Recensement en bref
Les taux de cotisation des ménages à certains comptes d’épargne enregistrés


Date de diffusion : le 13 septembre 2017

Faits saillants

  • Selon le Recensement de 2016, une majorité (65,2 %) des 14 millions de ménages au Canada ont cotisé à au moins un des trois grands types de comptes d’épargne enregistrés en 2015, à savoir les régimes enregistrés d’épargne‑retraite (REER), les régimes de pension agréés (RPA) et les comptes d’épargne libres d’impôt (CELI).
  • La participation à des régimes d’épargne suivait d’importantes tendances liées au cycle de vie. Les ménages dont le soutien économique principal était âgé de 35 à 54 ans étaient les plus susceptibles de cotiser à un REER (46,4 %) et à un RPA (42,2 %). Les ménages qui étaient les plus susceptibles de cotiser à un CELI étaient ceux dont le soutien économique principal était âgé de moins de 35 ans (40,4 %) et ceux dont le soutien économique principal était âgé de plus de 54 ans (43,1 %).
  • En 2015, les ménages dont le revenu après impôt était inférieur à 80 000 $ étaient plus susceptibles de cotiser à un CELI (33,8 %) qu’à un REER (20,1 %) ou à un RPA (17,6 %).
  • Les ménages au Canada atlantique étaient moins susceptibles de cotiser à un REER (moins de 28,0 %) ou à un CELI (moins de 33,0 %) en 2015, comparativement aux moyennes nationales (35,0 % pour les REER et 40,4 % pour les CELI).

Introduction

Tout au long de leur vie, les Canadiens épargnent pour réaliser divers buts, comme acheter une voiture, rénover une maison, lancer une petite entreprise ou prendre des vacances en famille. Comme la population vieillit et que les Canadiens vivent plus longtemps, de nombreuses personnes épargnent aussi en vue de la retraite. Pour épargner en vue de leur retraite ou d’autres grandes dépenses, les Canadiens peuvent utiliser un certain nombre de programmes régis par le gouvernement, dont les régimes de pension agréés (RPA) d’employeur et les outils d’épargne à l’abri de l’impôt que sont les régimes enregistrés d’épargne‑retraite (REER) et les comptes d’épargne libres d’impôt (CELI).

Le présent article traite des cotisations des ménages à trois grands types de comptes d’épargne enregistrés en 2015 : les REER, les RPA et les CELI. Le CELI, instauré en 2009, s’adresse à tout résident canadien âgé de 18 ans ou plus. Le REER et le RPA, qui existent depuis des décennies, exigent que le titulaire du compte ait moins de 71 ans et gagne un revenu d’emploi pour acquérir des droits de cotisation. 

L’une des caractéristiques distinctives du RPA, c’est qu’il s’agit d’un régime d’employeur auquel seuls l’employeur et l’employé associé au compte peuvent cotiser. En revanche, le REER et le CELI sont des régimes à participation volontaire auxquels les cotisations n’ont pas nécessairement à être versées par le titulaire du compte. Par conséquent, les habitudes d’épargne et de dépenses d’autres membres du ménage peuvent influer sur les décisions globales en matière de cotisations.

La plupart des ménages cotisent à au moins un de ces comptes d’épargne enregistrés

Selon le Recensement de 2016, 65,2 % des 14 millions de ménages au Canada ont cotisé à au moins un de ces trois types de comptes d’épargne enregistrés en 2015. En moyenne, 35,0 % des ménages ont cotisé à un REER, 30,1 % ont cotisé à un RPA et 40,4 % ont cotisé à un CELI. Dans l’ensemble, les ménages dont le revenu après impôt était de 60 000 $ ou plus étaient plus susceptibles de cotiser à un compte (85,4 %), tout comme les ménages dont le soutien économique principal était âgé de 25 à 54 ans (71,7 %).

Les Territoires du Nord‑Ouest étaient le seul territoire ou province où plus de 70 % des ménages ont cotisé à un compte d’épargne enregistré. Cela est conforme au fait que les Territoires du Nord‑Ouest affichaient aussi le revenu total médian des ménages le plus élevé (117 688 $) parmi l’ensemble des provinces ou territoires en 2015.

