Série « Perspective géographique » de l'ENM – Nouveau-Brunswick

Caractéristiques démographiques des Autochtones

En 2011, 3,1 % (22 620) de la population du Nouveau-Brunswick avait une identité autochtone^{Peuples autochtones Note de bas de page 1}. Parmi ces personnes, 71,3 % (16 120) ont déclaré être des Premières Nations^{Peuples autochtones Note de bas de page 2} seulement, 21,4 % (4 850) ont déclaré être des Métis seulement et 2,1 % (485) ont déclaré être des Inuits seulement. De plus, 1 020 ou 4,5 % d'entre elles ont déclaré d'autres identités autochtones, tandis que 150 ou 0,7 % d'entre elles ont déclaré plus d'une identité autochtone.

Tableau 1 – Population selon l'identité autochtone, Nouveau-Brunswick, Canada

Au Nouveau-Brunswick, la population autochtone est plus jeune que la population non autochtone. En 2011, l'âge médian de la population autochtone était de 31,3 ans comparativement à 43,6 ans pour la population non autochtone. L'âge médian est l'âge auquel exactement la moitié de la population est plus âgée et l'autre moitié est plus jeune.

L'âge médian et la répartition selon l'âge des Premières Nations, des Métis et des Inuits sont présentés au tableau 2.

Tableau 2 – Répartition selon l'âge et âge médian selon l'identité autochtone, Nouveau-Brunswick, Canada

Situation des enfants autochtones dans les ménages

Au Nouveau-Brunswick, 47,9 % des enfants autochtones âgés de 14 ans et moins vivaient dans une famille^{Peuples autochtones Note de bas de page 3} avec leurs deux parents (biologiques ou adoptifs) et 38,8 % vivaient dans une famille avec un parent seul^{Peuples autochtones Note de bas de page 4}. Un autre 9,5 % étaient des enfants par alliance^{Peuples autochtones Note de bas de page 5}, 1,9 % étaient des petits-enfants vivant dans une famille caractérisée par l'absence d'une génération^{Peuples autochtones Note de bas de page 6}, 1,8 % étaient des enfants en famille d'accueil^{Peuples autochtones Note de bas de page 7} et 0,3 % étaient des enfants vivant avec d'autres personnes apparentées.

La situation des enfants des Premières Nations, Métis et Inuits âgés de 14 ans et moins dans les ménages est présentée au tableau 3.

Tableau 3 – Répartition en pourcentage de la population âgée de 14 ans et moins selon la situation dans les ménages pour certaines catégories d'identité autochtone, Nouveau-Brunswick

Langue et peuples autochtones

Au Nouveau-Brunswick, 3 095 Autochtones, ou 13,7 % de la population qui avait une identité autochtone, ont répondu qu'ils pouvaient soutenir une conversation dans une langue autochtone. En 2011, les langues autochtones les plus fréquemment déclarées par les Autochtones étaient : Mi'kmaq (2 355) et Malécite (720).

En 2011, 11,3 % de la population d'identité autochtone a déclaré une langue autochtone comme langue maternelle, définie comme la première langue apprise à la maison dans l'enfance et encore comprise.

De plus, 10,1 % des Autochtones ont déclaré parler une langue autochtone à la maison : 4,7 % la parlaient le plus souvent, tandis qu'un autre 5,3 % la parlaient régulièrement.

Les caractéristiques linguistiques des Premières Nations, des Métis et des Inuits sont présentées dans les tableaux 4 à 6.

Tableau 4 – Nombre et proportion de la population d'identité autochtone, des Premières Nations, des Métis et des Inuits pour certains indicateurs de langue autochtone, Nouveau-Brunswick

Au Nouveau-Brunswick, 72,8 % de la population d'identité autochtone a déclaré pouvoir soutenir une conversation en anglais seulement ou en français seulement. De plus, 27,1 % des Autochtones ont déclaré pouvoir soutenir une conversation dans les deux langues officielles du Canada. Les autres 0,0 % ou 10 ont déclaré ne pouvoir soutenir une conversation dans aucune de ces deux langues.

