Recensement en bref
Est-ce que le domaine d’études influence les gains chez les jeunes titulaires d’un baccalauréat?
Date de diffusion : le 29 novembre 2017
Faits saillants
- Dans l’ensemble, les jeunes diplômés du baccalauréat dans les domaines des sciences, des technologies, du génie et des mathématiques (STGM) touchaient des gains plus élevés en 2015 que leurs homologues ayant étudié dans les domaines de la santé, des arts, du commerce, des sciences humaines, de l’éducation et des sciences sociales (SACHES). Les gains des jeunes bacheliers en STGM étaient de 23,9 % supérieurs à ceux de leurs homologues en SACHES, tandis que les gains des jeunes bachelières en STGM étaient de 11,5 % supérieurs à ceux de leurs homologues en SACHES.
- Les diplômés en « génie » étaient ceux qui touchaient les gains les plus élevés chez les jeunes hommes et les jeunes femmes titulaires d’un baccalauréat en STGM. Toutefois, ce ne sont pas tous les domaines des STGM qui enregistraient des gains plus élevés. Parmi ces domaines, les diplômés d’un baccalauréat en « sciences biologiques » étaient ceux qui touchaient les gains les plus faibles, lesquels se situaient sous les gains médians calculés pour l’ensemble des diplômés.
- Par ailleurs, chez les jeunes diplômés du baccalauréat dans les domaines de SACHES, les diplômés en « soins infirmiers » sont ceux qui gagnaient le plus, leurs gains médians s’établissant à 75 027 $ chez les femmes et à 77 698 $ chez les hommes.
- Les hommes étaient plus susceptibles de posséder un diplôme dans les domaines bien rémunérés des STGM tels que le « génie », tandis que les femmes étaient plus susceptibles d’être diplômées dans les domaines bien rémunérés de SACHES tels que les « soins infirmiers ».
Introduction
Les jeunes diplômés dans différents domaines d’études contribuent à jeter les bases d’un avenir prospère pour le Canada. Ils bâtiront une infrastructure sociale solide et veilleront à son maintien dans des domaines tels que l’éducation, les communications, la justice et la santé. Il en est de même pour les diplômés des sciences, des technologies, du génie et des mathématiques (STGM) qui contribueront à l’avancement scientifique et technologique et accroîtront la compétitivité de l’économie canadienne sur la scène mondiale.
À ce titre, la compréhension des résultats de ces diplômés sur le marché du travail s’avère cruciale, tant pour les décideurs que pour les jeunes qui ont à choisir un domaine d’études. L’article de la série Recensement en bref de 2016 intitulé Les jeunes titulaires d’un baccalauréat trouvent‑ils des emplois qui correspondent à leur domaine d’études? examine la situation des jeunes diplômés de différents domaines d’études dans le but de déterminer si ceux‑ci réussissent à trouver du travail qui nécessite leur niveau de scolarité et est lié à leur domaine d’études. L’analyse du présent article se veut un complément à cette publication, en ce qu’elle aborde les gains des jeunes diplômés du baccalauréat selon leur domaine d’études.
Le présent article porte particulièrement sur les gainsNote 1 des jeunes âgés de 25 à 34 ans qui ont étudié au CanadaNote 2 et qui possèdent un diplôme du baccalauréatNote 3 dans les domaines d’études des STGM et des domaines de la santé, des arts, du commerce, des sciences humaines, de l’éducation et des sciences sociales (SACHES)Note 4. Pour faciliter la comparaison des gains, seuls les diplômés qui ont travaillé toute l’année en tant qu’employés salariés à temps plein en 2015 ont été inclus dans la présente analyse.
Dans l’ensemble, les jeunes diplômés d’un domaine des STGM gagnaient un salaire plus élevé que les jeunes diplômés dans un domaine de SACHES
Les diplômés d’un domaine des STGM sont bien rénumérés pour leurs compétences sur le marché du travail, surtout les jeunes hommes. En 2015, les gains médians des jeunes hommes diplômés du baccalauréat d’un domaine des STGM s’établissaient à 72 443 $ par année, ce qui constitue des gains médians supérieurs de 23,9 % aux gains médians de 58 488 $ touchés par leurs homologues diplômés dans un domaine de SACHES. L’écart était moins prononcé chez les jeunes femmes titulaires d’un diplôme dans un domaine des STGM : elles touchaient 11,5 % de plus que leurs homologues ayant étudié dans un des domaines de SACHES.