Les seules régions métropolitaines (région métropolitaine de recensement [RMR] et agglomération de recensement [AR]) où plus des trois quarts des ménages ont cotisé à un compte étaient les AR de Cold Lake, en Alberta; de Petawawa, en Ontario; de Wood Buffalo, en Alberta et de Yellowknife, dans les Territoires du Nord‑Ouest. À l’exception de Wood Buffalo, ces AR affichaient des taux d’emploi dans le secteur public parmi les plus élevés de toutes les régions métropolitaines du Canada, au moins 25 % de leurs travailleurs étant employés dans le secteur public selon l’Enquête nationale auprès des ménages (ENM) de 2011. À Wood Buffalo, seulement 5 % des travailleurs étaient employés dans le secteur public, ce qui représentait 2 points de pourcentage de moins que la moyenne canadienne, mais le revenu total médian des ménages était le plus élevé au Canada (193 511 $) en 2015.

Les ménages à plus faible revenu et ceux dont le soutien économique principal était soit relativement jeune, soit âgé de plus de 70 ans, étaient généralement moins susceptibles de cotiser. Moins des deux cinquièmes (39,0 %) des ménages ayant un revenu inférieur à 50 000 $ ont cotisé à un compte d’épargne enregistré. Comme il faut avoir revenu d’emploi et ne pas dépasser un certain âge pour avoir le droit de cotiser à un REER ou à un RPA, il n’est pas étonnant que 45,0 % des ménages dont le soutien économique principal était âgé de 15 à 24 ans et 45,6 % des ménages dont le soutien économique principal était âgé de plus de 70 ans aient cotisé à un compte.

Peu de ménages cotisent aux trois types de comptes d’épargne enregistrés

En 2015, 9,3 % des ménages au Canada ont cotisé aux trois types de comptes d’épargne. Les ménages de petite taille et ceux à revenu moindre étaient moins susceptibles de le faire. Moins de 2,0 % des ménages ayant un revenu inférieur à 60 000 $ ont cotisé aux trois comptes; 3,9 % des ménages comptant une seule personne l’ont fait. Les autres ménages qui étaient moins susceptibles de cotiser aux trois comptes étaient ceux dont le soutien économique principal était âgé de 15 à 24 ans (3,1 %) et ceux dont le soutien économique principal était âgé de plus de 70 ans (0,4 %).

En général, les ménages qui étaient plus susceptibles de cotiser aux trois types de comptes étaient de plus grande taille et avaient un revenu plus élevé. Plus de 13 % des ménages comptant trois membres ou plus ont cotisé aux trois types de comptes, tout comme 23 % des ménages ayant un revenu de 100 000 $ ou plus. Les Territoires du Nord‑Ouest étaient le seul territoire ou province où plus de 15 % des ménages ont cotisé aux trois comptes. Les AR de Petawawa, de Wood Buffalo et de Yellowknife étaient les seules régions métropolitaines où plus de 15 % des ménages ont cotisé aux trois comptes en 2015. Ces AR figuraient parmi les 20 régions métropolitaines affichant les médianes du revenu total des ménages les plus élevées au Canada, et de fortes proportions de leur population gagnaient un revenu d’emploi.

Les ménages dont le soutien économique principal est âgé de moins de 35 ans ou de plus de 54 ans sont plus susceptibles de cotiser à un CELI, alors que ceux dont le soutien économique principal est dans la force de l’âge actif sont les plus susceptibles de cotiser à un REER ou à un RPA

En 2015, le CELI était l’outil d’épargne préféré des ménages dont le soutien économique principal était âgé de moins de 35 ans ou de plus de 54 ans.

Environ les deux cinquièmes (40,4 %) des ménages dont le soutien économique principal était âgé de moins de 35 ans ont cotisé à un CELI, tandis que 32,9 % ont cotisé à un REER et 31,0 %, à un RPA. Il se peut que les jeunes ménages aient tendance à préférer les CELI aux REER et aux RPA parce que ces deux derniers programmes exigent que le titulaire du compte gagne un revenu d’emploi. Il est possible que les jeunes personnes aient un revenu d’emploi inférieur à celui du principal groupe d’âge actif en raison de leur plus faible activité sur le marché du travail. 

Les ménages dont le soutien économique principal était âgé de plus de 54 ans étaient les plus susceptibles de cotiser à un CELI (43,1 %), mais leurs taux de cotisation à un REER (25,7 %) et à un RPA (18,7 %) étaient généralement inférieurs à ceux des autres groupes d’âge. Cette dynamique s’explique en partie par le fait que les personnes plus âgées qui se retirent de la population active ont vraisemblablement un revenu d’emploi relativement faible et, de ce fait, moins de droits de cotisation à un REER ou à un RPA.