Tableau 5 – Répartition en pourcentage de la population selon la connaissance des langues officielles pour certaines catégories d'identité autochtone, Nouveau-Brunswick

Au Nouveau-Brunswick, des 3 095 Autochtones ayant déclaré pouvoir soutenir une conversation dans une langue autochtone, 73,7 % ont déclaré cette même langue comme leur langue maternelle. Les autres 26,2 % ont déclaré une langue différente, tel l'anglais ou le français, comme langue maternelle, ce qui porte à croire que ces personnes ont acquis une langue autochtone comme langue seconde.

Par contre, parmi les 2 565 Autochtones ayant déclaré une langue autochtone comme langue maternelle, 10,9 % ne pouvaient plus soutenir une conversation dans cette langue, même s'ils la comprenaient encore.

Tableau 6 – Population ayant déclaré pouvoir soutenir une conversation dans une langue autochtone qui n'est pas leur langue maternelle, et population ayant déclaré une langue maternelle autochtone, mais ne pouvant pas soutenir une conversation dans cette langue, pour certaines catégories d'identité autochtone, Nouveau-Brunswick

Population immigrante

Selon l'Enquête nationale auprès des ménages (ENM) de 2011, 28 465 personnes, soit 3,9 % de la population au Nouveau-Brunswick, sont nées à l'étranger (immigrants), 704 235 (95,7 %) sont nées au Canada (non-immigrants) et 3 130 (0,4 %) sont des résidents non permanents^{Ethnoculturelle Note de bas de page 1}. En comparaison, la proportion d'immigrants au sein de la population canadienne était de 20,6 %, les non-immigrants formaient 78,3 % et 1,1 % étaient des résidents non permanents.

Figure 1 Pourcentage des personnes nées au Canada (non-immigrants), des personnes nées à l'étranger (immigrants) et des résidents non permanents au Nouveau-Brunswick

Figure 1 Pourcentage des personnes nées au Canada (non-immigrants), des personnes nées à l'étranger (immigrants) et des résidents non permanents au Nouveau-Brunswick

Parmi les immigrants vivant au Nouveau-Brunswick en 2011, 7 150 sont arrivés au Canada entre 2006 et 2011. Ces immigrants récents représentaient 25,1 % des immigrants de la province.

Les trois pays de naissance les plus courants des immigrants vivant au Nouveau-Brunswick étaient : États-Unis (représentant 28,9 % de la population immigrante au Nouveau-Brunswick), Royaume-Uni (18,5 %) et Allemagne (5,8 %). En comparaison, les trois pays de naissance les plus souvent déclarés par les immigrants habitant au Canada étaient : Inde (représentant 8,1 % de la population immigrante au Canada), Chine (8,1 %) et Royaume-Uni (7,9 %).

Tableau 1 – Immigrants selon le pays de naissance, Nouveau-Brunswick, Canada

En 2011, parmi la population immigrante du Nouveau-Brunswick, 80,8 % parlaient le français et/ou l'anglais le plus souvent à la maison. Entre-temps, les trois langues non officielles déclarées le plus fréquemment par les immigrants du Nouveau-Brunswick comme étant celles qu'ils parlaient le plus souvent à la maison étaient : Coréen, Espagnol et Chinois, n.d.a.. En comparaison, les trois langues non officielles déclarées le plus souvent par les immigrants au Canada étaient : Cantonais, Pendjabi et Chinois, n.d.a..^{Ethnoculturelle Note de bas de page 2}

Tableau 2 – Immigrants selon la langue non officielle parlée le plus souvent à la maison, Nouveau-Brunswick, Canada

L'âge médian de la population immigrante du Nouveau-Brunswick était de 47,4 ans en 2011, comparativement à 47,4 ans pour la population immigrante à l'échelle nationale.

Population des minorités visibles et origines ethniques

L'ENM de 2011 a estimé que 17 130 personnes du Nouveau-Brunswick appartenaient à un groupe de minorités visibles, représentant 2,3 % de sa population totale^{Ethnoculturelle Note de bas de page 1}. En comparaison, les minorités visibles représentaient 19,1 % de la population canadienne.

Les groupes de minorités visibles les plus nombreux vivant au Nouveau-Brunswick étaient : Noir, Chinois et Sud-Asiatique. Au Canada, les trois groupes de minorités visibles les plus nombreux étaient : Sud-Asiatique, Chinois et Noir.

L'âge médian de la population des minorités visibles du Nouveau-Brunswick était de 27,6 ans en 2011, comparativement à 33,4 ans pour la population des minorités visibles à l'échelle nationale.

