Dictionnaire, Recensement de la population, 2016
Région métropolitaine de recensement (RMR) et agglomération de recensement (AR)
Définition
Une région métropolitaine de recensement (RMR) ou une agglomération de recensement (AR) est formée d'une ou de plusieurs municipalités adjacentes situées autour d'un centre de population (aussi appelé le noyau). Une RMR doit avoir une population totale d'au moins 100 000 habitants et son noyau doit compter au moins 50 000 habitants d'après les données ajustées du Programme du Recensement de la population précédent. Quant à l'AR, son noyau doit compter au moins 10 000 habitants toujours selon les données du Programme du Recensement de la population précédent. Pour être incluses dans une RMR ou une AR, les autres municipalités adjacentes doivent avoir un degré d'intégration élevé avec le noyau, lequel est déterminé par le pourcentage de navetteurs (déplacement domicile-lieu de travail) établi d'après les données du Programme du recensement précédent sur le lieu de travail.
Si la population du noyau d'une AR diminue et devient inférieure à 10 000 habitants, l'AR est retirée du programme lors du prochain recensement. Cependant, une RMR restera une RMR même si sa population totale devient inférieure à 100 000 habitants ou si la population de son noyau devient inférieure à 50 000 habitants. Toutes les régions à l'intérieur des RMR et des AR qui ne sont pas des centres de population sont des régions rurales.
Lorsque l'AR a un noyau comptant au moins 50 000 habitants d'après les données du recensement précédent sur la population, elle est subdivisée en secteurs de recensement. Les secteurs de recensement sont maintenus pour l'AR même si la population du noyau diminue par la suite à moins de 50 000. Toutes les RMR sont subdivisées en secteurs de recensement.
Déclaré en
2016, 2011, 2006, 2001, 1996, 1991, 1986, 1981, 1976, 1971, 1966, 1961, 1956, 1951, 1941
Remarques
Les termes « centre de population », « noyau », « banlieue » et « région rurale » remplacent les termes « région urbaine », « noyau urbain », « banlieue urbaine » et « banlieue rurale » depuis le Recensement de 2011.
Dans les cas des centres de population, le genre indique la relation entre le centre de population et la structure des régions métropolitaines de recensement (RMR) ou des agglomérations de recensement (AR). Les genres possibles à l'intérieur d'une RMR ou d'une AR sont : noyau, noyau secondaire, banlieue et région rurale.
Noyaux
Une région métropolitaine de recensement (RMR) ou une agglomération de recensement (AR) peut avoir plus d'un noyau. Les limites ainsi que les données sur la population des noyaux utilisés pour délimiter les RMR ou les AR proviennent du recensement précédent. À ce sujet, le noyau d'une RMR doit avoir une population d'au moins 50 000 habitants et le noyau d'une AR doit avoir au moins 10 000 habitants. Dans tous les autres cas où une RMR ou une AR a plus d'un noyau, les noyaux supplémentaires sont appelés banlieues s'ils se trouvent dans la même municipalité (subdivision de recensement), alors que s'ils se situent dans une autre municipalité, le terme noyau secondaire est utilisé lorsque, dans les deux cas, la population excède 10 000 habitants. Si la population du centre de population n'excède pas 10 000 habitants, elle porte également le nom de banlieue. Aussi, lorsqu'une AR est fusionnée à une RMR, le noyau de l'ancienne AR devient lui aussi un noyau secondaire de cette RMR. Si la population de la banlieue excède 10 000 habitants, et qu'elle ne se trouve pas dans la même municipalité d'un noyau déjà existant, celle-ci devient un noyau secondaire de la RMR ou de l'AR dans lequel elle existe.
Règles de délimitation des RMR et des AR
Pour délimiter les RMR ou les AR, on se sert des municipalités (subdivisions de recensement) adjacentes comme unités de base. Ces subdivisions de recensement (SDR) sont incluses dans les RMR ou les AR si elles respectent au moins une des règles décrites ci-après, qui sont classées par ordre d'importance. Si une SDR respecte certaines de ces règles pour deux RMR ou AR ou plus, elle est incluse dans celle qui correspond à la règle la plus importante. Si les règles ont la même importance, la décision doit alors être fondée sur la population ou sur le nombre de navetteurs (déplacement domicile-lieu de travail). Les RMR ou les AR sont délimitées de façon à maintenir la contiguïté spatiale.
1. Règle du noyau de délimitation : La SDR est comprise entièrement ou en partie (soit 50 % de sa population) dans le noyau.
Pour délimiter les RMR et les AR, un noyau de délimitation est créé respectant les limites des SDR. Pour qu'une SDR soit incluse dans le noyau de délimitation primaire ou secondaire, il faut qu'au moins 50 % de sa population réside dans le noyau. Dans la figure 1.6, la SDR A fait partie du noyau de délimitation puisque l'ensemble de sa population réside dans le noyau. La SDR B fait également partie du noyau de délimitation, car au moins 50 % de sa population résidait dans le noyau. Concernant l'enclave-noyau, c'est-à-dire la SDR K, celle-ci n'est pas considérée comme incluse dans le noyau de délimitation et sera ainsi disponible pour les autres règles de délimitation suivantes.
Figure 1.6
Règle du noyau de délimitation
Description de la figure 1.6
Cette figure est une représentation graphique de la règle du noyau de délimitation (règle 1Note 1) indiquant les limites d'une région métropolitaine de recensement (RMR). Un regroupement fictif de 12 subdivisions de recensement (SDR), apparaissant sous la forme de polygones « A » à « L », désigne le groupe de SDR pouvant former une RMR.