Alors que les jeunes ménages et les ménages âgés privilégiaient les CELI comme outils d’épargne, les ménages dont le soutien économique principal était dans la force de l’âge actif préféraient les REER et les RPA. Près de la moitié (46,4 %) des ménages dont le soutien économique principal était âgé de 35 à 54 ans ont cotisé à un REER et plus des deux cinquièmes (42,2 %) ont cotisé à un RPA, tandis que 37,5 % ont cotisé à un CELI.

Graphique 1 Taux de cotisation des ménages à certains comptes d’épargne enregistrés, selon l’âge du soutien économique principal, Canada, 2015

Tableau de données du graphique 1
Tableau de données du graphique 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 1. Les données sont présentées selon Âge du soutien économique principal (titres de rangée) et Régime enregistré d’épargne-retraite, Régime de pension agréé et Compte d’épargne libre d’impôt, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Âge du soutien économique principal Régime enregistré d’épargne-retraite Régime de pension agréé Compte d’épargne libre d’impôt
pourcentage
15 à 24 ans 14,3 15,1 33,5
25 à 34 ans 37,3 34,8 42,0
35 à 44 ans 45,0 41,4 35,9
45 à 54 ans 47,6 43,0 38,8
55 à 70 ans 36,5 27,3 42,7
71 ans ou plus 4,0 1,6 43,7

Les ménages ayant un revenu de moins de 80 000 $ sont plus susceptibles de cotiser à un CELI qu’à un REER ou à un RPA

Les ménages dont le revenu était inférieur à 80 000 $ étaient proportionnellement plus nombreux à cotiser à un CELI (33,8 %) qu’à un REER (20,1 %) ou à un RPA (17,6 %) en 2015. Comme il n’est pas nécessaire de gagner un revenu de quelque type que ce soit pour cotiser à un CELI, il se peut que les ménages à revenu relativement moins élevé soient plus susceptibles de s’en servir comme outil d’épargne, comparativement au REER ou au RPA.

Toutefois, les ménages à revenu plus élevé étaient généralement plus susceptibles de cotiser, quel que soit le type de compte. En moyenne, 47,5 % des ménages dont le revenu se situait entre 80 000 $ et 99 999 $ ont cotisé à un CELI. Plus de la moitié (50,8 %) ont cotisé à un REER, et plus des deux cinquièmes (45,9 %) ont cotisé à un RPA. Une majorité de ménages ayant un revenu de 100 000 $ et plus ont cotisé à l’un de ces comptes d’épargne en 2015. Plus de la moitié (54,8 %) ont cotisé à un CELI, plus des deux tiers (67,7 %) ont cotisé à un REER, et 56,2 % ont cotisé à un RPA.

Les ménages au Canada atlantique sont moins susceptibles de cotiser à un REER ou à un CELI

Les ménages au Canada atlantique ont cotisé à un régime de pension d’employeur au même taux que la moyenne nationale, mais ils ont versé des cotisations volontaires à un compte d’épargne enregistré (CELI ou REER) à des taux moindres. Les médianes du revenu total des ménages au Canada atlantique étaient moins élevées, mais le revenu médian était également faible au Québec, et les taux de cotisation des ménages aux régimes à participation volontaire dans cette province se situaient près des moyennes nationales.

Alors que 35,0 % des ménages du pays ont cotisé à un REER en 2015, les chiffres étaient plus faibles au Canada atlantique : un peu plus du quart (27,7 %) des ménages à l’Île‑du‑Prince‑Édouard, 26,7 % à Terre‑Neuve‑et‑Labrador, 26,6 % en Nouvelle‑Écosse et 25,7 % au Nouveau‑Brunswick.

De même, les taux de cotisation des ménages au Canada atlantique à un CELI (allant de 27,2 % à Terre‑Neuve‑et‑Labrador à 32,3 % en Nouvelle‑Écosse) étaient inférieurs à la moyenne nationale (40,4 %). 

Le Québec affichait un revenu total médian des ménages relativement faible (59 822 $), à l’instar du Canada atlantique (où il variait entre 59 347 $ au Nouveau‑Brunswick et 67 272 $ à Terre‑Neuve‑et‑Labrador), mais les taux de cotisation à un REER (34,6 %) et à un CELI (35,4 %) au Québec étaient plus près des moyennes canadiennes.