Chez les jeunes diplômés dans un domaine d’études des STGM, ce sont les jeunes diplômés en « génie » qui gagnent le plus
Sept jeunes diplômés occupés sur 10 ayant étudié en « génie » et en « informatique et sciences de l’information » (domaines d’études des STGM) ont trouvé un emploi dans le domaine des sciences et des technologies. Les jeunes femmes et les jeunes hommes ayant une formation en « génie » gagnaient plus que ceux qui possédaient un diplôme dans d’autres domaines des STGM. Les gains médians des jeunes hommes ayant un diplôme en « génie » étaient de 78 054 $, tandis qu’ils s’établissaient à 75 023 $ chez les jeunes femmes. Les jeunes diplômés en « mathématiques et informatique et sciences de l’information » touchaient aussi des gains élevés, lesquels étaient supérieurs aux gains médians globaux pour les hommes et les femmes au niveau du baccalauréat.
Les gains des diplômés en « sciences biologiques » étaient inférieurs aux gains médians de l’ensemble des diplômés
Les diplômés provenant des domaines des STGM n’avaient pas tous d’aussi bons résultats sur le marché du travail que les diplômés en « génie » et en « informatique et sciences de l’information ». Cela pourrait être attribuable à l’accès à une part du marché du travail moins spécialisée pour les jeunes possédant un grade de premier cycle dans des domaines d’études plus généraux. Le domaine des STGM dans lequel les diplômés gagnaient le moins était les « sciences biologiques ». Les gains des femmes diplômées en « sciences biologiques » étaient de 3,5 % inférieurs aux gains de l’ensemble des femmes, tandis que les gains des hommes ayant étudié dans le même domaine étaient de 12,1 % inférieurs aux gains de l’ensemble des hommes. De plus, les hommes possédant un diplôme en « sciences générales et intégrées » gagnaient eux aussi moins que l’ensemble des hommes.
Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes d’étudier dans des domaines STGM bien rémunérés
Le rendement associé à une éducation en STGM était différent chez les hommes et les femmes en 2015 : les femmes diplômées dans un domaine des STGM gagnaient 82,1 % des gains touchés par leurs homologues masculins. Cet écart est en partie attribuable au fait que les hommes avaient davantage tendance à étudier dans des domaines STGM bien rémunérés : plus des trois quarts des hommes qui ont étudié dans un programme des STGM ont obtenu un baccalauréat en « génie » ou en « mathématiques et informatique et sciences de l’information ». En revanche, les femmes étaient plus susceptibles d’obtenir un baccalauréat dans des domaines moins bien rémunérés des STGM : chez les femmes ayant étudié en STGM, plus de 4 sur 10 ont obtenu leur diplôme en « sciences biologiques ».
Par ailleurs, les femmes et les hommes qui possédaient un diplôme dans le même sous‑domaine STGM touchaient des gains comparables. Par exemple, les femmes diplômées en « informatique et sciences de l’information » et en « sciences biologiques » gagnaient environ 93 % des gains de leurs homologues masculins, bien qu’elles représentaient une proportion relativement faible de l’ensemble des jeunes diplômés en « informatique et sciences de l’information ». Dans le domaine du « génie », les femmes gagnaient 96 % de ce que les hommes gagnaient, en hausse par rapport à 92 % en 2006. Toutefois, comme c’était le cas dans le domaine de l’« Informatique et sciences de l’information », les femmes représentaient une proportion relativement faible des jeunes diplômés en « génie ».