L'intégralité de la SDR A et une infime partie des SDR B et J adjacentes sont en gris pour signaler un centre de population. Ce centre de population constitue également le noyau de la RMR. Étant donné que les RMR sont une agrégation de SDR, les SDR A et B sont comprises entièrement dans la RMR en raison de la règle du noyau de délimitation. Puisqu'il y a moins de 50 % de la population de la SDR J qui se situe dans le noyau, cette dernière ne fait pas partie de la RMR sous la règle du noyau de délimitation et sera ainsi disponible pour les autres règles de délimitation suivantes. La subdivision de recensement D contient un petit polygone gris qui définit un centre de population ne faisant pas partie du noyau ainsi appelé banlieue.
La subdivision de recensement K est une SDR de petite taille située dans la SDR B de plus grande taille. Cette enclave-noyau, c'est-à-dire la SDR K, n'est pas considérée comme incluse dans le noyau de délimitation, car il n'y a pas au moins 50 % de sa population qui réside dans le noyau. La SDR K sera ainsi disponible pour les autres règles de délimitation suivantes.
Un gros trait noir délimite le périmètre des SDR A, B et exclut ainsi les SDR J et K, laissant un trou, afin de définir les limites de la RMR.
Deux légendes apparaissent en dessous de la figure. La légende de gauche définit le sens des symboles utilisés dans la figure pour représenter les limites de la RMR, de la SDR, du centre de population, du noyau ainsi que de la banlieue. La légende de droite fait la distinction entre les SDR qui figurent dans la RMR en fonction de leurs critères d'inclusion. Dans cette figure, les SDR A et B sont comprises en vertu de la règle 1 (règle du noyau de délimitation).
Source : Statistique Canada, Recensement de la population de 2016.
2. Règle du navettage dans le sens normal : Avec un nombre minimum de 100 navetteurs, au moins 50 % de la population active occupée qui demeure dans la SDR travaille dans le noyau de délimitation définie selon la règle précédente. Voir l'ajout de la SDR C dans la figure 1.7. Ces chiffres sont établis à partir des réponses à la question sur le lieu de travail du Programme du recensement précédent (voir la note ci-dessous).
Note : Pour la délimitation des RMR et des AR, les données sur le lieu de travail proviennent du Programme du recensement. Le navettage, soit le déplacement domicile-lieu de travail, comprend quatre catégories : à domicile; à l'extérieur du Canada; sans adresse de travail fixe et lieu habituel de travail. Concernant le calcul de la population active occupée, celui-ci exclut la catégorie sans adresse de travail fixe. D'ailleurs, cette exclusion des données, sans adresse de travail fixe, s'applique pour tout calcul se reportant au déplacement domicile-lieu de travail.
Figure 1.7
Règle du navettage dans le sens normal
Description de la figure 1.7
Cette figure est une représentation graphique de la règle du navettage (déplacement domicile-lieu de travail) dans le sens normal (règle 2Note 1) indiquant les limites d'une région métropolitaine de recensement (RMR). Un regroupement fictif de 12 subdivisions de recensement (SDR), apparaissant sous la forme de polygones « A » à « L », désigne le groupe de SDR pouvant former une RMR.
L'intégralité de la SDR A et une infime partie des SDR B et J adjacentes sont en gris pour signaler un centre de population. Ce centre de population constitue également le noyau de la RMR. La subdivision de recensement D contient un petit polygone gris qui définit un centre de population ne faisant pas partie du noyau ainsi appelé banlieue.
La subdivision de recensement C, qui est adjacente à la SDR A, est une SDR où le nombre de navetteurs est d'au moins de 100 et le pourcentage de la population active occupéeNote 2 qui travaille dans le noyau de délimitation est supérieur ou égal à 50 %. Cela est signalé dans la figure par une flèche partant de la SDR C vers le noyau de délimitation (SDR A et B). La subdivision de recensement C est, par conséquent, comprise dans la RMR.
Un gros trait noir délimite le périmètre des SDR A, B, C et exclut ainsi la SDR K, laissant un trou, afin de définir les nouvelles limites de la RMR.
Deux légendes apparaissent en dessous de la figure. La légende de gauche définit le sens des symboles utilisés dans la figure pour représenter les limites de la RMR, de la SDR, du centre de population, du noyau, de la banlieue, et de la flèche indiquant le navettage dans le sens normal. La légende de droite fait la distinction entre les SDR qui figurent dans la RMR en fonction de leurs critères d'inclusion. Dans cette figure, les SDR A et B sont comprises en vertu de la règle 1 (règle du noyau de délimitation), et la SDR C l'est en vertu de la règle 2 (règle du navettage dans le sens normal).
Source : Statistique Canada, Recensement de la population de 2016.
3. Règle du navettage à contresens : Avec un nombre minimum de 100 navetteurs, au moins 50 %* de la population active occupée qui travaille dans la SDR demeure dans le noyau de délimitation. Ces chiffres sont établis à partir des réponses à la question sur le lieu de travail du Programme du recensement précédent. Dans la figure 1.8, on peut voir qu'au moins 50 %* de la population active occupée qui travaille dans la SDR D demeure dans les SDR A et B (voir la note pour la règle 2).
* En 2011, le pourcentage était fixé à 25 %.