Tableau 3 – Population selon les groupes de minorités visibles, Nouveau-Brunswick, Canada

Les origines ethniques les plus souvent déclarées au Nouveau-Brunswick, pour les personnes déclarant une ou plusieurs origines ethniques étaient : Canadien, Français et Anglais. Comparativement, les trois origines ethniques déclarées le plus souvent au Canada étaient : Canadien, Anglais et Français.

Tableau 4 – Origines ethniques les plus souvent déclarées, Nouveau-Brunswick et Canada

Religion

Selon l'ENM de 2011, 84,9 % de la population au Nouveau-Brunswick a déclaré une appartenance religieuse, tandis que 15,1 % a déclaré n'avoir aucune appartenance religieuse^{Ethnoculturelle Note de bas de page 1}. À l'échelle nationale, 76,1 % de la population a déclaré une appartenance religieuse, tandis que 23,9 % a déclaré n'avoir aucune appartenance religieuse.

L'appartenance religieuse la plus souvent déclarée au Nouveau-Brunswick Catholique romaine, déclarée par 365 995 personnes, soit 49,7 % de la population. D'autres appartenances religieuses souvent déclarées incluaient Baptiste (9,6 %) et Église unie (7,4 %). Comparativement, les religions les plus souvent déclarées au Canada étaient : Catholique romaine, déclarée par 38,7 % de la population au Canada, Église unie (6,1 %) et Anglicane (5,0 %).

Tableau 5 – Les religions les plus souvent déclarées, Nouveau-Brunswick, Canada

Niveau de scolarité^{Scolarité Note de bas de page 1}

En 2011, 52,4 % des 533 225 adultes âgés de 25 ans et plus au Nouveau-Brunswick avaient terminé des études postsecondaires comparativement à 59,6 % à l'échelle nationale.

De la population âgée de 25 ans et plus au Nouveau-Brunswick, 19,8 % avait obtenu un certificat ou diplôme universitaire, un 20,1 % additionnel avait un diplôme collégial et 12,4 % avait un certificat d'une école de métiers.

La part de la population adulte qui avait obtenu un diplôme d'études secondaires comme plus haut niveau de scolarité était de 25,0 %, et 22,6 % n'avait pas terminé leurs études secondaires ni obtenu de certificat, diplôme ou grade d'études postsecondaires.

Tableau 1 – Population âgée de 25 ans et plus selon le plus haut niveau de scolarité atteint^{Scolarité Note de bas de page 1}, Nouveau-Brunswick, Canada

Dans l'ensemble, une proportion croissante de générations de Canadiens se succède dans l'obtention de qualifications d'études postsecondaires. En 2011, 41,7 % des Canadiens âgés de 65 ans et plus avaient terminé des études postsecondaires, comparativement à 63,9 % des adultes âgés entre 25 et 44 ans. De plus, 35,7 % de ceux âgés de 65 ans et plus n'avaient obtenu aucun certificat, diplôme ou grade comparé à 9,5 % pour les personnes âgées entre 25 et 44 ans.

Au Nouveau-Brunswick, 36,8 % des personnes âgées de 65 ans et plus avaient terminé des études postsecondaires, comparativement à 63,9 % des adultes âgés entre 25 et 44 ans. De plus, 44,1 % de ceux âgés de 65 ans et plus n'avaient aucun certificat, diplôme ou grade comparé à 10,3 % pour les personnes âgées entre 25 et 44 ans.

Nouveau-Brunswick – Proportion de la population âgée de 25 ans et plus selon le niveau de scolarité atteint et les groupes d'âge

Nouveau-Brunswick – Proportion de la population âgée de 25 ans et plus selon le niveau de scolarité atteint et les groupes d'âge

Principal domaine d'études

Tableau 2 – Domaines d'études les plus communs^{Scolarité Note de bas de page 9} pour la population âgée de 25 ans et plus ayant des qualifications postsecondaires selon le niveau de scolarité atteint^{Scolarité Note de bas de page 1}, Nouveau-Brunswick, Canada

Lieu des études^{Scolarité Note de bas de page 11}

En 2011, 279 275 résidents du Nouveau-Brunswick âgés de 25 ans et plus avaient terminé des études postsecondaires. De ces gradués, 75,3 % avaient étudié au Nouveau-Brunswick, 19,9 % avaient étudié dans une autre province ou un autre territoire et 4,9 % avaient étudié à l'extérieur du Canada. À l'échelle nationale, 72,5 % des gradués avaient étudié dans la même province ou le même territoire de résidence en 2011, 10,4 % avaient étudié dans une autre province ou un autre territoire et 17,1 % avaient étudié à l'extérieur du Canada.