Tableau de données du graphique 1
Femmes | |
---|---|
gains annuels médians ($) |
|
Soins infirmiers | 75 027 |
Génie | 75 023 |
Informatique et sciences de l’information | 65 194 |
Mathématiques et études connexes | 63 373 |
Commerce et administration | 55 513 |
Sciences physiques et chimiques | 55 046 |
Tous les domaines d’études | 54 112 |
Éducation et enseignement | 53 518 |
Sciences biologiques | 52 193 |
Sciences sociales et de comportements | 48 734 |
Arts et sciences humaines | 44 892 |
Source : Statistique Canada, Recensement de la population, 2016. |
Tableau de données du graphique 2
Hommes | |
---|---|
gains annuels médians ($) |
|
Génie | 78 054 |
Soins infirmiers | 77 698 |
Mathématiques et études connexes | 72 513 |
Informatique et sciences de l’information | 70 563 |
Sciences physiques et chimiques | 63 923 |
Tous les domaines d’études | 63 770 |
Commerce et administration | 63 057 |
Éducation et enseignement | 57 695 |
Sciences sociales et de comportements | 56 213 |
Sciences biologiques | 56 065 |
Arts et sciences humaines | 47 795 |
Source : Statistique Canada, Recensement de la population, 2016. |
Chez les jeunes diplômés dans un domaine d’études de SACHES, les jeunes diplômés en « soins infirmiers » sont ceux qui gagnaient le plus
Comme l’indiquent les graphiques 1 et 2, les jeunes diplômés en « soins infirmiers » gagnaient autant que les jeunes diplômés en « génie », et plus que les jeunes diplômés dans l’ensemble des autres domaines d’études. Les femmes étaient beaucoup plus susceptibles que les hommes d’étudier en « soins infirmiers ». En fait, elles représentaient plus de 9 diplômés en « soins infirmiers » sur 10. Les gains élevés des jeunes diplômés en « soins infirmiers » s’expliquent en partie par la forte demande de compétences dans le domaine des soins de santé dans la société vieillissante actuelle. Les infirmiers et infirmières effectuent aussi souvent du travail par quarts, lequel peut être rémunéré à un taux plus élevé que le travail régulier.
Dans le domaine de l’« éducation et enseignement », les diplômés avaient des résultats semblables à ceux des « soins infirmiers » en ce qu’ils étaient en mesure de trouver du travail qui correspondait à leur niveau de scolarité : près de 19 sur 20 occupaient un emploi nécessitant des études postsecondaires. Toutefois, d’autres données de Statistique Canada sur l’éducation ont révélé que les personnes ayant récemment obtenu leur diplôme en « éducation » étaient plus susceptibles d’occuper un emploi non permanent, tel que du travail à forfait, que les autres personnes récemment diplôméesNote 5. De plus, contrairement aux gains élevés des jeunes diplômés en « soins infirmiers », les gains des jeunes diplômés en « éducation et enseignement » se rapprochaient davantage des gains médians de l’ensemble des diplômés en SACHES, et étaient inférieurs aux gains des jeunes diplômés en « soins infirmiers » et en « commerce et administration ».
Les études en « arts et sciences humaines » constituent un tremplin pour les jeunes diplômés
Les domaines des « arts et sciences humaines » étaient ceux dans lesquels les diplômés gagnaient le moins sur le marché du travail. Bon nombre des diplômés ayant fait des études dans ces domaines considéraient ces études comme un tremplin vers la prochaine étape de leur éducation. Par exemple, après avoir acquis des compétences essentielles en pensée critique et en rédaction analytique, les bacheliers en « arts et sciences humaines » poursuivent souvent des études au niveau collégial ou universitaire. D’autres données de Statistique Canada sur l’éducation et le travailNote 6 ont démontré qu’en 2014, environ le tiers des titulaires d’un baccalauréat ou d’un grade supérieur en « sciences humaines » avaient suivi un autre programme soit à l’université, au collège ou dans les métiers.