Figure 1.8
Règle du navettage à contresens
Description de la figure 1.8
Cette figure est une représentation graphique de la règle du navettage (déplacement domicile-lieu de travail) à contresens (règle 3Figure 1.8 - note 1) indiquant les limites d'une région métropolitaine de recensement (RMR). Un regroupement fictif de 12 subdivisions de recensement (SDR), apparaissant sous la forme de polygones « A » à « L », désigne le groupe de SDR pouvant former une RMR.
L'intégralité de la SDR A et une infime partie des SDR B et J adjacentes sont en gris pour signaler un centre de population. Ce centre de population constitue également le noyau de la RMR. La subdivision de recensement D contient un petit polygone gris qui définit un centre de population ne faisant pas partie du noyau ainsi appelé banlieue.
La subdivision de recensement D, qui est adjacente à la SDR B, a un navettage à contresens, avec au moins 100 navetteurs, qui est supérieur ou égal à 50 % de la population active occupéeFigure 1.8 - note 2. Cela est signalé dans la figure par une flèche partant du noyau de délimitation (SDR A et B) vers la SDR D. La subdivision de recensement D est, par conséquent, comprise dans la RMR.
Un gros trait noir délimite le périmètre des SDR A, B, C, D et exclut ainsi la SDR K, laissant un trou, afin de définir les nouvelles limites de la RMR.
Deux légendes apparaissent en dessous de la figure. La légende de gauche définit le sens des symboles utilisés dans la figure pour représenter les limites de la RMR, de la SDR, du centre de population, du noyau, de la banlieue et de la flèche indiquant le navettage à contresens. La légende de droite fait la distinction entre les SDR qui figurent dans la RMR en fonction de leurs critères d'inclusion. Dans cette figure, les SDR A et B sont comprises en vertu de la règle 1 (règle du noyau de délimitation). La SDR C y figure en vertu de la règle 2 (règle du navettage dans le sens normal), et la SDR D en vertu de la règle 3 (règle du navettage à contresens).
Source : Statistique Canada, Recensement de la population de 2016.
4. Règle de la contiguïté spatiale : Lorsqu'il est nécessaire d'éliminer des enclaves, des SDR affichant un pourcentage de navetteurs insuffisant peuvent être incluses dans une RMR ou une AR, et des SDR ayant un pourcentage de navetteurs suffisant peuvent être exclues d'une RMR ou d'une AR.
Voici les deux situations pouvant mener à l'inclusion ou à l'exclusion d'une SDR dans une RMR ou une AR afin de maintenir la contiguïté spatiale :
SDR détachée – Une SDR (E dans la figure 1.9) affichant un pourcentage suffisant de navetteurs (soit dans le sens normal, soit à contresens) est située à l'intérieur d'une SDR (F dans la figure 1.9) adjacente à la RMR ou à l'AR, mais qui n'a pas un pourcentage de navetteurs suffisant. En pareil cas, la SDR incluse et la SDR entourant celle-ci sont groupées pour former un ensemble minimal de SDR (E + F). On tient alors compte du pourcentage total de navetteurs pour l'ensemble minimal de SDR afin de déterminer s'il peut être inclus dans la RMR ou l'AR. Si le pourcentage de navetteurs (soit dans le sens normal, soit à contresens) de l'ensemble minimal de SDR est suffisant, et que le nombre minimum total de 100 navetteurs est respecté, toutes les SDR qui le composent sont alors incluses dans la RMR ou l'AR.
SDR enclavée – Une SDR (G dans la figure 1.9) affichant un pourcentage insuffisant de navetteurs (soit dans le sens normal, soit à contresens) est située à l'intérieur d'une SDR (H dans la figure 1.9) adjacente à la RMR ou à l'AR, qui a un pourcentage de navetteurs suffisant. En pareil cas, la SDR incluse et la SDR entourant celle-ci sont groupées pour former une unité, appelée ensemble minimal de SDR (G + H). On tient alors compte du nombre minimum de 100 navetteurs ainsi que du pourcentage total de navetteurs pour l'ensemble minimal de SDR afin de déterminer s'il peut être inclus dans la RMR ou l'AR. Si le pourcentage de navetteurs (soit dans le sens normal, soit à contresens) de l'ensemble minimal de SDR est suffisant, toutes les SDR qui le composent sont alors incluses dans la RMR ou l'AR.
Figure 1.9
Règle de la contiguïté spatiale
Description de la figure 1.9
Cette figure est une représentation graphique de la règle de contiguïté spatiale (règle 4Figure 1.9 - note 1) indiquant les limites d'une région métropolitaine de recensement (RMR). Un regroupement fictif de 12 subdivisions de recensement (SDR), apparaissant sous la forme de polygones « A » à « L », désigne le groupe de SDR pouvant former une RMR.
L'intégralité de la SDR A et une infime partie des SDR B et J adjacentes sont en gris pour signaler un centre de population. Ce centre de population constitue également le noyau de la RMR. La subdivision de recensement D contient un petit polygone gris qui définit un centre de population ne faisant pas partie du noyau ainsi appelé banlieue.
La subdivision de recensement F, qui est adjacente aux SDR A et B (faisant partie de la RMR), compte un nombre insuffisant de navetteurs (dans le sens normal et à contresens). Elle comprend, toutefois, l'intégralité d'une SDR de plus petite taille (SDR E) qui compte, elle, un nombre suffisant de navetteurs. On estime que la SDR E est une SDR détachée. La combinaison des navettages de la SDR E et de la SDR F semble suffire pour permettre leur inclusion dans la RMR. Les navettages de ces SDR sont représentés dans cette figure par des flèches allant dans les deux sens, à savoir du noyau de délimitation et vers le noyau de délimitation (SDR A et B).