Dans toutes les provinces, les individus ayant un certificat d'une école de métiers ou un certificat collégial étaient plus susceptibles que ceux ayant obtenu un titre universitaire d'avoir obtenu leur diplôme ou grade dans leur province de résidence en 2011.

Tableau 3 – Population âgée de 25 ans et plus ayant des qualifications postsecondaires selon le lieu des études et selon le niveau de scolarité atteint, Nouveau-Brunswick

Travail

Au Nouveau-Brunswick, 351 935 personnes étaient occupées et 43 485 étaient au chômage représentant un total de 395 420 personnes constituant la population active totale en mai 2011. Le taux d'emploi était de 56,5 % et le taux de chômage était de 11,0 %.

Tableau 1 Population totale âgée de 15 ans et plus selon la situation d'activité, Nouveau-Brunswick, Canada

Au Nouveau-Brunswick, 12,9 % de la population active occupée était âgée de 15 à 24 ans et 16,3 % était âgée de 55 à 64 ans. Ces proportions se comparent à 13,1 % et 15,3 % respectivement pour le Canada.

Tableau 2 Population active occupée selon les groupes d'âge, Nouveau-Brunswick, Canada

Au Nouveau-Brunswick, les principales professions étaient : Vendeurs - commerce de détail; Caissiers; Autres préposés aux services d'information et aux services à la clientèle. Au Canada, les principales professions étaient : Vendeurs - commerce de détail; Directeurs - commerce de détail et de gros; Adjoints administratifs.

Tableau 3 Principales professions pour la population active occupée, Nouveau-Brunswick, Canada

Au Nouveau-Brunswick, les principales industries étaient : Hôpitaux; Écoles primaires et secondaires; Administrations publiques provinciales et territoriales. Au Canada, les principales industries étaient : Écoles primaires et secondaires; Hôpitaux; Épiceries.

Tableau 4 Principales industries pour la population active occupée, Nouveau-Brunswick, Canada

Le nombre de travailleurs autonomes au Nouveau-Brunswick représente 28 685 ou 8,2 % de tous les travailleurs occupés.

Tableau 5 Population active occupée selon les catégories de travailleurs, Nouveau-Brunswick, Canada

En 2011, 2,2 % des navetteurs âgées de 15 ans et plus dans la province ont utilisé le transport en commun pour se rendre au travail comparativement à 12,0 % au niveau national. 82,1 % de la population a utilisé une voiture, un camion ou une fourgonnette en tant que conducteur, tandis que 8,6 % a utilisé une voiture, un camion ou une fourgonnette en tant que passager. Le temps moyen pour se rendre au travail dans la province était de 19,1 minutes, comparativement à 25,4 minutes au niveau national.

Au Nouveau-Brunswick, 82,2 % de la population active occupée âgée de 15 ans et plus a travaillé à son travail habituel, 5,3 % a travaillé à la maison et 12,1 % n'avait pas d'adresse de travail fixe.

Tableau 6 Population active occupée selon le mode de transport, Nouveau-Brunswick, Canada

Tableau 7 Durée moyenne du trajet domicile-travail pour la population active occupée, Nouveau-Brunswick, Canada

Tableau 8 Population active occupée selon l'heure de départ pour le travail, Nouveau-Brunswick, Canada

Tableau 9 Population active occupée selon le lieu de travail, Nouveau-Brunswick, Canada

Au Nouveau-Brunswick, 74,0 % (317 315) de la population âgée de 15 ans et plus ayant travaillé en 2010 ou en 2011 a déclaré l'anglais seulement comme langue utilisée le plus souvent au travail, 21,9 % (93 970) le français seulement et 3,8 % (16 395) les deux langues officielles (anglais et français) à égalité. De plus, 0,1 % de la population âgée de 15 ans et plus ayant travaillé en 2010 ou en 2011 a déclaré utiliser le plus souvent une langue officielle et une langue non officielle à égalité au travail et 0,2 % une langue non officielle seulement.