Les ménages dans les trois territoires sont les plus susceptibles de cotiser à un RPA

Parmi les provinces, les taux de cotisation des ménages à un RPA allaient de 25,7 % en Colombie‑Britannique à 37,7 % au Manitoba. En revanche, 50,8 % des ménages dans les Territoires du Nord‑Ouest y ont cotisé, tout comme 48,4 % des ménages au Nunavut et 40,9 % de ceux au Yukon.

Comme les RPA sont des régimes d’employeur, les taux relativement plus élevés de cotisation à un RPA dans les trois territoires cadrent avec le fait que les résidents du Yukon, des Territoires du Nord‑Ouest ou du Nunavut étaient plus susceptibles d’avoir un revenu d’emploi en 2015, comparativement aux résidents du reste du Canada. En moyenne, 71,3 % des Canadiens ont gagné un revenu d’emploi en 2015, alors que la proportion correspondante atteignait 77,7 % au Nunavut, 82,9 % au Yukon et 84,0 % dans les Territoires du Nord‑Ouest. 

Tableau 1
Taux de cotisation des ménages à certains comptes d’épargne enregistrés, selon l’âge du soutien économique principal et le revenu, Canada, 2015
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Taux de cotisation des ménages à certains comptes d’épargne enregistrés Régime enregistré d’épargne-retraite (REER), régime de pension agréé (RPA) ou compte d’épargne libre d’impôt (CELI), REER, RPA, CELI et REER, RPA et CELI, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Régime enregistré d’épargne-retraite (REER),
régime de pension agréé (RPA)
ou compte d’épargne libre d’impôt (CELI)
REER RPA CELI REER, RPA et CELI
pourcentage
Canada 65,2 35,0 30,1 40,4 9,3
Âge du soutien économique principal
15 à 24 ans 45,0 14,3 15,1 33,5 3,1
25 à 34 ans 67,9 37,3 34,8 42,0 10,7
35 à 44 ans 72,2 45,0 41,4 35,9 11,4
45 à 54 ans 74,2 47,6 43,0 38,8 13,3
55 à 70 ans 65,4 36,5 27,3 42,7 9,6
71 ans ou plus 45,6 4,0 1,6 43,7 0,4
Revenu du ménage après impôt
Moins de 10 000 $ 17,0 2,6 1,1 14,9 0,1
10 000 $ à 19 999 $ 19,5 2,5 1,6 17,0 0,1
20 000 $ à 29 999 $ 32,9 6,3 4,2 26,6 0,3
30 000 $ à 39 999 $ 46,0 13,3 11,1 32,4 1,2
40 000 $ à 49 999 $ 57,8 21,5 18,9 37,1 2,9
50 000 $ à 59 999 $ 66,0 28,1 25,3 40,4 4,6
60 000 $ à 69 999 $ 73,1 35,2 31,7 43,2 6,7
70 000 $ à 79 999 $ 78,8 41,9 38,0 45,3 9,3
80 000 $ à 89 999 $ 83,3 48,3 43,7 46,9 12,0
90 000 $ à 99 999 $ 86,6 53,8 48,6 48,3 14,7
100 000 $ à 149 999 $ 91,2 63,8 56,8 52,0 21,3
150 000 $ à 199 999 $ 94,3 74,0 60,8 58,3 29,1
200 000 $ à 249 999 $ 93,8 77,7 54,2 62,3 30,2
250 000 $ et plus 91,2 75,3 38,5 64,1 22,7

Graphique 2 Taux de cotisation des ménages à certains comptes d’épargne enregistrés, selon la province et le territoire, 2015