La subdivision de recensement H, qui est adjacente aux SDR A et B (faisant partie de la RMR), compte un nombre suffisant de navetteurs (dans le sens normal et à contresens). Elle comprend, toutefois, l'intégralité d'une SDR de plus petite taille (SDR G) qui compte, elle, un nombre insuffisant de navetteurs. On estime que la SDR G est une enclave-noyau. Tout comme pour les SDR E et F, la combinaison des navettages de ces deux SDR (SDR G et SDR H) est suffisante pour permettre leur inclusion dans la RMR. Les navettages de ces SDR sont représentés dans cette figure par des flèches allant dans les deux sens, à savoir du noyau de délimitation et vers le noyau de délimitation (SDR A et B).
Un gros trait noir délimite le périmètre des SDR A, B, C, D, E, F, G, H et exclut ainsi la SDR K, laissant un trou, afin de définir les nouvelles limites de la RMR.
Deux légendes apparaissent en dessous de la figure. La légende de gauche définit le sens des symboles utilisés dans la figure pour représenter les limites de la RMR, de la SDR, du centre de population, du noyau, de la banlieue et de la flèche indiquant le navettage. La légende de droite fait la distinction entre les SDR qui figurent dans la RMR en fonction de leur règle. Dans cette figure, les SDR A et B sont comprises en vertu de la règle 1 (règle du noyau de délimitation), la SDR C l'est en vertu de la règle 2 (règle du navettage dans le sens normal), la SDR D en vertu de la règle 3 (règle de navettage à contresens), et les SDR E, F, G et H le sont en vertu de la règle 4 (règle de la contiguïté spatiale).
Source : Statistique Canada, Recensement de la population de 2016.
5. Règle de la comparabilité historique : Afin de maintenir la comparabilité historique des RMR et des plus grandes AR (qui sont divisées en secteurs de recensement d'après le recensement précédent), on conserve les SDR sous cette règle pour un recensement même si le pourcentage de navetteurs devient inférieur au minimum requis (règles 2, 3 et 4). Ceci se veut un avertissement aux utilisateurs qu'une SDR puisse être exclue d'une RMR ou d'une plus grande AR lors du prochain recensement ou de la prochaine délimitation de celle-ci. Voir la figure 1.10 pour l'ajout de la SDR I.
Il arrive que la règle de la comparabilité historique ne soit pas respectée lorsque, par exemple, les limites des SDR ont été modifiées en raison d'une annexion. Pour déterminer s'il convient de conserver ou d'exclure une SDR, les données sur le lieu de travail sont totalisées de nouveau en tenant compte des modifications de limites et la décision d'inclure ou d'exclure cette SDR est prise en fonction des règles précédentes.
Figure 1.10
Règle de la comparabilité historique
Description de la figure 1.10
Cette figure est une représentation graphique de la règle de la comparabilité des données avec les données antérieures du recensement (règle 5Figure 1.10 - note 1) indiquant les limites d'une région métropolitaine de recensement (RMR). Deux regroupements fictifs, superposés, de 12 subdivisions de recensement (SDR) apparaissant sous la forme de polygones « A » à « L », représentent le groupe de SDR pouvant former une RMR. Les deux regroupements sont identiques, à l'exception du fait que le regroupement supérieur désigne « Recensement actuel », tandis que le regroupement inférieur correspond à « Recensement précédent » et que la SDR L n'était pas constituée de deux parties.
L'intégralité de la SDR A et une infime partie des SDR B et J adjacentes sont en gris pour signaler un centre de population. Ce centre de population constitue également le noyau d'une RMR. La subdivision de recensement D contient un petit polygone gris qui définit un centre de population ne faisant pas partie du noyau ainsi appelé banlieue.
Une flèche part de la SDR I dans la couche de recensement précédent vers la SDR I (couche de recensement actuel) pour indiquer l'inclusion de la SDR I dans la version de recensement actuel de la RMR depuis son ajout à la RMR de recensement précédent.
Un gros trait noir délimite le périmètre des SDR A, B, C, D, E, F, G, H, I et exclut ainsi la SDR K, laissant un trou, afin de définir les nouvelles limites de la RMR.
Deux légendes apparaissent en dessous de la figure. La légende de gauche définit le sens des symboles utilisés dans la figure pour représenter les limites de la RMR, de la SDR, du centre de population, du noyau ainsi que de la banlieue. La légende de droite fait la distinction entre les SDR qui figurent dans la RMR en fonction de leur règle. Dans cette figure, les SDR A et B sont comprises en vertu de la règle 1 (règle du noyau de délimitation), la SDR C y figure en vertu de la règle 2 (règle du navettage dans le sens normal), et la SDR D, en vertu de la règle 3 (règle de navettage à contresens). Les SDR E, F, G et H sont incluses en vertu de la règle 4 (règle de la contiguïté spatiale), et la SDR I, en vertu de la règle 5 (règle de la comparabilité historique).
Source : Statistique Canada, Recensement de la population de 2016.
6. Ajustements manuels : Une RMR ou une AR représente une région intégrée sur le plan socioéconomique. Cependant, il existe certaines limites quant au degré d'intégration idéal. Comme les SDR utilisées comme unités de base pour délimiter les RMR et les AR sont des unités administratives, leurs limites ne correspondent pas toujours à d'autres unités statistiques (par exemple les noyaux des centres de population). Il peut y avoir des cas où l'application des règles énoncées précédemment donne des résultats non souhaités ainsi que des cas où ces règles sont difficilement applicables. Dans de tels cas, des ajustements manuels sont parfois apportés aux limites pour assurer l'intégrité du programme.