Par ailleurs, 10,6 % (45 620) de la population âgée de 15 ans et plus ayant travaillé en 2010 ou en 2011 a déclaré travailler régulièrement en anglais, 10,1 % (43 255) régulièrement en français et 0,0 % (0) régulièrement dans les deux langues officielles du pays. De plus, 0,0 % (160) de la population âgée de 15 ans et plus ayant travaillé en 2010 ou en 2011 a déclaré utiliser régulièrement une langue officielle et une langue non officielle au travail et 0,4 % (1 565) une langue non officielle seulement.

Au Canada, 76,4 % (14 622 905) de la population âgée de 15 ans et plus ayant travaillé en 2010 ou en 2011 a déclaré comme langue utilisée le plus souvent au travail seulement l'anglais, 20,0 % (3 831 535) seulement le français et 1,7 (317 135) les deux langues officielles (anglais et français) à égalité. De plus, 0,6 % de la population âgée de 15 ans et plus ayant travaillé en 2010 ou en 2011 a déclaré utiliser le plus souvent une langue officielle et une langue non officielle à égalité au travail.

Pour ce qui est de la langue utilisée régulièrement au travail au Canada, les proportions sont les suivantes : 6,0 % (1 148 980) ont déclaré utiliser l'anglais; 3,4 % (645 075) ont déclaré utiliser le français; 0,0 % (1 925) utilisent les deux langues officielles; 0,2 % (34 290) ont déclaré utiliser une langue officielle et une langue non officielle et 2,2 % (411 735) ont déclaré une langue non officielle seulement.

Tableau 10 Langues utilisées au travail, Nouveau-Brunswick, Canada

Au Nouveau-Brunswick, les langues non officielles les plus utilisées au travail, le plus souvent ou régulièrement, avec ou sans langue officielle, sont Mi'kmaq, Espagnol et Coréen qui représentent respectivement 0,1 % (785), 0,0 % (350) et 0,0 % (285) de la population âgée de 15 ans et plus ayant travaillé en 2010 ou en 2011.

Au Canada, les langues non officielles les plus utilisées au travail, le plus souvent ou régulièrement, avec ou sans une langue officielle, sont Langues chinoises, Espagnol et Pendjabi qui représentent respectivement 1,2 % (224 195), 0,4 % (82 050) et 0,4 % (71 430) de la population âgée de 15 ans et plus ayant travaillé en 2010 ou en 2011.

Tableau 11 Langues non officielles utilisées au travail, Nouveau-Brunswick, Canada

Composition du revenu

Le revenu total de la population dans les ménages privés peut être classé en deux composantes principales : le revenu du marché^{Revenu Note de bas de page 1} et les transferts gouvernementaux^{Revenu Note de bas de page 2}. Au Nouveau-Brunswick, en 2010, 83,5 % du revenu total provenait du revenu du marché et 16,5 % de transferts gouvernementaux. (Le revenu total agrégé pour le Nouveau-Brunswick était de 20,3 milliards de dollars en 2010.)

Figure 1 Composition du revenu de la population dans les ménages privés en 2010

Composition du revenu de la population dans les ménages privés en 2010

La principale composante du revenu du marché était le revenu d'emploi. Au Nouveau-Brunswick, le revenu d'emploi représentait 85,30 $ de chaque 100 $ du revenu du marché, similaire au chiffre pour le Canada de 85,20 $. Pour les deux composantes de revenu d'emploi, les salaires et traitements représentaient 81,80 $, tandis que le revenu net d'un travail autonome représentait 3,50 $.

Les autres composantes du revenu du marché étaient inférieures au revenu d'emploi : au Nouveau-Brunswick, les revenus de placements représentaient 3,00 $ pour 100 $ du revenu du marché, les pensions de retraite et rentes 9,70 $ et 2,00 $ provenaient d'autres sources privées.

Les transferts gouvernementaux reçus au Nouveau-Brunswick étaient le Régime de pensions du Canada ou le Régime de rentes du Québec, représentant 28,70 $ pour chaque 100 $ de transferts gouvernementaux totaux reçus, la pension de la Sécurité de la vieillesse (SV) et le Supplément de revenu garanti (26,80 $), les prestations de l'assurance-emploi (24,10 $), d'autres revenus provenant de sources publiques (11,50 $), et les prestations pour enfants (9,00 $).