Tableau de données du graphique 2
Tableau de données du graphique 2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 2. Les données sont présentées selon Province ou territoire (titres de rangée) et Régime enregistré d’épargne-retraite (REER), Régime de pension agréé (RPA), Compte d’épargne libre d’impôt (CELI), Taux national de cotisation à un REER (35,0 %), Taux national de cotisation à un RPA (30,1 %) et Taux national de cotisation à un CELI (40,4 %), calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Province ou territoire Régime enregistré d’épargne-retraite (REER) Régime de pension agréé (RPA) Compte d’épargne libre d’impôt (CELI) Taux national de cotisation à un REER (35,0 %) Taux national de cotisation à un RPA (30,1 %) Taux national de cotisation à un CELI (40,4 %)
pourcentage
Terre-Neuve-et-Labrador 26,7 30,5 27,2 35,0 30,1 40,4
Île-du-Prince-Édouard 27,7 30,3 28,0 35,0 30,1 40,4
Nouvelle-Écosse 26,6 31,2 32,3 35,0 30,1 40,4
Nouveau-Brunswick 25,7 30,3 28,7 35,0 30,1 40,4
Québec 34,6 33,8 35,4 35,0 30,1 40,4
Ontario 35,4 28,4 45,1 35,0 30,1 40,4
Manitoba 33,3 37,7 38,3 35,0 30,1 40,4
Saskatchewan 35,6 36,1 37,3 35,0 30,1 40,4
Alberta 42,2 27,5 42,7 35,0 30,1 40,4
Colombie-Britannique 33,5 25,7 42,0 35,0 30,1 40,4
Yukon 38,0 40,9 36,0 35,0 30,1 40,4
Territoires du Nord-Ouest 40,5 50,8 39,2 35,0 30,1 40,4
Nunavut 22,5 48,4 26,5 35,0 30,1 40,4

Les ménages dans les régions métropolitaines de l’Alberta comptent parmi les plus susceptibles de cotiser à un REER

En 2015, 6 des 10 régions métropolitaines présentant les plus hauts taux de cotisation des ménages à un REER étaient situées en Alberta. Les cinq régions métropolitaines où les taux étaient les plus élevés étaient Yellowknife, dans les Territoires du Nord‑Ouest (54,6 %); Wood Buffalo, en Alberta (51,2 %); Estevan, en Saskatchewan (49,8 %); Cold Lake, en Alberta (49,4 %); Okotoks, en Alberta (47,1 %). Les revenus médians des ménages dans ces régions métropolitaines variaient entre 99 599 $ à Estevan et 193 511 $ à Wood Buffalo, et ils étaient tous supérieurs à la médiane nationale (70 336 $).

Sources des données, méthodes et définitions

Sources des données

Les données utilisées dans le cadre de cette analyse proviennent du Recensement de la population de 2016. Des informations additionnelles sur le recensement se trouvent dans le Guide du Recensement de la population, 2016, no 98‑304‑X au catalogue.

Des renseignements précis sur la qualité et la comparabilité des données du recensement sur le revenu se trouvent dans le Guide de référence sur le revenu, Recensement de la population, 2016, no 98‑500‑X2016004 au catalogue.

Il n’est pas possible d’établir de comparaisons dans le temps, puisque les bases de données sur le revenu des recensements précédents ne contenaient pas de renseignements liés aux CELI.

Méthodes

Arrondissement aléatoire et répartitions en pourcentage : Afin de protéger le caractère confidentiel des renseignements recueillis lors du Recensement de 2016, on applique une méthode aux données qui consiste à arrondir de façon aléatoire les valeurs présentées dans les cellules individuelles. Par conséquent, lorsque ces données sont totalisées ou regroupées, la valeur totale peut ne pas correspondre à la somme des valeurs individuelles, étant donné que le total et les totaux partiels sont arrondis séparément. De même, la somme des répartitions en pourcentage, qui sont calculées à partir de données arrondies, ne correspond pas nécessairement à 100 %.

En raison de l’arrondissement aléatoire, les chiffres et les pourcentages peuvent varier légèrement d’un produit de recensement à un autre, comme les documents analytiques, les faits saillants en tableaux et les tableaux de données.

Définitions

On considère qu’un ménage a cotisé à un compte d’épargne enregistré si au moins un membre du ménage a cotisé à ce compte d’épargne enregistré.

Dans le présent document, le terme « régions métropolitaines » désigne les régions métropolitaines de recensement (RMR) et les agglomérations de recensement (AR).

Le terme « soutien économique principal du ménage » désigne le membre du ménage dont le revenu total est le plus élevé. Dans le cas où deux membres ou plus d’un ménage ont le même revenu le plus élevé, le plus âgé de ces membres est considéré comme le soutien économique principal. Dans ce document, les soutiens économiques principaux sont des personnes vivant dans un ménage privé qui sont âgées de 15 ans et plus pendant la période de référence du recensement.

Le terme « Canada atlantique » désigne Terre‑Neuve‑et‑Labrador, l’Île‑du‑Prince‑Édouard, la Nouvelle‑Écosse et le Nouveau‑Brunswick.