Un de ces cas est lorsque la SDR est comprise en partie dans le noyau et d'après les données du recensement précédent sur la population il y a moins que 50 % de sa population qui réside dans le noyau. De plus, cette SDR n'a pas pu respecter les autres règles de délimitations précédentes. À la figure 1.16, les SDR A et B sont incluses dans la RMR conformément à la règle du noyau de délimitation, alors que la SDR J fait partie de la règle d'ajustements manuels (noyau).
Un autre cas d'ajustements manuels est une enclave-noyau, qui veut dire une SDR est située à l'intérieur d'une SDR qui fait partie de la règle du noyau de délimitation, mais cette dernière ne contient pas au moins 50 % de sa population à l'intérieur du même noyau, et n'a pas pu se qualifier selon une des règles de délimitations précédentes. Donc, cette enclave-noyau doit être incluse dans la RMR ou l'AR afin de maintenir la contiguïté spatiale. À la figure 1.16, les SDR A et B sont incluses dans la RMR conformément à la règle du noyau de délimitation, alors que la SDR K fait partie de la règle d'ajustements manuels (enclave-noyau).
Bref, à la figure 1.16, les SDR A et B sont incluses dans la RMR conformément à la règle du noyau de délimitation, alors que les SDR J et K font toutes les deux parties de la règle d'ajustements manuels, plus précisément sous les critères de noyau et d'enclave-noyau respectivement.
Pour terminer, les SDR qui sont constituées de plusieurs parties ou qui contiennent des trous influencent aussi l'application de la règle d'ajustements manuels. Un exemple de cette situation se situe dans l'AR de Miramichi (Nouveau-Brunswick), où la SDR de Red Bank 4, IRI qui est constituée de deux parties, est maintenue pour conserver la contiguïté spatiale. Voir également l'ajout de la SDR L, constituée de deux parties, dans la figure 1.16.
Figure 1.16
Règle d'ajustements manuels
Description de la figure 1.16
Cette figure est une représentation graphique de la règle d'ajustements manuels (règle 6Figure 1.16 - note 1) indiquant les limites d'une région métropolitaine de recensement (RMR). Un regroupement fictif de 12 subdivisions de recensement (SDR), apparaissant sous la forme de polygones « A » à « L », désigne le groupe de SDR pouvant former une RMR.
L'intégralité de la SDR A et une infime partie des SDR B et J adjacentes sont en gris pour signaler un centre de population. Ce centre de population constitue également le noyau de la RMR. La subdivision de recensement D contient un petit polygone gris qui définit un centre de population ne faisant pas partie du noyau ainsi appelé banlieue.
Étant donné que les RMR sont une agrégation de SDR, les SDR A et B sont comprises entièrement dans la RMR en raison de la règle du noyau de délimitation, alors que la SDR J fait partie de la RMR en raison de la règle d'ajustements manuels, car il y a moins de 50 % de sa population qui se situe dans le noyau.
La subdivision de recensement K est une SDR de petite taille située dans la SDR B de plus grande taille. Le fait d'exclure la SDR K créerait une enclave-noyau; par conséquent, la SDR K fait partie de la RMR sous la règle d'ajustements manuels pour maintenir la contiguïté spatiale.
La subdivision de recensement L, constituée de deux parties séparées, dont l'une d'elles est adjacente aux SDR C et J est comprise dans la RMR sous la règle d'ajustements manuels pour maintenir la contiguïté spatiale.
Un gros trait noir délimite le périmètre des SDR A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K et L afin de définir les nouvelles limites de la RMR.
Deux légendes apparaissent en dessous de la figure. La légende de gauche définit le sens des symboles utilisés dans la figure pour représenter les limites de la RMR, de la SDR, du centre de population, du noyau et de la banlieue. La légende de droite fait la distinction entre les SDR qui figurent dans la RMR en fonction de leur règle. Dans cette figure, les SDR A et B sont comprises en vertu de la règle 1 (règle du noyau de délimitation), la SDR C y figure en vertu de la règle 2 (règle du navettage dans le sens normal), et la SDR D, en vertu de la règle 3 (règle de navettage à contresens). Les SDR E, F, G et H sont incluses en vertu de la règle 4 (règle de la contiguïté spatiale), la SDR I, en vertu de la règle 5 (règle de la comparabilité historique), et les SDR J, K et L sont incluses en vertu de la règle 6 (règle d'ajustements manuels).
Source : Statistique Canada, Recensement de la population de 2016.
7. Fusion de RMR et d'AR adjacentes et règle du noyau secondaire : Une AR adjacente à une RMR peut être fusionnée avec cette RMR si le navettage (déplacement domicile-lieu de travail) total dans les deux sens entre l'AR et la RMR équivaut à au moins 35 % de la population active occupée qui demeure dans l'AR, d'après les données sur le lieu de travail tirées du Programme du recensement précédent. Ce pourcentage est la somme des déplacements dans les deux sens entre la RMR et l'AR, exprimé en pourcentage de la population active demeurant dans l'AR (soit la population active occupée résidente, excluant la catégorie sans adresse de travail fixe).