Tableau 1 – Composition du revenu de la population dans les ménages privés en 2010, Nouveau-Brunswick, Canada

Revenu total élevé

Parmi la population canadienne dans les ménages privés âgée de 15 ans et plus, dix pour cent avaient des revenus totaux de plus de 80 400 $ en 2010. Pour se retrouver dans le palier supérieur de 5 %, les Canadiens devaient avoir un revenu total légèrement supérieur à 102 300 $ et pour se retrouver dans le palier supérieur de 1 %, il fallait un peu plus de 191 100 $, presque sept fois la médiane nationale de 27 800 $^{Revenu Note de bas de page 3}.

Le Nouveau-Brunswick comptait 2,7 % de sa population âgée de 15 ans et plus dans le palier supérieur de 5 % ayant le revenu total le plus élevé et 0,5 % dans le palier supérieur de 1 % ayant le revenu total le plus élevé, comparativement à 5,0 % et 1,0 % au Canada.

Tableau 2 – Population âgée de 15 ans et plus selon le revenu total, Nouveau-Brunswick, Canada

Une carte à l'échelle nationale montrant la répartition spatiale des personnes dont le revenu total est dans le groupe des cinq pour cent des personnes ayant le revenu total le plus élevé est aussi offerte. Canada. Pourcentage de la population dans les cinq pour cent supérieurs du revenu total en 2010 selon les divisions de recensement (DR) de 2011

Revenu d'emploi

Des personnes ayant un revenu d'emploi au Nouveau-Brunswick, 50,9 % ont travaillé toute l'année à plein temps^{Revenu Note de bas de page 4} en 2010, comparativement à 50,3 % au Canada. Le revenu d'emploi médian de ces travailleurs au Nouveau-Brunswick était de 41 615 $ (47 868 $ pour ceux au Canada).

Les trois professions les plus courantes des personnes ayant travaillé toute l'année à plein temps en 2010 au Nouveau-Brunswick étaient Directeurs - commerce de détail et de gros; Vendeurs - commerce de détail; et Autres préposés aux services d'information et aux services à la clientèle.

Tableau 3 – Les gains médians pour les professions les plus courantes toute l'année à plein temps en 2010, Nouveau-Brunswick, Canada

Revenu familial

Le revenu familial médian après impôt des familles économiques au Nouveau-Brunswick en 2010 était 57 867 $, la médiane des familles comptant un couple était 62 546 $ et 35 308 $ pour les familles monoparentales. Les personnes hors famille économique (personnes vivant seules ou avec des personnes non apparentées seulement), le revenu après impôt médian était 21 935 $.

Comparativement au revenu après impôt médian des familles au Canada de 67 044 $, 72 356 $ pour les couples, 42 401 $ pour les familles monoparentales et 25 761 $ pour les personnes vivant seules sans la présence de personnes apparentées.

Tableau 4 – Revenu après impôt médian des familles économiques et personnes hors famille économique en 2010, Nouveau-Brunswick, Canada

Figure 2 Revenu après impôt médian en 2010, Nouveau-Brunswick et Canada

Revenu après impôt médian en 2010, Nouveau-Brunswick et Canada

Les familles étaient de tailles différentes et les familles de tailles plus importantes pouvaient avoir profité d'un partage des ressources et d'économies d'échelle. Au Nouveau-Brunswick, selon le revenu après impôt rajusté selon la taille de la famille, 42,0 % de la population faisait partie de la moitié la plus élevée de la répartition du revenu, en dessous du taux de 50,0 % au Canada.

Au Nouveau-Brunswick, le pourcentage de la population dans le groupe décile de revenu^{Revenu Note de bas de page 6} le plus faible était 10,5 % similaire à celui du Canada (10,0 %). Le pourcentage de la population dans le décile le plus élevé était 5,1 %, inférieur à celui du Canada (10,0 %).

Tableau 5 – Population dans les ménages privés selon le revenu familial après impôt rajusté en 2010, Nouveau-Brunswick, Canada

Faible revenu^{Revenu Note de bas de page 7}

Dans l'ENM, nous avons utilisé une mesure relative pour classer les personnes selon la catégorie de revenu : la mesure de faible revenu fondée sur le revenu après impôt (MFR-ApI). Pour cette mesure, le seuil du revenu est la moitié du revenu médian des ménages canadiens après impôt. Le revenu a été rajusté afin de tenir compte de la taille du ménage. Les personnes dans les ménages dont le revenu après impôt du ménage était inférieur à ce seuil^{Revenu Note de bas de page 8} ont été considérées comme étant à faible revenu.

