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Faits saillants

  • Le rythme de croissance de la population canadienne entre 2001 et 2006 (+5,4 %) était plus élevé qu’au cours de la période intercensitaire précédente (+4,0 %). Cette augmentation s’explique par une hausse de l’immigration internationale.
  • Lors du Recensement de la population du 16 mai 2006, on a dénombré 31 612 8971 personnes au Canada.
  • La croissance de la population du Canada (+5,4 %) était la plus forte des pays membres du G8 au cours de la période 2001 à 2006. La croissance démographique des États-Unis (+5,0 %) occupait le deuxième rang.
  • La croissance démographique canadienne repose aux deux tiers sur le solde migratoire international; la croissance démographique américaine résulte majoritairement de l’accroissement naturel, la fécondité y étant plus élevée qu’au Canada.
  • L’Alberta et l’Ontario ont contribué aux deux tiers de l’accroissement de la population canadienne. La presque totalité de l’autre tiers est provenue de la Colombie-Britannique et du Québec.
  • L’Alberta est la province canadienne qui a connu le rythme de croissance le plus élevé depuis 2001. Le taux d’accroissement de l’Alberta (+10,6 %) était le double de la moyenne nationale (+5,4 %).
  • Dans l’ensemble, la population des provinces de l’Atlantique a peu varié depuis 2001. Elle a toutefois diminué de 1,5 % à Terre-Neuve-et-Labrador.
  • Le taux d’accroissement du Québec a triplé depuis la dernière période intercensitaire, passant de 1,4 % entre 1996 et 2001 à 4,3 % entre 2001 et 2006.
  • La croissance de la population de l’Ontario est stable depuis 15 ans à un peu plus de 6,0 % par période intercensitaire, soit un taux supérieur à la moyenne nationale.
  • La croissance de la population de la Colombie-Britannique entre 2001 et 2006 était légèrement supérieure (+5,3 %) à celle observée au cours de la période intercensitaire précédente (+4,9 %).
  • Pour la première fois, la population des territoires dépasse les 100 000 habitants.
  • En 2006, près de 25 millions de personnes, représentant plus de quatre Canadiens sur cinq, habitaient dans des régions urbaines.
  • Entre 2001 et 2006, la grande majorité de la croissance démographique canadienne a été observée dans les régions métropolitaines de recensement.
  • Au Recensement de 2006, le Canada comptait six régions métropolitaines de plus d’un million d’habitants : Toronto, Montréal, Vancouver, Ottawa - Gatineau et, pour la première fois, Calgary et Edmonton. Ensemble, ce « club des millionnaires » totalisait 13,6 millions d’habitants, ou 45 % de la population du Canada.
  • Six des quinze régions métropolitaines de recensement qui croissaient à un rythme supérieur à la moyenne nationale entre 2001 et 2006 étaient situées dans le Grand Golden Horseshoe : Barrie (+19,2 %), Oshawa (+11,6 %), Toronto (+9,2 %), Kitchener (+8,9 %), Guelph (+8,2 %) et Brantford (+5,5 %).
  • La population de Calgary a augmenté de 13,4 % depuis 2001. La croissance de 10,4 % qui est survenue à Edmonton figurait également parmi les plus fortes au pays.
  • Moncton est la seule région métropolitaine de recensement des provinces de l’Atlantique à avoir connu, entre 2001 et 2006, une croissance supérieure à la moyenne nationale. Elle est désormais la région urbaine la plus populeuse du Nouveau-Brunswick.
  • Huit centres urbains de taille moyenne ont connu une croissance de plus de 10 %, soit environ deux fois plus rapide que le Canada dans son ensemble. Parmi eux, sept se situaient en Alberta.
  • Entre 2001 et 2006, la croissance des municipalités situées en périphérie (+11,1 %) des municipalités centrales des 33 régions métropolitaines de recensement du Canada était deux fois supérieure à la moyenne nationale (+5,4 %).
  • La population vivant en régions rurales a augmenté de 1,0 % depuis 2001. En 2006, un peu moins d’un Canadien sur cinq (6 millions de personnes) vivait en région rurale.
  • Les régions rurales près des centres urbains croissent beaucoup plus rapidement (+4,7 %) que les régions rurales éloignées (-0,1 %).
  • Près de la moitié (47 %) de la population des territoires habitaient dans l’une ou l’autre des trois capitales en 2006.

Note

  1. Recensement de 2006
    Le recensement a comme objectif de recueillir des renseignements détaillés, à un moment précis dans le temps, sur la situation démographique, sociale et économique de la population. À cet effet, on vise à effectuer un dénombrement complet de la population.
    Il est toutefois inévitable qu’un certain nombre de personnes ne soient pas comptées, que ce soit parce que leur ménage n’a pas reçu de questionnaire de recensement (par exemple, dans le cas où un logement indépendant est difficilement identifiable) ou parce qu’elles n’ont pas été incluses dans le questionnaire rempli pour le ménage (par exemple, l’omission d’un chambreur ou d’un pensionnaire). Certaines personnes peuvent aussi ne pas être dénombrées parce qu’elles n’ont pas de lieu habituel de résidence et n’ont pas passé la nuit du recensement dans un logement.
    À l’opposé, des personnes peuvent avoir été dénombrées plus d’une fois (par exemple, un étudiant ne vivant pas à la résidence familiale et ayant été dénombré à la fois par ses parents et par lui-même à son adresse étudiante).
    Afin de déterminer le nombre de personnes ayant été omises ou dénombrées plus d’une fois, Statistique Canada mène des études postcensitaires sur la couverture auprès d’un échantillon représentatif de la population.
    Les résultats de ces études combinés avec les comptes du recensement sont utilisés pour produire les estimations démographiques actualisées, lesquelles tiennent compte du sous-dénombrement net.
    En 2001, à la suite de ces rajustements, l’estimation démographique pour le Canada était de 3,1 % plus élevée que la population dénombrée dans le cadre du recensement.
    Les résultats des études postcensitaires sur la couverture sont normalement disponibles deux (2) ans après la date du recensement. Dans le cas du Recensement de 2006, les résultats préliminaires des études postcensitaires seront diffusés en mars 2008. Les estimations des erreurs de couverture finales seront rendues disponibles en septembre 2008. Ils seront alors utilisés pour réviser et mettre à jour les estimations démographiques sur la base des données du Recensement de 2006.