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Recensement de 2006 : Peuples autochtones du Canada en 2006 : Inuits, Métis et Premières nations, Recensement de 2006 : Les membres des Premières nations

Les membres des Premières nations sont moins nombreux à vivre dans les réserves qu'à l'extérieur de celles-ci

Les membres des Premières nations sont proportionnellement moins nombreux à vivre dans les réserves qu'à l'extérieur de celles-ci. En 2006, approximativement 40 % vivaient dans les réserves alors que 60 % vivaient hors réserve. La proportion de membres des Premières nations vivant hors réserve a légèrement augmenté par rapport à celle de 58 % observée en 1996. La grande majorité des membres des Premières nations vivant dans des réserves en 2006, soit 98 % de la population, avaient le statut d'Indiens.

Figure 7 Pourcentage des membres des Premières nations vivant dans une réserve et hors réserve, Canada, 1996 et 2006

Bien que les hommes et les femmes soient également susceptibles d'être inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens, les femmes des Premières nations sont un peu plus enclines à vivre hors des réserves. En 2006, 50 % des femmes des Premières nations inscrites vivaient hors réserve, comparativement à 45 % de leurs homologues de sexe masculin.

Parmi les membres des Premières nations vivant hors réserve, 68 % avaient le statut d'Indiens, et les 32 % restants ne l'avaient pas.

En Ontario, province qui compte l'effectif le plus important de membres des Premières nations, 70 % de cette population vit hors des réserves. Viennent ensuite la Colombie-Britannique (62 %) et l'Alberta (59 %). Les proportions sont de près de la moitié en Saskatchewan (48 %) et au Manitoba (45 %).

Près de la moitié des membres des Premières nations vivent hors des réserves au Québec (49 %), au Nouveau‑Brunswick (44 %) et en Nouvelle‑Écosse (48 %) alors que la proportion est de huit‑dixièmes à Terre-Neuve-et-Labrador (82 %) et de près de sept-dixièmes à l'Île-du-Prince-Édouard (68 %).

La population hors réserve est plus susceptible de vivre dans les régions métropolitaines de recensement

En 1996 comme en 2006, les données du recensement révèlent qu'environ les trois quarts (76 %) des membres des Premières nations vivant hors réserve habitaient dans les régions urbaines. En revanche, 81 % des non-Autochtones étaient des citadins en 2006, en légère hausse par rapport au pourcentage enregistré 10 ans plus tôt (78 %). (Les régions urbaines comprennent les grandes villes, ou régions métropolitaines de recensement, ainsi que les plus petits centres urbains.)

En 2006, près de la moitié (47 %) des membres des Premières nations vivant hors réserve habitaient dans les régions métropolitaines de recensement, 31 %, dans de petits centres urbains et 21 %, dans des régions rurales.

En 2006, quelque 149 350 personnes, soit 21 % de la population des Premières nations, vivaient dans 10 des 33 régions métropolitaines de recensement du pays. On en dénombrait 25 900 à Winnipeg, l'effectif le plus important, puis 23 515 à Vancouver, 22 440 à Edmonton et 17 275 à Toronto. Parmi les autres régions métropolitaines de recensement comptant une importante population de Premières nations figurent Saskatoon (11 510), Calgary (10 875), Ottawa ‑ Gatineau (10 790), Montréal (10 130), Regina (9 495) et Thunder Bay (7 420).

Cependant, les membres des Premières nations ne représentent pas de grandes proportions de la population de ces centres urbains. Ainsi, ils ne constituent que 4 % de la population à Winnipeg, 2 % à Edmonton, et 1 % à Vancouver, Calgary et Ottawa - Gatineau.

Figure 8 Les dix régions métropolitaines de recensement en tête de liste montrant la plus forte population des Premières nations, 2006

Par contre, les membres des Premières nations représentent une partie importante de la population dans plusieurs régions urbaines plus petites de l'Ouest du pays : 32 % de la population à Prince Rupert en Colombie-Britannique, 24 % à Thompson au Manitoba, 17 % à Prince Albert en Saskatchewan et 16 % à Terrace en Colombie-Britannique. Ils forment également 21 % de la population à La Tuque, au Québec.

Tableau 18 Centres urbains où les membres des Premières nations représentent au moins 10 % de la population, 2006

La population des Premières nations est plus encline à changer de collectivité que la population non autochtone

Huit membres des Premières nations sur 10 (81 %) vivaient à la même adresse que celle qu'ils habitaient au cours de l'année ayant précédé le recensement, comparativement à 86 % des non-Autochtones. Les membres des Premières nations sont un peu plus enclins que les non-Autochtones à avoir déménagé au sein de la même subdivision de recensement1 (11 % contre 8 %) ou à avoir déménagé dans une autre collectivité (8 % contre 5 %).

Bien que certains membres des Premières nations puissent se déplacer d'une réserve à l'autre, les données du recensement sur la migration nette ne sont pas incluses dans le présent rapport.

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