Selon la mesure de faible revenu fondée sur le revenu après impôt, la proportion de la population étant à faible revenu au Nouveau-Brunswick était 17,2 %. Cette proportion était supérieure au taux observé de 14,9 % au Canada. Au Nouveau-Brunswick, en comparant à la population de tous les âges, cette proportion était supérieure (21,1 %) pour les personnes âgées de moins de 18 ans, et, pour les personnes âgées de 65 ans et plus, cette proportion était supérieure avec 19,9 %.

Tableau 6 – Catégorie de revenu selon la mesure de faible revenu après impôt (MFR-ApI) en 2010, Nouveau-Brunswick, Canada

Une carte montrant la proportion des personnes à faible revenu à l'intérieur de la Région de l'Atlantique est aussi offerte.

Logement

Le nombre de ménages au Nouveau-Brunswick s'élevait à 314 030. Le taux d'accession à la propriété au Nouveau-Brunswick était de 75,7 %, ce qui était supérieur au taux d'accession à la propriété à l'échelle nationale de 69,0 %.

Canada, provinces et territoires – Taux d'accession à la propriété en 2011

Canada, provinces et territoires – Taux d'accession à la propriété en 2011

Tableau 1 – Mode d'occupation pour l'ensemble des ménages, Canada, provinces et territoires

Nouveau-Brunswick – Abordabilité^{Logement Note de bas de page 1}

Les ménages au Nouveau-Brunswick qui ont consacré 30 % ou plus du revenu total du ménage aux coûts d'habitation représentaient 18,9 % des ménages non agricoles et hors réserve dont le revenu total était supérieur à zéro. La proportion était inférieure à la proportion nationale (25,2 %).

Une proportion inférieure de ménages propriétaires ont déboursé 30 % ou plus comparativement aux ménages locataires au Nouveau-Brunswick (12,8 % pour les propriétaires contre 38,2 % pour les locataires).

Les ménages au Nouveau-Brunswick ont consacré en moyenne 762 $ aux coûts d'habitation mensuels, ce qui était inférieur au montant à l'échelle nationale de 1 050 $. Le coût moyen pour les ménages locataires était de 650 $. Ce qui était inférieur au coût d'habitation moyen des ménages propriétaires de 797 $.

Tableau 2 – Abordabilité du logement pour les ménages non agricoles et hors réserve, Nouveau-Brunswick, Canada

Nouveau-Brunswick – Besoin de réparations majeures^{Logement Note de bas de page 2}

Au Nouveau-Brunswick, 9,8 % des ménages ont déclaré vivre dans des logements qui nécessitaient des réparations majeures. Ce qui était supérieur à la proportion nationale de 7,4 %. La proportion des ménages ayant déclaré que leur logement nécessitait des réparations majeures était inférieure pour les propriétaires que pour les locataires (9,2 % pour les logements occupés par des ménages propriétaires et 10,7 % pour les logements occupés par des ménages locataires).

Tableau 3 – Besoin de réparations majeures selon le mode d'occupation, Nouveau-Brunswick, Canada

Nouveau-Brunswick – Taille convenable

Au Nouveau-Brunswick, 3,1 % des ménages vivaient dans des logements de taille insuffisante; c'est-à-dire que le logement était surpeuplé puisqu'il y avait un nombre insuffisant de chambres à coucher selon la Norme nationale d'occupation^{Logement Note de bas de page 3}. Ce qui représentait une proportion inférieure à la moyenne nationale de 6,0 %. La proportion des ménages vivant dans des logements de taille insuffisante était inférieure pour les ménages propriétaires que pour les ménages locataires (2,3 % pour les ménages propriétaires et 5,2 % pour les ménages locataires).

Tableau 4 – Taille convenable du logement selon le mode d'occupation, Nouveau-Brunswick, Canada

Données connexes

• Profil de l'ENM de 2011, Nouveau-Brunswick
• Tableaux de données de l'ENM de 2011, Nouveau-Brunswick
  • Peuples autochtones
  • Immigration et diversité ethnoculturelle
  • Mobilité et migration
  • Scolarité et travail
  • Revenu et logement
• Série « Perspective géographique », Recensement de 2011 – Nouveau-Brunswick