Le régime de pension agréé (RPA) est une forme d’épargne à imposition différée offerte par un employeur ou un syndicat qui prévoit des prestations de pension sous forme de versements périodiques à des employés retraités. Les cotisations à un RPA sont déductibles d’impôt, et il arrive souvent que l’employeur y ajoute des cotisations équivalentes, tandis que les retraits sous forme de prestations de pension constituent un revenu imposable. Le montant de la pension d’une personne dépendra des dispositions particulières du régime, lesquelles sont régies par les lois fédérales et provinciales. En général, dans un RPA à cotisations déterminées, le montant des prestations que recevra le pensionné est fonction des cotisations versées et du rendement des moyens de placement du RPA, entre autres règles.

Le régime enregistré d’épargne‑retraite (REER), instauré en 1957, permet au titulaire ou à son conjoint de verser des cotisations déductibles d’impôt à un compte individuel d’épargne et de placement. Le plafond des cotisations correspond au moins élevé d’un pourcentage du revenu de l’année précédente du titulaire ou d’une limite fixe (24 930 $ pour 2015). Le revenu gagné dans le compte s’accumule en franchise d’impôt, mais les retraits, qui sont permis en tout temps, sont assujettis à l’impôt. Les cotisations peuvent être versées, et les droits de cotisation inutilisés peuvent être reportés aux années suivantes, jusqu’à l’âge de 71 ans. À ce moment‑là, le REER est fermé, et son titulaire peut choisir de payer l’impôt sur la pleine valeur des avoirs détenus dans le REER, ou bien de convertir son REER en un fonds enregistré de revenu de retraite. Il s’agit d’un autre type de compte d’épargne, qui permet à son titulaire de différer une partie de son revenu au fil du temps, sous réserve de retraits minimums.

Le compte d’épargne libre d’impôt (CELI), instauré au Canada en 2009, permet aux résidents âgés de 18 ans et plus d’épargner ou d’investir dans un CELI, jusqu’à concurrence d’un plafond de cotisation annuel (5 500 $ en 2016). Les droits de cotisation peuvent s’accumuler au fil du temps. Les cotisations ne sont pas déductibles d’impôt, mais tout revenu gagné sur ces cotisations peut s’accumuler à l’abri de l’impôt dans le CELI. Le titulaire d’un CELI peut retirer des fonds du compte en tout temps, en franchise d’impôt. Les fonds retirés d’un CELI dans l’année courante viennent accroître du même montant les droits de cotisation d’une année subséquente.

Veuillez consulter le Dictionnaire, Recensement de la population, 2016, no 98‑301‑X au catalogue, pour obtenir des renseignements supplémentaires sur les variables du recensement.

Renseignements supplémentaires

Des analyses supplémentaires sur le revenu se trouvent dans l'article du Quotidien du 13 septembre 2017 et dans l’article du Recensement en bref intitulé Les enfants vivant dans un ménage à faible revenu, no 98‑200‑X2016012 au catalogue.

Des renseignements supplémentaires sur le revenu se trouvent dans les Faits saillants en tableaux, no 98‑402‑X2016006 au catalogue; dans les Tableaux de données, nos 98‑400‑X2016097 à 98‑400‑X2016131 au catalogue; dans le Profil du recensement, no 98‑316‑X2016001 au catalogue; dans la Série « Perspective géographique », no 98‑404‑X2016001 au catalogue.

Des cartes thématiques portant sur ce sujet sont également offertes selon divers niveaux géographiques.

Une infographie intitulée Le revenu au Canada, Recensement de la population de 2016 illustre aussi quelques faits saillants sur le revenu.

Pour obtenir des détails au sujet des concepts, des définitions et des variables utilisés dans le cadre du Recensement de la population de 2016, veuillez consulter le Dictionnaire, Recensement de la population, 2016, no 98‑301‑X au catalogue.

En plus des taux de réponse et d’autres renseignements relatifs à la qualité des données, le Guide du Recensement de la population, 2016, no 98‑304‑X au catalogue, présente un aperçu des diverses étapes liées au recensement, y compris la détermination du contenu, le plan d’échantillonnage, la collecte, le traitement des données, l’évaluation de la qualité des données, les règles de confidentialité ainsi que la diffusion.

Remerciements

Ce rapport a été élaboré par Tahsin Mehdi et Paul Roberts de la Division de la statistique du revenu de Statistique Canada, avec la collaboration du personnel du Secrétariat des domaines spécialisés du recensement, de la Division des opérations du recensement, et de la Direction des communications et de la diffusion de Statistique Canada.

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