Si plus d'une AR est adjacente à la même RMR, chaque AR sera évaluée séparément par rapport à la RMR. Plusieurs AR peuvent être fusionnées avec une RMR. Si le pourcentage total de navettage dans les deux sens est inférieur à 35 %, la RMR et l'AR ne seront pas fusionnées. Lorsqu'une AR est fusionnée avec une RMR, le noyau de l'ancienne AR est appelé noyau secondaire de la RMR. Voir la figure 1.11.
Figure 1.11
Exemple de fusion d'une région métropolitaine de recensement (RMR) et d'une agglomération de recensement (AR)
Description de la figure 1.11
Cette figure est une représentation graphique d'un exemple d'agglomération de recensement (AR) ayant fusionné avec une région métropolitaine de recensement (RMR). Un regroupement fictif de subdivisions de recensement (SDR) constituant une RMR est représenté sous la forme de polygones.
Les polygones qui constituent la RMR de départ sont en gris foncé. À l'intérieur de ce regroupement, il y a un polygone gris avec des pointillés qui représente le noyau de la RMR. Un plus petit polygone gris comprenant des traits verticaux et variés figure également dans ce regroupement qui indique un plus petit centre de population situé au sein de la RMR, à savoir la banlieue.
Les polygones qui constituent l'AR ayant fusionné avec la RMR sont en gris pâle. À l'intérieur de ce regroupement, il y a un polygone gris avec des traits horizontaux et variés qui représente le noyau secondaire de la RMR. Celui-ci était l'ancien noyau de l'AR.
Un gros trait noir délimite le périmètre de toutes les SDR afin de définir les nouvelles limites de la RMR.
Une flèche partant de l'extérieur de la délimitation de la RMR va des polygones en gris foncé vers les polygones en gris pâle pour indiquer le total de la population active occupée demeurant dans la RMR et travaillant dans l'AR (3 150). Une autre flèche partant de l'extérieur de la délimitation va des polygones en gris pâle vers les polygones en gris foncé pour indiquer le total de la population active occupée demeurant dans l'AR et travaillant dans la RMR (350).
L'équation en dessous de la seconde flèche sert à illustrer la manière dont est calculé le pourcentage total du navettage entre l'AR et la RMR. On divise la somme des deux populations, soit 3 500, par le nombre des résidents membres de la population active occupée de l'AR (10 000), résultat que l'on multiplie ensuite par 100 pour obtenir un navettage dans les deux sens de 35 %.
Concernant le calcul de la population active occupée, celui-ci exclut la catégorie sans adresse de travail fixe. D'ailleurs, cette exclusion des données, sans adresse de travail fixe, s'applique pour tout calcul se reportant au déplacement domicile-lieu de travail.
Une légende en dessous de la figure indique le sens des symboles utilisés pour représenter la RMR, l'AR, les nouvelles limites de la RMR, les limites de la SDR, du centre de population, du noyau, du noyau secondaire et de la banlieue.
Source : Statistique Canada, Recensement de la population de 2016.
Convention des noms des RMR et des AR
Avant le 25 mai 2009, la convention pour la désignation d'une RMR ou AR était fondée sur le nom du principal centre de population ou de la ville la plus importante au moment de la constitution de la RMR ou de l'AR. On applique cette norme depuis le Recensement de 1971. Au fil des ans, les noms des RMR et AR sont demeurés stables. Les changements les plus importants ont été le résultat des changements de noms des subdivisions de recensement (découlant des dissolutions, constitutions et changements de noms de municipalités).
Lignes directrices pour les demandes de changement de nom de RMR
La principale révision à cette convention est l'ajout des « lignes directrices pour les demandes de changement de nom de RMR », publiées dans Délimitation provisoire des régions métropolitaines de recensement et des agglomérations de recensement pour 2011 (no 92F0138M au catalogue). Les lignes directrices pour les demandes de changement de nom sont présentées ci-dessous :
- Le nom d'une RMR peut compter jusqu'à trois noms municipaux légaux, associés à des subdivisions de recensement (SDR) admissibles qui sont des composantes de la RMR. Cependant, le nombre d'éléments du nom est limité à cinq, et ce, pour toute nouvelle demande visant à modifier le nom d'une RMR. Si les noms des SDR admissibles sont déjà composés ou comportent un trait d'union, ils seront limités à deux, voire à un seul, si le nombre d'éléments du nom est supérieur à cinq.
- Les noms municipaux admissibles comprennent le nom de la municipalité historique centrale et les deux SDR composantes ayant la plus forte population (au moins 10 000 habitants), selon les chiffres du dernier recensement.
- L'ordre des noms municipaux dans le nom d'une RMR est déterminé par la municipalité historique centrale et la taille de la population des SDR admissibles. La première position dans le nom de la RMR revient toujours à la SDR historique centrale, même si ses chiffres de population du recensement sont inférieurs à ceux des autres SDR composantes admissibles. Ainsi, le nom de la RMR conserve une certaine stabilité, ce qui facilite sa reconnaissance longitudinale. Les deuxième et troisième positions dépendent de la taille de la population. La SDR composante dont les chiffres de population sont les plus élevés d'après le recensement au moment du changement de nom doit se trouver à la deuxième position, et la SDR composante la plus importante après elle doit occuper la troisième position.
- Pour répondre à une demande de changement de nom touchant une RMR, le nom proposé, conformément aux lignes directrices pour la modification du nom d'une RMR, doit faire l'objet d'un consensus parmi toutes les municipalités composantes admissibles et ces municipalités doivent faire parvenir une demande officielle au directeur de la Division des registres statistiques et de la géographie de Statistique Canada avant le 1er juin de l'année précédant le recensement. Le changement de nom de la RMR sera mis en œuvre dans la révision de la Classification géographique type liée au recensement à l'étude.