Les jeunes diplômés en STGM affichaient les gains les plus élevés dans les provinces riches en ressources
Les diplômés en STGM touchaient des gains plus élevés que les diplômés en SACHES dans l’ensemble du pays, et plus particulièrement dans les provinces riches en ressources, qui affichent une forte demande de diplômés en STGM. Par exemple, à Terre‑Neuve‑et‑Labrador, les jeunes hommes diplômés en STGM gagnaient 47 % de plus que leurs homologues diplômés en SACHES. Les provinces où les jeunes hommes et les jeunes femmes diplômés en STGM gagnaient le plus étaient les provinces riches en ressources d’Alberta, de Terre‑Neuve‑et‑Labrador et de la Saskatchewan.
En 2015, les jeunes hommes titulaires d’un diplôme en « génie » qui travaillaient à Calgary gagnaient 108 566 $, ce qui constitue les gains les plus élevés dans l’ensemble des diplômés travaillant dans de grands centres urbains. Toujours en Alberta, les jeunes hommes diplômés en « génie » de la municipalité régionale de Wood Buffalo, qui comprend la ville de Fort McMurray, gagnaient 149 237 $, soit les gains les plus élevés dans l’ensemble des municipalités du Canada. Cette situation est attribuable au boom pétrolier et à la forte demande de diplômés dans ce domaine en Alberta au cours de la décennie précédant le Recensement de 2016. D’autres données sur le travail de Statistique Canada révèlent qu’en 2016, le marché du travail en Alberta affichait des signes de l’incidence de la baisse des prix du pétrole, la majorité des secteurs de la province ayant enregistré une baisse de l’emploi et de la rémunérationNote 7.
Les grands centres urbains comptant les femmes les mieux payées dans les domaines SACHES se situent dans des provinces pétrolières
Le boom pétrolier de la décennie précédant le recensement n’a pas seulement avantagé les jeunes bacheliers en STGM dans les provinces pétrolières. Les jeunes bachelières en SACHES gagnaient plus dans les provinces riches en ressources que dans les autres provinces. Les gains les plus élevés des bachelières en SACHES ont été observés à Calgary, Regina, Edmonton, Saskatoon, Lethbridge et St. John’s. Ces grands centres urbains sont tous situés dans les trois provinces riches en ressources de l’Alberta, de la Saskatchewan et de Terre‑Neuve‑et‑Labrador. Dans tous les grands centres urbains mentionnés ci‑dessus, les jeunes bachelières en SACHES touchaient un salaire médian annuel de plus de 56 000 $, alors qu’à Calgary, elles touchaient 66 408 $.
Femmes | Hommes | Total | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
STGM | 13,8 | 37,3 | 24,3 |
Sciences et technologie de la science | 8,7 | 8,7 | 8,7 |
Sciences physiques et chimiques | 0,9 | 2,0 | 1,4 |
Sciences biologiques | 5,8 | 4,8 | 5,4 |
Sciences générales et intégrées | 2,1 | 1,8 | 2,0 |
Génie et technologies du génie | 3,1 | 20,1 | 10,8 |
Génie | 3,1 | 20,1 | 10,7 |
Mathématiques et informatique et sciences de l'information | 1,9 | 8,4 | 4,8 |
Mathématiques et études connexes | 1,0 | 2,0 | 1,5 |
Informatique et sciences de l’information | 0,9 | 6,5 | 3,4 |
SACHES (non‑STGM)Tableau 1 Note 1 | 86,2 | 62,7 | 75,7 |
Commerce et administration | 19,6 | 26,9 | 22,9 |
Arts et sciences humaines | 13,2 | 9,6 | 11,6 |
Arts | 4,2 | 2,7 | 3,5 |
Sciences humaines | 9,0 | 7,0 | 8,1 |
Sciences sociales et de comportements | 22,7 | 15,6 | 19,5 |
Soins de santé | 11,7 | 2,0 | 7,3 |
Soins infirmiers | 9,5 | 1,2 | 5,8 |
Soins de santé, n.c.a. | 2,2 | 0,8 | 1,5 |
Éducation et enseignement | 14,0 | 4,9 | 9,9 |
