centre de population, pourvu que le seuil de densité de population de 400 habitants au kilomètre carré soit respecté.
  6. Les enclaves intérieures sont incluses et les irrégularités dans les limites extérieures sont rectifiées.

Les autres centres de population sont examinés et peuvent être modifiés pour assurer la contiguïté spatiale et des limites optimales.

Le chevauchement des centres de population, des localités désignées et des subdivisions de recensement a été permis en 2016.

Deux noms de noyau ont été mis à jour entre 2011 et 2016 en tant que résultat direct de la représentation spatiale des centres de population rééquilibrés.

Bowmanville – Newcastle est devenu Bowmanville

St. Catharines – Niagara est devenu St. Catharines – Niagara Falls

À compter du Recensement de 2011, le terme 'centre de population' a remplacé le terme 'région urbaine'. Le terme 'région urbaine' a été utilisé dans les recensements de Statistique Canada de 1961 à 2006.

Avant 2011, les régions urbaines comprenaient une vaste gamme de régions à forte densité de population, allant des petits centres comptant une population de 1 000 habitants aux grands centres comptant une population de plus de 1 million. Cette approche ne tenait pas compte de la différence de la taille considérant toutes les régions urbaines comme faisant partie du même groupe. Comme il est généralement reconnu qu'il existe un continuum dynamique entre urbain et rural, l'emploi du terme 'urbaine' tel qu'il est défini peut mener à des interprétations fautives.

En 2011, les centres de population ont été classés en trois groupes pour la première fois selon la taille de leur population afin de refléter l'existence d'un continuum entre urbain et rural.

Les critères de délimitation de 2011 des centres de population (CTRPOP) sont classés en ordre de priorité :

  1. Les régions urbaines de 2006 qui comptaient au moins 1 000 habitants ont été considérées comme centres de population en 2011.
  2. Si un îlot de diffusion ayant une densité de population d'au moins 400 habitants au kilomètre carré était adjacent à un centre de population, il était alors ajouté à ce centre de population.
  3. Si un îlot de diffusion ou un groupe d'îlots de diffusion contigus, chacun ayant un minimum de 1 000 habitants et une densité de population d'au moins 400 habitants au kilomètre carré selon le recensement actuel, l'îlot de diffusion ou le groupe d'îlots de diffusion contigus était alors délimité en tant que nouveau centre de population.
  4. La distance par route entre les centres de population a été mesurée. Si la distance était inférieure à deux kilomètres, les centres de population étaient alors combinés en un seul centre de population, à condition qu'ils ne traversent pas les limites de régions métropolitaines de recensement (RMR) ou d'agglomérations de recensement (AR).
  5. Si un centre de population est situé à l'intérieur d'une subdivision de recensement (SDR) ou d'une localité désignée (LD), on calcule l'écart de superficie entre le centre de population et la SDR ou la LD. À des fins de confidentialité, si l'écart entre la superficie de la SDR et le centre de population est inférieur à 10 kilomètres carrés, on faisait alors correspondre la limite du centre de population à celle de la SDR. Par contre, si la différence entre la LD et le centre de population était inférieur à 10 kilomètres carrés et que la population restante était inférieure à 100, le centre de population était complètement annexé à la LD et la LD était retirée.

Avant le Recensement de 2016, les LD ne pouvaient pas chevaucher les CTRPOP à une exception près en 2011. La LD de Cowichan 1 (LD 59 0321) en Colombie‑Britannique chevauchait le CTRPOP de Duncan (CTRPOP 0243). En vue de réduire au minimum la suppression de données pour cette région, cette LD représente toujours une collectivité autochtone anciennement non contiguë qui a été combinée pour former une subdivision de recensement (SDR) non contiguë.

En 2006, suite à la délimitation des îlots de diffusion, les limites de 412 régions urbaines de 2001 étaient ajustées pour rectifier la surreprésentation résultant de la structure des îlots de 2001. Cette correction entraîna la réduction de la superficie des terres de ces régions urbaines de 2001, en vue de la préparation de la délimitation des régions urbaines de 2006. Cette correction a conduit également à la réintégration, en 2006, de quatre régions urbaines qui avaient été fusionnées avec d'autres régions urbaines en 2001. Ces régions urbaines sont Fortune (10 0300), Sainte‑Croix (24 0878), Châteauguay (24 1177) et Dowling (35 1084).

Une des régions urbaines de 2006, Attawapiskat 91A (RU 35 1275), était identifiée comme une réserve indienne partiellement dénombrée. Les données de 2006 n'étaient donc pas disponibles pour les réserves indiennes ni les établissements indiens partiellement dénombrés et n'étaient pas comprises dans les totalisations. En raison des données manquantes, les utilisateurs devaient prendre note que les comparaisons (p. ex., des variations en pourcentage) entre 2001 et 2006 n'étaient pas exactes pour les régions géographiques en cause.

En 2001, la délimitation des régions urbaines devenait un processus automatisé qui permettait d'utiliser les chiffres de population et les données sur la densité de la population du recensement actuel.

Avant 2001, les régions géographiques utilisées pour la délimitation des régions urbaines étaient les subdivisions de recensement, les localités désignées et les secteurs de dénombrement. Les chiffres de population et la densité de population du recensement précédent étaient utilisés dans tous les cas, sauf lorsque les limites des secteurs de dénombrement avaient été modifiées pour le recensement en cours.

Au Recensement de 1976, les régions urbaines devaient compter au moins 1 000 habitants et avoir une concentration démographique d'au moins 1 000 habitants au mille carré (386 au kilomètre carré). Les régions urbaines étaient combinées si elles étaient à moins d'un mille de distance (1,6 kilomètre).

Aux recensements de 1971, 1966 et 1961, les régions urbaines comprenaient :

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