- Statistique Canada continuera à modifier le nom d'une RMR lorsque le nom légal d'une municipalité change. Toutes les autres demandes de changement de nom seront prises en considération uniquement dans le contexte des présentes lignes directrices.
RMR/AR structure du codage
On attribue à chaque RMR et à chaque AR un code de trois chiffres qui les identifie de façon unique au Canada. Le premier chiffre correspond au deuxième chiffre du code de la province où la RMR ou l'AR est située. Si la RMR ou l'AR chevauche une limite provinciale, le code de province attribué est celui de la province où se trouve la plus forte proportion de la population du noyau. Les codes des AR du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest commencent par le même chiffre que ceux des RMR ou des AR de la Colombie-Britannique. Il n'y a actuellement pas de RMR ou d'AR au Nunavut.
Code de RMR/AR | Nom de la RMR/AR |
---|---|
001 | RMR de St. John's (T.-N.-L.) |
215 | AR de Truro (N.-É.) |
462 | RMR de Montréal (Qc) |
995 | AR de Yellowknife (T.N.-O.) |
Pour les RMR/AR qui chevauchent des limites provinciales, si l'on désire obtenir des données sur les parties situées dans chaque province, il est recommandé de faire précéder le code de RMR/AR du code de province/territoire (PR) à deux chiffres. Par exemple :
Code de PR-RMR/AR | Nom de la RMR/AR |
---|---|
24 505 | RMR d'Ottawa - Gatineau (partie du Québec) |
35 505 | RMR d'Ottawa - Gatineau (partie de l'Ontario) |
47 840 | AR de Lloydminster (partie de la Saskatchewan) |
48 840 | AR de Lloydminster (partie de l'Alberta) |
Le tableau 1.1 donne le nombre de régions métropolitaines de recensement et d'agglomérations de recensement selon la province et le territoire.
Changements quant au nombre de RMR et d'AR pour le Recensement de 2016
Au cours des recensements, il se peut que certaines AR changent de genre. D'ailleurs pour le Recensement de 2016, Belleville (Ont.) et Lethbridge (Alb.), qui étaient toutes les deux une AR en 2011, sont devenues une RMR, alors que Grande Prairie (Alb.) et Wood Buffalo (Alb.) sont maintenant subdivisées en secteurs de recensement, car la population de leur noyau comptait au moins 50 000 habitants en 2011.
Huit nouvelles AR ont été créées : Gander (T.-N.-L.), Sainte-Marie (Qc), Arnprior (Ont.), Carleton Place (Ont.), Wasaga Beach (Ont.), Winkler (Man.), Weyburn (Sask.) et Nelson (C.-B.).
Les AR d'Amos (Qc) et de Temiskaming Shores (Ont.) ont été retirées parce que la population de leur noyau a chuté au-dessous de 10 000 habitants en 2011.
Qualité des données
Parce qu'elles sont délimitées de la même façon dans l'ensemble du Canada, les RMR et les AR sont statistiquement comparables. Elles diffèrent des autres régions, telles que les régions de commerce, de marketing ou de planification régionale établies par les autorités régionales pour les besoins de planification ou autres; il faut donc faire preuve de prudence si on les utilise à des fins non statistiques.
Les limites des SDR servant à la délimitation des RMR et des AR sont les limites qui étaient en vigueur le 1er janvier 2016 (il s'agit de la date de référence géographique pour le Recensement de 2016) et qui étaient parvenues à Statistique Canada avant le 1er mars 2016. De plus, pour délimiter les RMR et les AR, on se sert des données sur le navettage (déplacement domicile-lieu de travail) tirées de la question sur le lieu de travail posée lors du Programme du recensement précédent.
Se reporter aux définitions connexes de centre de population (CTRPOP); noyau, banlieue et région rurale et subdivision de recensement (SDR).
Changements antérieurs au recensement courant
2011
- En 2011, la RMR d'Abbotsford est devenue Abbotsford-Mission (C.-B.) et la RMR de Kitchener est devenue Kitchener-Cambridge-Waterloo (Ont.).
- Cinq nouvelles AR ont été créées : Steinbach (Man.), High River (Alb.), Strathmore (Alb.), Sylvan Lake (Alb.) et Lacombe (Alb.).
- Les AR de La Tuque (Qc) et de Kitimat (C.-B.) ont été retirées parce que la population de leur noyau a chuté au-dessous de 10 000 habitants en 2006.
- Les termes « centre de population », « noyau », « banlieue » et « région rurale » remplacent les termes « région urbaine », « noyau urbain », « banlieue urbaine » et « banlieue rurale » pour le Recensement de 2011.
2006
- En 2006 une AR pouvait devenir une région métropolitaine de recensement même si la population de son noyau urbain était inférieure à 100 000 habitants. Pour obtenir le rang d'une RMR, il suffit que la population totale de l'AR ait atteint 100 000 habitants et qu'au moins 50 000 de ceux-ci résidaient dans le noyau urbain.
- Avant le Recensement de 2011, les données sur le navettage tirées de la question sur le lieu de travail posée lors du recensement décennal furent utilisées pour déterminer la délimitation des RMR et des AR. Les limites des RMR et des AR de 2006 sont fondées sur les données sur la population et le lieu de travail du Recensement de 2001, alors que les limites des RMR et des AR de 2001 et de 1996 sont fondées sur les données sur la population et le lieu de travail du Recensement de 1991.