Métiers, services, ressources naturelles et conservationTableau 1 Note 2 | 4,8 | 3,6 | 4,3 |
Tous les domaines d’étudesTableau 1 Note 1 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
|
Femmes | Hommes | Total | Gains des femmes en pourcentage des gains des hommes | |
---|---|---|---|---|
dollars | pourcentage | |||
STGM | 59 492 | 72 443 | 68 450 | 82,1 |
Sciences et technologie de la science | 52 875 | 58 342 | 55 336 | 90,6 |
Sciences physiques et chimiques | 55 046 | 63 923 | 61 200 | 86,1 |
Sciences biologiques | 52 193 | 56 065 | 53 481 | 93,1 |
Sciences générales et intégrées | 54 327 | 60 884 | 56 937 | 89,2 |
Génie et technologies du génie | 75 014 | 78 041 | 77 627 | 96,1 |
Génie | 75 023 | 78 054 | 77 641 | 96,1 |
Mathématiques et informatique et sciences de l'information | 64 314 | 71 056 | 69 743 | 90,5 |
Mathématiques et études connexes | 63 373 | 72 513 | 68 897 | 87,4 |
Informatique et sciences de l’information | 65 194 | 70 563 | 69 912 | 92,4 |
SACHES (non‑STGM)Tableau 2 Note 1 | 53 345 | 58 488 | 55 118 | 91,2 |
Commerce et administration | 55 513 | 63 057 | 59 057 | 88,0 |
Arts et sciences humaines | 44 892 | 47 795 | 45 859 | 93,9 |
Arts | 41 238 | 44 327 | 42 119 | 93,0 |
Sciences humaines | 46 690 | 48 886 | 47 586 | 95,5 |
Sciences sociales et de comportements | 48 734 | 56 213 | 51 015 | 86,7 |
Soins de santé | 72 919 | 73 890 | 73 042 | 98,7 |
Soins infirmiers | 75 027 | 77 698 | 75 245 | 96,6 |
Soins de santé, n.c.a. | 59 064 | 63 995 | 59 887 | 92,3 |
Éducation et enseignement | 53 518 | 57 695 | 54 390 | 92,8 |
Métiers, services, ressources naturelles et conservationTableau 2 Note 2 | 51 517 | 58 504 | 53 828 | 88,1 |
Tous les domaines d’étudesTableau 2 Note 1 | 54 112 | 63 770 | 58 144 | 84,9 |
|
Sources des données, méthodes et définitions
Sources des données
Les données utilisées dans le cadre de cette analyse proviennent du Recensement de la population de 2016. Des renseignements supplémentaires sur le recensement se trouvent dans le Guide du Recensement de la population, 2016, no 98‑304‑X au catalogue.
Des renseignements précis sur la qualité et la comparabilité des données du recensement sur la scolarité se trouvent dans le Guide de référence sur la scolarité, Recensement de la population, 2016, no 98‑500‑X2016013 au catalogue de Statistique Canada.
Méthodes
La présente analyse tient compte uniquement des résultats sur le marché du travail des jeunes immigrants et des non‑immigrants (excluant ainsi les résidents non permanents) dont le plus haut niveau de scolarité atteint est le baccalauréat. Les étudiants de certains domaines d’études sont plus susceptibles de poursuivre des études supérieures, et ceux qui le font pourraient obtenir des résultats sur le marché du travail qui diffèrent de ceux présentés dans cette analyse.
De plus, les gains présentés dans la présente analyse sont ceux des diplômés âgés de 25 à 34 ans. À mesure que la carrière de ces diplômés progresse, les gains de certains d’entre eux dans des domaines d’études précis pourraient connaître une croissance plus rapide que d’autres. Ainsi, pour faciliter la comparaison entre les gains des diplômés, seuls les diplômés du baccalauréat qui ont étudié dans un programme de premier cycle ont été inclus dans l’analyse. Les bacheliers en « droit » ou en « pharmacie » sont donc exclus de l’analyse, puisque les candidats à ces programmes doivent habituellement avoir fait des études universitaires au préalable pour y être admissibles.
