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Recensement de 2006 : Le portrait linguistique en évolution, Recensement de 2006 : La baisse de la proportion des francophones et du français se poursuit

Le nombre de francophones au Canada augmente, mais leur poids est toujours en baisse

Les francophones, soit les personnes qui ont déclaré le français comme langue maternelle, représentaient 22,1 % de la population canadienne en 2006, comparativement à 22,9 % en 2001. Il s'agit d'une baisse légèrement plus marquée qu'entre 1996 (23,5 %) et 2001.

Entre 2001 et 2006, l'augmentation de l'effectif de la population francophone était de près de 110 000 personnes. Les francophones affichent le taux de croissance le plus faible de leur effectif, soit 1,6 %, en comparaison de ceux des anglophones (+3,0 %) et des allophones (+18 %). Cette croissance est en augmentation par rapport à la période quinquennale précédente alors qu'elle n'était que de 1,1 %.

Dans l'ensemble des provinces et des territoires à l'extérieur du Québec, contrairement à l'anglais, l'effectif du français langue d'usage au foyer est plus faible que celui du français langue maternelle. Cet écart, en baisse depuis une quinzaine d'années dans l'ensemble du pays, résulte des transferts linguistiques des francophones qui, surtout à l'extérieur du Québec, utilisent l'anglais au foyer plutôt que le français ainsi que de la faible attraction du français sur les allophones.

Tableau 7 Population de langue maternelle française et population dont le français est la langue parlée le plus souvent à la maison ainsi que l'écart entre les deux, Canada, 1971 à 2006

Un Canadien sur quatre (25,7 %) parlait le français à la maison en 1971. Trente ans plus tard, en 2001, la proportion a diminué à 22,0 %. Cette diminution s'est poursuivie depuis 2001, atteignant 21,4 % en 2006. Depuis 1991, la baisse du poids du français langue d'usage au foyer est constante d'une période quinquennale à l'autre, soit de 0,6 point de pourcentage.

À l'extérieur du Québec, le français langue maternelle et le français langue parlée le plus souvent à la maison diminuent

Selon le Recensement de 2006, 4,1 % de la population a le français comme langue maternelle à l'extérieur du Québec, proportion en baisse par rapport à celle observée en 2001 (4,4 %). Cette diminution prolonge une tendance qui se poursuit depuis plus d'un demi-siècle. L'effectif des francophones s'élève à 975 000 personnes, comparativement à 980 000 en 2001, une baisse attribuable, pour l'essentiel, aux échanges migratoires avec le Québec. Quant aux personnes qui font un usage prépondérant du français à la maison, leur part relative était également à la baisse, passant de 2,7 % en 2001 à 2,5 % en 2006. Le nombre de personnes qui parlent le français le plus souvent au foyer est inférieur de près de 400 000 à la population de langue maternelle française.

De 2001 à 2006, l'effectif des francophones affiche un taux de décroissance de 0,5 %, ce qui correspond à une diminution de 5 000 personnes. En ce qui a trait à la population dont le français est la langue d'usage au foyer, le taux de décroissance est de 1,3 % et la baisse de l'effectif est de 8 000 personnes.

L'évolution varie d'une province à l'autre (voir le tableau A-5 et le tableau A-6). Au Québec et au Nouveau‑Brunswick, où les francophones forment 80 % et 33 % de la population respectivement, les proportions du français comme langue maternelle et du français langue parlée à la maison ont également diminué de 2001 à 2006.

C'est au Nouveau-Brunswick que l'on observe la baisse la plus importante de l'effectif des francophones, soit de 4 000 personnes entre 2001 et 2006. Cette réduction se poursuit depuis 1991. La baisse de l'effectif des francophones entre 2001 et 2006 s'observe dans la plupart des provinces à l'extérieur du Québec.

L'Ontario et l'Alberta affichaient toutefois des hausses de 1 000 et de 2 500 francophones, respectivement. De plus, la baisse de l'effectif des francophones était faible, voire négligeable, au Manitoba et en Colombie-Britannique.


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