2001
- En 2001, les AR devaient posséder un noyau urbain de 100 000 habitants pour passer à l'état de RMR.
- Au Recensement de 2001, on a cessé de délimiter des RMR unifiées aux fins de la diffusion. Par conséquent, on n'a plus délimité de RMR et d'AR primaires. Toutefois, on a conservé la règle relative à l'unification et on l'a intégrée dans la méthode de délimitation des RMR. Cette modification apportée aux règles n'a pas entraîné de changements importants à la méthode utilisée pour délimiter les RMR ni de changements aux limites des RMR.
- Avant 2001, les RMR et les AR adjacentes qui étaient fusionnées en raison de leur taux de navettage élevé (35 % ou plus) étaient désignées par les termes « région métropolitaine de recensement primaire (RMRP) » et « agglomération de recensement primaire (ARP) ». Les termes « région métropolitaine de recensement unifiée (RMRU) » et « agglomération de recensement unifiée (ARU) » décrivaient l'ensemble des RMR et des AR respectivement. Des données du recensement ont été diffusées pour ces régions. Ces termes n'ont pas été utilisés dans le cadre du programme de diffusion normalisé de 2001.
- Six des 27 RMR ont été modifiées considérablement à la suite d'une restructuration municipale : Halifax (N.-É.), Ottawa - Hull (Ont./Qc), Kingston (Ont.), Greater Sudbury (Ont.), London (Ont.) et Windsor (Ont.).
1996
- Deux changements ont été apportés aux règles de délimitation des RMR/AR afin de préserver la comparabilité des données dans le temps. Une RMR pouvait être unifiée à une AR mais pas à une autre RMR. Une agglomération de recensement primaire (ARP) ne pouvait être exclue d'une RMR ou d'une AR unifiée (comptant des secteurs de recensement au recensement précédent) même si le pourcentage de navetteurs devenait inférieur au seuil d'unification de 35 %. Des exceptions à cette règle pouvaient être tolérées s'il se produisait des changements dans la structure physique des régions urbaines utilisées pour déterminer les noyaux urbains.
- Des ensembles minimaux de SDR étaient utilisés au lieu des subdivisions de recensement unifiées (SRU) pour des fins d'évaluation dans la règle de la contiguïté spatiale. Se reporter à la règle de la contiguïté spatiale (règle 4).
1986
- Introduction des concepts de RMR et d'AR unifiée et primaire.
- Le nombre de navetteurs dans le sens normal est passé de 40 % à 50 %, en raison des différences dans la manière dont les données sur le lieu de travail ont été dépouillées entre 1971 et 1981.
- Introduction du critère prévoyant un minimum de 100 navetteurs dans le sens normal et le contresens, tant pour les RMR que pour les AR. Il est maintenant permis de créer des AR se composant d'une seule SDR.
1981
- Les données sur le navettage tirées de la question sur le lieu de travail posée lors du recensement décennal précédent ont servi pour la première fois à délimiter les AR. Le seuil d'inclusion a été fixé à 40 % pour le navettage dans le sens normal et à 25 % pour le navettage à contresens, pour les RMR et les AR.
- Pour les AR, le nombre minimal d'habitants dans le noyau urbanisé est passé de 2 000 à 10 000.
- Les AR pouvaient être divisées en secteurs de recensement si elles comportaient une SDR comptant au moins 50 000 habitants selon le recensement précédent. Il était possible de créer des AR se composant d'une seule SDR pour les diviser en secteurs de recensement.
1976
- Les données sur le navettage tirées de la question sur le lieu de travail posée lors du recensement décennal précédent ont servi pour la première fois à délimiter les RMR. Le seuil d'inclusion a été fixé à 40 % pour le navettage dans le sens normal et à 25 % pour le navettage à contresens.
- Pour les AR, voir 1971.
1971
- La RMR était définie comme le principal marché du travail, mais était délimitée en fonction d'autres critères fondés sur la composition de la population active, le taux de croissance de la population et l'accessibilité. À cette époque, la RMR de Saint John, au Nouveau-Brunswick, bénéficiait de droits acquis.
- Les AR étaient composées d'au moins deux municipalités voisines. Ces municipalités devaient être au moins partiellement urbaines et faire partie d'un noyau urbanisé de 2 000 habitants et plus. Le noyau urbanisé comprenait la ville principale et le reste du noyau urbanisé, chacun comptant 1 000 habitants, avec une densité de population de 1 000 habitants au mille carré (386 au kilomètre carré).
1966
- Voir 1961.
1961
- Les RMR étaient délimitées autour d'une ville de 50 000 habitants et plus, si les critères de densité de population et de composition de la population active étaient satisfaits et que la RMR comptait au moins 100 000 habitants.
- Les AR s'appelaient « grandes agglomérations urbaines »; voir 1951.
1956
- Voir 1951.
1951
- Le terme « région métropolitaine de recensement » a été utilisé pour la première fois. Il désignait les villes de plus de 50 000 habitants et les municipalités de banlieue ayant avec elles des liens géographiques, économiques et sociaux étroits, le tout constituant une unité de plus de 100 000 habitants.
- Le concept de « grande agglomération urbaine », précurseur du concept d'AR, a été introduit. Il désignait les régions urbaines au sein desquelles la plus grande ville avait une population d'au moins 25 000 habitants et moins de 50 000 habitants.
1941
- Des données ont été publiées sur les « grandes villes » : il s'agissait des villes ayant des municipalités satellites bien définies, dont les liens économiques avec ces villes étaient étroits.
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