Arrondissement aléatoire et répartitions en pourcentage : Afin de protéger le caractère confidentiel des renseignements recueillis lors du Recensement de 2016, on applique une méthode aux données qui consiste à arrondir de façon aléatoire les valeurs présentées dans les cellules individuelles. Par conséquent, lorsque ces données sont totalisées ou regroupées, la valeur totale peut ne pas correspondre à la somme des valeurs individuelles, étant donné que le total et les totaux partiels sont arrondis séparément. De même, la somme des répartitions en pourcentage, qui sont calculées à partir de données arrondies, ne correspond pas nécessairement à 100 %.
En raison de l’arrondissement aléatoire, les chiffres et les pourcentages peuvent varier légèrement d’un produit du recensement à un autre, comme les documents analytiques, les faits saillants en tableaux et les tableaux de données.
Définitions
L’univers de la présente étude est formé des jeunes diplômés qui ont travaillé toute l’année en tant qu’employés salariés à temps plein, c.‑à‑d. qui ont travaillé 30 heures par semaine ou plus pendant au moins 49 semaines en tant qu’employés salariés au cours de l’année de référence (cela exclut donc les travailleurs autonomes). Ces personnes ont travaillé en échange d’un salaire, de traitements ou de commissions. Par conséquent, l’univers de la présente étude exclut les jeunes diplômés âgés de 25 à 34 ans qui n’ont pas occupé un emploi à temps plein ou qui n’ont pas travaillé pendant toute l’année en 2015 (44,7 %), ainsi que 2,3 % des jeunes diplômés âgés de 25 à 34 ans qui ont occupé un emploi à temps plein pendant toute l’année en 2015, mais qui travaillaient à leur compte.
Pour obtenir des renseignements supplémentaires au sujet des variables utilisées dans le cadre du recensement, veuillez consulter le Dictionnaire, Recensement de la population, 2016, no 98‑301‑X au catalogue.
Renseignements supplémentaires
Des analyses supplémentaires sur la scolarité se trouvent dans l’article du Quotidien du 29 novembre 2017 et dans les articles du Recensement en bref intitulés La scolarité est‑elle payante? Une comparaison des gains selon le niveau de scolarité au Canada et dans ses provinces et ses territoires, no 98‑200‑X2016024 au catalogue, et Les jeunes titulaires d’un baccalauréat trouvent‑ils des emplois qui correspondent à leur domaine d’études?, no 98‑200‑X2016025 au catalogue.
Des renseignements supplémentaires sur la scolarité se trouvent dans les Faits saillants en tableaux, no 98‑402‑X2016010 au catalogue; dans les Tableaux de données, nos 98‑400‑X2016204 et 98‑400‑X2016240 à 98‑400‑X2016280; dans le Profil du recensement, no 98‑316 ‑X2016001 au catalogue; dans la Série « Perspective géographique », no 98‑404 ‑X2016001 au catalogue.
Des cartes thématiques portant sur ce sujet sont également offertes pour le Canada selon les divisions de recensement.
Une infographie intitulée Portrait de la scolarité au Canada illustre aussi quelques faits saillants sur la scolarité au Canada.
Pour obtenir des détails au sujet des concepts, des définitions et des variables utilisés dans le cadre du Recensement de la population de 2016, veuillez consulter le Dictionnaire, Recensement de la population, 2016, no 98‑301‑X au catalogue.
En plus des taux de réponse et d’autres renseignements relatifs à la qualité des données, le Guide du Recensement de la population, 2016, no 98‑304‑X au catalogue, présente un aperçu des diverses étapes liées au recensement, y compris la détermination du contenu, le plan d’échantillonnage, la collecte, le traitement des données, l’évaluation de la qualité des données, les règles de confidentialité ainsi que la diffusion.
Remerciements
Ce rapport a été élaboré par John Zhao, Sarah Jane Ferguson, Heather Dryburgh, Carlos Rodriguez et Rajendra Subedi de la Division du tourisme et Centre de la statistique de l’éducation de Statistique Canada, avec l’apport d’autres membres de cette division, et la collaboration du personnel du Secrétariat des domaines spécialisés du recensement, de la Division des opérations du recensement, et de la Direction des communications et de la diffusion.
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